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vendredi 24 septembre 2021

Argenteuil-Saint-Gratien, Transdev, une journée du 23 septembre bien remplie (2)

 

La grève continue. N’acceptons pas de voir dégrader nos conditions de travail les uns après les autres

 


 

Comme je l’ai fait plusieurs fois depuis quinze jours, je suis retourné sur le piquet de grévistes à l’entrée du dépôt de bus de Transdev de Saint-Gratien. Une rencontre toujours aussi sympathique. J’y vais en tant que militant de la CGT mais aussi de Lutte ouvrière.

         Dans une situation comme celle-là, les étiquettes syndicales ne comptent pas. Que l’on soit de la CFDT, de FO ou de la CGT, les grévistes sont des grévistes tout simplement.

         C’est encore une large majorité de conducteurs qui étaient en grève hier sur Saint-Gratien. Un groupe de grévistes était au piquet, pendant qu’un autre participait à un nouveau rassemblement devant le siège de la Région dont les dirigeants sont aussi ceux d’Ile De France Mobilité.

         Les présents devant le dépôt étaient heureux que je leur apporte un appel à une grève de solidarité avec les grévistes de Transdev émanant de la section CGT du dépôt Ratp Montrouge-Massy pour le 29 septembre.

         Les jours de grève s’accumulent. Les grévistes apprécient la venue d’autres travailleurs. Hier, quelques heures plus tôt avant ma venue, deux  militants CGT du dépôt Ratp de Nanterre était venus. Qu’on se le dise parmi les travailleurs des transports, à Argenteuil TVO-Keolis en particulier : c’est tous ensemble que les conducteurs pourront empêcher à coup sûr les reculs concoctés par Transdev, Kéolis, ou la Ratp ! DM

jeudi 9 septembre 2021

Transdev Île-de-France : en grève ! Une correspondance dans notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître

 Transdev Île-de-France : en grève !

08 Septembre 2021

Jeudi 2 septembre, les conducteurs des dépôts de bus Transdev de Lieusaint, Combs-la-ville et Cesson, en Seine-et-Marne, sont entrés en grève, rejoints lundi 6 par le dépôt de Vaulx-le-Pénil (Melun, Seine-et-Marne) et celui de Saint-Gratien (Val-d’Oise), avec des mouvements très largement majoritaires et un faible nombre de bus en circulation.

Les travailleurs sont indignés par les nouveaux contrats passés entre l’entreprise et IdFM, la structure qui chapeaute les transports publics d’Île-de-France. Ils se traduisent par de violentes attaques contre les conditions de travail des conducteurs, qui toutes amènent à une augmentation de la flexibilité du temps de travail, et à des baisses de primes comme la prime de dimanche, divisée par deux. Dans cette situation, la hausse de salaire ridicule de 2 euros par mois ne fait qu’ajouter une raison supplémentaire de réagir aux attaques de la direction.

Sur les piquets de grève, les travailleurs dénoncent des amplitudes de travail allant de 9 à 10 heures par jour et jusqu’à 14 heures, ainsi que la diminution imposée des temps de parcours, qui réduit les pauses à néant. L’annualisation du temps de travail diminue le nombre d’heures comptées en heures supplémentaires, et la restriction du temps de travail payé à la seule durée passée au volant aboutit à des semaines de 41 à 45 heures payées 35 heures. Avec la hausse de la flexibilité, des conducteurs se retrouvent toutes les semaines avec des services en deux parties, qui les empêchent de voir leur famille.

La hargne patronale qui aboutit à démolir les conditions de vie des conducteurs et de leur famille a fait éclater la colère, l’entrée en lutte des premiers dépôts incitant d’autres à entrer dans le mouvement. À Lieusaint par exemple, au cinquième jour de grève, les grévistes étaient bien déterminés à poursuivre le mouvement qui commençait à s’étendre à d’autres sites de Transdev.

La grève de ceux de Transdev renforce l’ensemble des travailleurs du secteur du transport urbain, où les appels d’offres servent de prétexte à démolir les conditions de travail. Leur grève montre la voie et indique que l’avenir passera par la riposte de l’ensemble des travailleurs du secteur contre les directions de Transdev, de Keolis, de la RATP, toutes complices pour s’attaquer aux conditions de vie et de travail des conducteurs, des ouvriers et des employés du secteur du transport en commun.

                                                  Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2771)

 

Nos prochaines permanences :

-demain vendredi 10 septembre de 11h.15 à midi devant Intermarché du centre ;

 Et de 17h.15 à 18h.15 au carrefour "Babou".

 

Nos prochains rendez-vous :

Le samedi 11 septembre, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les stands.

Le samedi 18 septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le projet Cap Héloïse.

Le jeudi 23 septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives pour le « camp des travailleurs »

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2771, et Lutte de classe (2,5 euros) n°217, lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

samedi 3 juillet 2021

Éducation, redoublements en Première, déjà des centaines de lycéens sans affectation dans la région !

 

Il serait pourtant tellement plus simple de prévoir plus !

 


Presque chaque année, les redoublants de Terminale ont des problèmes d’affectation, par manque de place dans les lycées. Cette année, avant même de savoir comment seront les résultats du bac, ce sont des futurs élèves de première qui sont sur le carreau !  

En effet, avec deux années assez compliquées, c’est peu de le dire, dans les collèges et lycées, un constat se fait jour pour les orientations en fin de seconde : beaucoup plus d’élèves que d’habitude seront en première technologique l’an prochain, en particulier dans la filière STMG. Sauf que cela n’a pas été anticipé par l’éducation nationale, qui n’a pas prévu assez de classes de STMG pour la prochaine rentrée. A la date du 1er juillet, 254 lycéens sont sans affectation pour l’an prochain ! Les parents ont commencé à paniquer, les associations de parents et les personnels à leur expliquer comment réclamer, etc. Il serait tellement plus simple de prévoir plus.  

Cela n’a pas été anticipé non plus par la Région, responsable de la construction des lycées manquants, ou plutôt responsable de leur non-construction dans le Val d’Oise ! Le lycée de Gonesse par exemple va approcher un effectif de presque 1700 élèves l'an prochain pour une jauge nominale de 1500 : un dépassement déjà significatif dans un contexte de réduction constante des moyens alloués. Comment donc y accueillir des élèves supplémentaires ?  

Embauchez, construisez, des mots d’ordre de plus en plus essentiels.  

vendredi 5 février 2021

Argenteuil et sa région : grandes manœuvres dans les entreprises de transport en commun

 

Travailleurs, usagers, se préparer à faire face !


  Bientôt le chamboule-tout (réseau ici seulement pour Paris)

Les grandes entreprises de transport en commun et les édiles d’Ile de France continuent leurs manœuvres en vue de la redistribution des cartes pour les lignes de bus en Ile de France.

         On vient d’apprendre que la région d’Argenteuil est directement concernée déjà par la restructuration au sein de TVO, une filiale de Transdev, il y a peu, un des fleurons de Véolia.

         Le dépôt d’Argenteuil passerait dans les mains de Kéolis, la filiale de la SNCF, et le dépôt de Saint-Gratien resterait chez Transdev.

         Bien évidemment, tout se passe loin des conducteurs et agents de TVO, et loin des usagers.

         À quelle sauce les futures directions des deux tronçons de TVO compte-t-ils « manger » les travailleurs ? Quelles conséquences pour les habitants des communes concernées ?

         Dans cette période d’offensive contre les travailleurs, il y a tout à craindre.

         Bref, il faut se préparer pour faire face. DM