Affichage des articles dont le libellé est lutte des travailleurs du monde. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est lutte des travailleurs du monde. Afficher tous les articles

vendredi 17 novembre 2023

Tesla : grève en Suède

La réponse des travailleurs avec leur moyen universel : la grève !

 

 

En Suède, les mécaniciens des centres de réparation des voitures Tesla sont en grève depuis le 27 octobre. Les techniciens n'assureront plus la maintenance des bornes de recharge Tesla à partir du 17 novembre.

         Le bras de fer a été engagé pour contraindre Elon Musk à signer une convention collective qui garantirait un minimum salarial aux salariés. Face à ce richissime capitaliste 2.0, qui refuse les syndicats et piétine les droits de ceux qu'il exploite dans ses entreprises, les travailleurs ont retrouvé les méthodes toujours d'actualité : la grève et l'organisation !

 

dimanche 12 novembre 2023

Bangladesh : la lutte des ouvriers continue !

 

Vive la lutte des ouvriers du Bangladesh !

 

 

Devant les grèves, les manifestations et les coups de colère des ouvriers du textile, le gouvernement bangladais a décidé la hausse du salaire minimum de 56 % pour le monter à 104 € mensuel.

         Cela ne suffit pas face une inflation galopante et les travailleurs veulent continuer la lutte pour exiger le triplement des salaires à 190 €.

         Vive la lutte des ouvriers du Bangladesh !

mardi 7 novembre 2023

États-Unis : victoire partielle d’une grève partielle

États-Unis : victoire partielle d’une grève partielle

01 Novembre 2023

Après plus de quarante jours de grève de dizaines de milliers d’ouvriers de l’automobile, les patrons des trois grands constructeurs historiques (Ford, Stellantis, dont fait partie Chrysler, et General Motors) ont fait des offres, que la direction du syndicat UAW a acceptées.

Ces accords portent sur les nouveaux contrats de travail collectifs prévus pour les quatre années et demie prochaines. La grève continue tant qu’ils ne sont pas ratifiés par les 145 000 salariés adhérents de l’UAW dans ces trois entreprises, au cours de trois votes distincts, mêlant les ouvriers des usines en grève et ceux qui n’ont pas été appelés à s’y joindre par le syndicat. Si un de ces accords était rejeté par les travailleurs, la grève continuerait dans cette entreprise.

L’UAW qualifie ces trois accords – similaires dans leurs grandes lignes – de « victoire historique ». Il est certain que, sans leur détermination, les grévistes n’auraient pas obtenu 11 % d’augmentation immédiate de leur salaire horaire ; avec la perspective qu’au bout des quatre ans et demi du nouveau contrat l’augmentation, indemnité inflation comprise, sera autour de 30 %. Il faut toutefois rappeler que l’inflation subie les deux années passées a été de 20 %...

Les grévistes n’ont pas réussi à arracher l’abolition du statut dérogatoire, qui permet aux patrons de sous-payer les nouveaux embauchés et de diviser ainsi les travailleurs. Mais ils ont obtenu la réduction de la durée passée dans ce purgatoire avant de toucher une paye entière.

Autre élément à mettre au compte de la mobilisation : le syndicat a obtenu le droit d’appeler à la grève contre une fermeture d’usine. Auparavant, une telle grève aurait été considérée comme une rupture du contrat collectif, ce que l’UAW s’est bien gardé de faire lors des nombreuses fermetures d’usine de ces dernières années.

Ce qui a été gagné face à un patronat puissant, bien que la grève soit restée partielle à cause de la politique syndicale, montre la force bien réelle de la classe ouvrière aux États-Unis.

                                                       Lucien DÉTROIT (Lutte ouvrière n°2883)