Affichage des articles dont le libellé est politiciens. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est politiciens. Afficher tous les articles

mardi 9 mai 2023

Fonds Marianne : une (petite) mangeoire comme une autre

 

Évident : il y a associations et associations

 

Le Parquet national financier a décidé d'ouvrir une enquête à propos du fonds Marianne. Suite à l'assassinat de l'enseignant Samuel Paty, ce fonds avait été mis en place par la ministre Marlène Schiappa. Officiellement cet argent public doit financer la lutte contre la radicalisation.

         Non seulement certaines associations bénéficiaires servent bien plus à promouvoir la politique du gouvernement qu'à combattre l'islamisme. Mais visiblement, ce fonds a servi à des margoulins qui se sont payés en tant que dirigeants d'associations.

         L'enquête dira si Schiappa était au courant ou non. Mais les détournements d'argent public sont quotidiens : se servir dans les caisses de l'État, est le b.a. ba du métier de grand patron, avec l'aide des gouvernements.

mercredi 3 mai 2023

Val d’Oise, députés « Renaissance », Argenteuil, rubrique : du côté des serviteurs de la bourgeoisie

Cela dit, toujours non loin du manche

 

Madame Rilhac, l’ancienne enseignante d’Argenteuil, personnel de direction de l’Éducation en disponibilité, et présentement députée en titre de Cormeilles-Montigny vient de décider de faire un petit petit pas vers l’opposition à son seigneur et maître Macron en quittant son appartenance au groupe gouvernemental à l’Assemblée nationale, pour en demeurer seulement « apparentée ».

         Pour justifier ce petit pas, elle a trouvé un prétexte comme il se doit, en l’occurrence du côté de Darmanin.

         Mais pour cette proche de Robert Hue, l’ancien responsable du PCF, l’air du temps peu favorable à Macron doit la faire quelque peu réfléchir. Effectivement, « comment conserver demain mon poste ? », telle est la question.

         Cette madame Rilhac a été la très proche de Blanquer, l’homme d’hier de toutes les turpitudes contre les personnels de l’Éducation nationale.

         Le petit roman est ouvert. Comme il n’y a que le premier pas qui coûte dit-on, ralliera-t-elle demain, le centre ? La « gauche » ? La question est ouverte. DM

 

jeudi 6 septembre 2018

Écologie : De Rugy, un ministre souple pour couvrir la même politique


Un opportuniste à l’échine souple et prêt à toutes les contorsions


Après la démission de Nicolas Hulot, Macron a cherché une nouvelle caution verte... à l'échine souple et bien fayot. L'ex-membre des Verts, ex-candidat à la primaire de la gauche, François de Rugy avait les qualités correspondant à ce CV. Après avoir taclé Macron lors de la campagne présidentielle de 2017, en disant : « il ne parle jamais d'écologie », il s'était rallié à lui juste à temps pour décrocher la présidence de l'Assemblée nationale.
Les groupes de l'automobile, de l'énergie, de la chimie et bien d'autres dont la soif de profit se moque éperdument de l'avenir de l'environnement et de la planète, quel que soit le ministre, peuvent continuer tranquillement à polluer en toute liberté.

mercredi 5 septembre 2018

Hulot, Flessel,… jouer les « pots de fleurs » dorés


Le pouvoir n'est pas dans les ministères



Après la démission de Nicolas Hulot et les états d'âme de Stéphane Bern, c'est la ministre des Sports Laura Flessel qui a démissionné. Même si l'ancienne sportive invoque des raisons personnelles, elle n'a sûrement pas digéré la baisse de 7 % du budget de son ministère. Elle a dû entendre les récriminations des associations sportives après le hold-up par Macron de 25 millions d'euros, la moitié de la taxe Buffet qui étaient destinée, avait-on dit, à développer le sport.
Ces macronistes venus de la « société civile » ont mis longtemps à comprendre leur rôle au gouvernement : justifier toutes les restrictions budgétaires, accepter de n'être qu'un pot de fleur, bien payé mais sans pouvoir et « savoir fermer sa gueule ou s'en aller » comme l'avait dit Chevènement alors qu'il était ministre sous Mitterrand.

