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dimanche 17 avril 2022

Les mal-logés brutalisés par la police

 

Un gouvernement qui n’applique pas ses propres lois

Mardi 12 avril, des familles qui protestaient devant le ministère du Logement contre la non-application de la loi Dalo, censée garantir leur relogement, ont été réprimées brutalement par la police. Les manifestants ont été gazés et encerclés pendant plus d’une heure. Le porte-parole de Droit au Logement (DAL), Jean-Baptiste Eyraud, plaqué au sol et mis en garde à vue pour rébellion, n’a été libéré qu’au milieu de la nuit.

Depuis plus d’un mois, 220 familles, accompagnées de militants, se relaient place de la Bastille pour exiger leur relogement. Le gouvernement n’applique pas ses propres lois et laisse ces familles à la rue. Mais la politique de la matraque des autorités ne décourage pas ceux qui protestent, bien décidés à poursuivre leur mobilisation.

lundi 8 mars 2021

Sénégal : répression brutale

 

Avec la complicité des gouvernants d’ici

Vue de Dakar (merci Wikipedia)

L'arrestation pour trouble à l'ordre public, le 5 mars, d'un opposant au président Sall, a déclenché des manifestations dans les villes du pays, à laquelle s'ajoute la colère provoquée par les privations imposées au nom de la pandémie, qui révoltent en particulier la jeunesse.

         Le pouvoir a brutalement réprimé. La police, épaulée par des blindés et par des hommes de main du pouvoir, a tué quatre manifestants au moins. Les médias proches de l'opposition ainsi qu'internet ont été bridés.

         Au-delà du régime, les manifestants mettent en cause la France, ex-puissance coloniale qui exerce toujours sa tutelle sur la région et soutient le pouvoir sénégalais. Une complicité avec des dictateurs bons vassaux.

samedi 3 octobre 2020

Amnesty international : un rapport sur le droit de manifester… La preuve que c’est toujours un combat

Droit de manifester : un mot creux !

 


L'ONG Amnesty international a présenté mardi 29 septembre un rapport sur le droit de manifester en France qui relève qu'entre juillet 2018 et juillet 2019, 11 203 interpellations ont eu lieu, suivies de gardes à vue, lors de manifestations, en particulier celles des gilets jaunes. L'ONG relève que la loi permet d'arrêter sur des bases plus que floues.

         De tout temps, le droit de manifester dans les rues, comme le droit de faire grève, ont été un combat. Il a toujours fallu que les travailleurs se battent pour les conquérir et les imposer à des autorités qui ne cessent de tenter de les remettre en cause. Oui, sur ce terrain aussi, le combat continue.