Transdev
Île-de-France : en grève !
08 Septembre 2021
Jeudi 2 septembre, les
conducteurs des dépôts de bus Transdev de Lieusaint, Combs-la-ville et Cesson,
en Seine-et-Marne, sont entrés en grève, rejoints lundi 6 par le dépôt de Vaulx-le-Pénil
(Melun, Seine-et-Marne) et celui de Saint-Gratien (Val-d’Oise), avec des
mouvements très largement majoritaires et un faible nombre de bus en
circulation.
Les travailleurs sont indignés
par les nouveaux contrats passés entre l’entreprise et IdFM, la structure qui
chapeaute les transports publics d’Île-de-France. Ils se traduisent par de
violentes attaques contre les conditions de travail des conducteurs, qui toutes
amènent à une augmentation de la flexibilité du temps de travail, et à des
baisses de primes comme la prime de dimanche, divisée par deux. Dans cette situation,
la hausse de salaire ridicule de 2 euros par mois ne fait qu’ajouter une raison
supplémentaire de réagir aux attaques de la direction.
Sur les piquets de grève, les
travailleurs dénoncent des amplitudes de travail allant de 9 à 10 heures par
jour et jusqu’à 14 heures, ainsi que la diminution imposée des temps de
parcours, qui réduit les pauses à néant. L’annualisation du temps de travail
diminue le nombre d’heures comptées en heures supplémentaires, et la
restriction du temps de travail payé à la seule durée passée au volant aboutit
à des semaines de 41 à 45 heures payées 35 heures. Avec la hausse de la
flexibilité, des conducteurs se retrouvent toutes les semaines avec des
services en deux parties, qui les empêchent de voir leur famille.
La hargne patronale qui aboutit à
démolir les conditions de vie des conducteurs et de leur famille a fait éclater
la colère, l’entrée en lutte des premiers dépôts incitant d’autres à entrer
dans le mouvement. À Lieusaint par exemple, au cinquième jour de grève, les grévistes
étaient bien déterminés à poursuivre le mouvement qui commençait à s’étendre à
d’autres sites de Transdev.
La grève de ceux de Transdev
renforce l’ensemble des travailleurs du secteur du transport urbain, où les
appels d’offres servent de prétexte à démolir les conditions de travail. Leur
grève montre la voie et indique que l’avenir passera par la riposte de
l’ensemble des travailleurs du secteur contre les directions de Transdev, de
Keolis, de la RATP, toutes complices pour s’attaquer aux conditions de vie et
de travail des conducteurs, des ouvriers et des employés du secteur du
transport en commun.
Correspondant LO (Lutte ouvrière
n°2771)
Nos prochaines
permanences :
-demain vendredi
10 septembre de 11h.15 à midi devant Intermarché du centre ;
Et de 17h.15 à 18h.15 au carrefour
"Babou".
Nos prochains
rendez-vous :
Le samedi 11
septembre, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les
stands.
Le samedi 18
septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le
projet Cap Héloïse.
Le jeudi 23
septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion
publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives
pour le « camp des travailleurs »
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hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2771, et Lutte de classe (2,5
euros) n°217, lors des permanences et :
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-au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;
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