jeudi 30 août 2018

Hulot quitte le gouvernement : leçons d’une démission. Un article de notre hebdomadaire n°2613 à paraître


Hulot quitte le gouvernement : leçons d’une démission 

Cela faisait des mois qu’il en parlait. Finalement, le 28 août au matin sur France Inter, Nicolas Hulot a rendu son tablier ministériel. Le porte-parole du gouvernement y a vu un « manque de courtoisie », Macron et Édouard Philippe ayant appris par la radio que leur ministre de la Transition écologique démissionnait.
Certains auditeurs et téléspectateurs ont peut-être été marqués par la véracité de son propos, sinon par ses accents de sincérité, quand il a reconnu : « Est-ce que nous avons commencé à réduire l’utilisation de pesticides ? La réponse est non. Est-ce que nous avons commencé à enrayer l’érosion de la biodiversité ? La réponse est non. » Ou encore : « Je ne veux plus me mentir », être ministre en se heurtant sans cesse à la « société marchande » aboutit à « une accumulation de déceptions, je n’y crois plus ».
Passons sur le fait qu’Hulot ne peut prétendre découvrir la « société marchande », lui qui a surfé sur l’image de son émission télé Ushuaïa pour créer des entreprises qui en avaient fait un des membres les plus riches du gouvernement. Et notons qu’il n’est pas à une contradiction près car, s’il a mis du temps à trouver indigestes les couleuvres qu’il a accepté d’avaler, « pas une seconde, dit-il, je n’ai regretté d’être entré au gouvernement ».
Il dit avoir voulu y faire bouger les choses. Sans succès. Et selon ses mots, même les quelques avancées « à petits pas » qu’il met à son actif ne sont rien face aux défis climatiques et aux catastrophes qui s’annoncent.
« J’ai eu un peu d’influence, mais je n’ai pas eu le pouvoir », dit-il. Mais en devenant ministre, il pouvait s’y attendre. Il savait qu’avant lui des politiciens écologistes ou se disant tels avaient sauté sur l’occasion, chaque fois qu’elle se présentait, de faire un tour au gouvernement. Alain Bombard sous Mitterrand, puis Brice Lalonde, Dominique Voynet, Yves Cochet, Cécile Duflot… la liste est longue de ceux que cela a tenté. Et tous sans qu’ils aient pu changer grand-chose, même s’ils le voulaient.
Cette démonstration, Hulot l’a faite à son tour. Car sa démission est un nouvel aveu d’impuissance.
À qui et à quoi la faute ? Aux journalistes qui lui posaient la question, il a répondu ne pas avoir de réponse. Ou que c’était un peu de « la responsabilité de tous ».
C’est botter en touche. Et quand il incrimine « les lobbies dans les allées du pouvoir », il vise notamment celui des chasseurs, dont un représentant a participé, la veille du départ d’Hulot, à une réunion officielle où il a obtenu gain de cause. Oui, c’est choquant. Mais focaliser la critique sur les lobbyistes évite aussi d’aborder un sujet bien plus décisif. Celui du poids des grands groupes financiers et industriels qui, eux, n’ont pas besoin d’hommes de l’ombre pour se faire entendre, et servir, par les présidents et les ministres.
Et ce sont précisément les gros de l’agroalimentaire français, les financiers ayant investi dans l’agriculture, les géants de la chimie comme Monsanto et Bayer qui ne veulent pas d’une interdiction du Round Up et d’autres pesticides dangereux. Et quand il pointe du doigt ce qu’il nomme « société marchande », c’est pour ne pas désigner la société capitaliste par son nom, et en fin de compte pour masquer le fond du problème.
Hulot prétend de façon dérisoire que, sur le climat, la sauvegarde de la biodiversité, la France en fait un peu plus que d’autres États. Comme si ces questions, et toutes celles qui se posent à l’échelle de l’humanité, pouvaient se régler à un niveau national ! Et comme si on pouvait réellement les résoudre sans mettre à bas la logique du profit capitaliste qui domine le monde et le mène à la catastrophe !
Pour cela, il faudra renverser le système capitaliste, ce que seule la classe ouvrière peut faire. Il n’y a pas d’autre moyen de briser la puissance de géants tels Total, Monsanto, Bayer, Areva et leurs pareils. Car face à eux, même s’il voulait œuvrer à la « transition énergétique » ou contre le glyphosate, un ministre ne peut au mieux faire que de pieux discours. Hulot le savait forcément avant de prendre ses fonctions, car tout le monde peut constater que ces grands groupes, qui imposent leur loi à des milliards d’êtres humains, dictent leur politique à tous ceux qui gouvernent.
S’imaginer qu’on peut défendre la cause de l’environnement dans le cadre d’un tel système, c’est se vouer à l’échec. Le faire croire, c’est bercer d’illusions tous ceux que préoccupe le sort de la planète.
Hulot a accepté de servir de caution verte à un gouvernement au service de la bourgeoisie. Mais son départ a au moins l’avantage de rappeler qu’on ne pourra sauver ni la planète ni l’humanité des crises dans lesquelles le système capitaliste les enfonce sans combattre et abattre ce système.

                                                 Pierre LAFFITTE (Lutte ouvrière n°2613)

Argenteuil, Laurent Wauquiez et l’ombre de Valérie Pécresse


Ils avaient la « dalle » ? Et pour une fois, pas celle du Val-Nord

 
Le Mézenc pour Wauquier et Orgemont pour Pécresse

Wauquiez, le chef des Républicains qui chasse sur les terres du FN (voir ci-dessous une brève de notre hebdomadaire Lutte ouvrière n°2613 à paraître) était hier en visite à Argenteuil, soit disant pour rencontrer des chefs d’entreprise.
         Argenteuil qui voit régulièrement depuis des années défiler une tripotée de politiciens à la recherche d’images.
         Mais présentement, ce petit cinéma d’hier n’aurait pas à voir avec la rivalité au sein des LR entre ce monsieur qui en est le chef actuel, et Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile de France ?
         L’an dernier, presqu’à pareille époque, le 10 septembre très exactement, cette dernière organisait son show sur la butte d’Orgemont.
         Plus modeste, Wauquiez et ses amis auraient fait un gueuleton à La ferme, pas celle des animaux, mais un restaurant gastronomique de la Ville.
         C’était bon ? 

Wauquiez : en pleine ascension ?

Les politiciens de droite ont du mal à faire entendre autre chose que leurs divisions depuis l’élection de Macron. Laurent Wauquiez, président des Républicains, ne sait plus quoi inventer pour tenter d’exister en politique. Depuis quelques années, en fin d’été, il fait l’ascension du mont Mézenc en Haute-Loire, imitant ainsi Mitterrand et sa roche de Solutré. À cette occasion, il joue les Robin des bois en affirmant qu’il faut « rendre l’argent aux Français ». Comme si la droite au pouvoir n’avait pas grandement contribué à faire les poches aux travailleurs et aux retraités et que Hollande puis Macron ne continuaient pas la même politique.
Pour tenter de camoufler son accord fondamental avec la politique menée par Macron, Wauquiez n’a pas d’autres perspectives que d’abuser de démagogie. Il s’acharne ainsi à vouloir imiter l’extrême droite en affirmant, entre autres, que « l’immigration massive n’a pas été arrêtée, l’islamisme n’a pas été endigué » ou, en parlant des migrants, que « nous ne devons plus laisser ces bateaux accoster dans les ports européens. »
Il paraît que la droite française est la plus bête du monde. Laurent Wauquiez ne risque pas de démontrer le contraire.

                                                Jean POLLUS (Lutte ouvrière n°2613)

mercredi 29 août 2018

Hulot prend ses vacances…


Les vacances de Monsieur Hulot

 
Les Etats d’âme de Hulot et Lothu

Après des mois de couleuvres avalées et de contorsions dont le ministre de l’Écologie était passé maître, Nicolas Hulot a finalement décidé de démissionner du gouvernement dont il avait assumé  toutes les mesures, y compris les plus réactionnaires. « Je n’ai pas de pouvoir » admet-il en désignant le poids des lobbys. Naïveté ou volonté de ne pas attacher plus longtemps son nom à celui de Macron ?
En matière de lobbys il en connaît un rayon, lui dont la fondation était largement financée par de grands groupes capitalistes qui se donnent ainsi une image verte à bon compte.