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jeudi 18 mai 2023

Femmes en lutte pour leur salaire chez Vertbaudet dans le Nord : un communiqué de soutien de Nathalie ARTHAUD

Vertbaudet : communiqué de Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière

Communiqué

17/05/2023

 


Le piquet de grève début mai 2023

Toute ma solidarité et mon admiration pour les ouvrières qui font grève depuis 59 jours. Leur revendication, + 150 euros pour des salaires inférieurs à 1500  euros, est  mille fois légitime. Le patron ne veut pas des salariés, il veut des esclaves !

Et que fait l'État ? Il envoie des policiers contre les grévistes. Violences, insultes, haine antiouvrière... La police au service de l'exploitation la plus brutale se transforme naturellement en milice patronale.

Force aux ouvrières de Vertbaudet qui ont déjà gagné leur combat pour la dignité.

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui jeudi 18 mai, de 10 h.30 à midi, centre commercial Joliot-Curie ;

-vendredi 19 mai, de 15 h.40 à 16 h.40 au marché du Val-Nord ;

-et de de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;

-samedi 20 mai, de 10 h. à 10 h.30, marché des Coteaux ;

-de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-de 11 h. à midi, centre commercial Joliot-Curie ;

-dimanche 21 mai, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre,

-et de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

-lundi 22 mai, de 18 h. à 19 h. au centre commercial des Raguenets ;

-mercredi 24 mai, de 11 h.30 à midi au marché des Champioux.

 

 

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mardi 9 mai 2023

Justice ? Pratiquement toujours du côté des actionnaires. Démonstration chez Vertbaudet à Marquette-lez-Lille

Rien de plus sur le salaire ? La réponse : la grève

 

 

Depuis le 20 mars dernier, plus de 80 grévistes, en grande majorité des femmes et payées au SMIC, continuent à se relayer sur le piquet de grève devant l’entrepôt de Verbaudet à Marquette-lez-Lille pour exiger des augmentations de salaires.

         La direction de cette enseigne de prêt à porter pour enfants n’a accordé aucune augmentation salariale pour 2023, alors qu’elle annonçait 27 millions de bénéfices sur l’année 2022.

         Dès le début de cette grève, la direction, sous les ordres du fonds d’investissements EQUISTONE et dont l’actionnaire majoritaire est le fils de François Fillon, a fait un recours massif à des intérimaires afin de limiter l’impact de la grève.

         Devant l’illégalité de cette manœuvre, la CGT a intenté une procédure judiciaire mais le jugement, annoncé jeudi 4 mai, a donné raison à la direction.

         Après les CRS, qui sont intervenus par deux fois contre les grévistes, voici la justice qui fait la démonstration qu’elle est au service des intérêts des capitalistes.

         Les grévistes ont mille fois raison de poursuivre leur lutte. Ils ne peuvent compter que sur leur détermination pour gagner.

 

vendredi 28 octobre 2022

Monoprix : les employés d’Argenteuil s’y reconnaîtront

Celui d'Argenteuil
 

Monoprix : le mécontentement est là

19 Octobre 2022

« Faire le travail de trois-quatre personnes, ce n’est plus possible », a déclaré une salariée du Monoprix de Caen, en grève vendredi 14 octobre comme ses collègues de plusieurs dizaines d’autres magasins.

Les raisons d’exprimer leur mécontentement ne manquent pas chez Monoprix. Ainsi, à Tours, une gréviste, devant caméra, dénonce un salaire de 1 385 euros mensuels net avec 23 ans d’ancienneté. Une autre, à Caen, déclare gagner 11,07 euros net de l’heure, au bout de 42 ans de Monoprix, soit l’équivalent du smic revalorisé en août dernier. Autant dire que, lorsqu’une gréviste de Brest déclare, « nous voulons vivre de notre salaire et non survivre », son point de vue est largement partagé, et il s’est s’exprimé par ce mouvement de grève, qui a particulièrement mobilisé les magasins du centre et de l’ouest du pays.

Ainsi, au Havre, 72 salariés sur 83 ont fait grève ; à Rennes, 50 sur 56, ou encore 15 sur 19 à Brest, qui ont choisi de manifester une heure devant le magasin, quand d’autres débrayaient trois heures ou toute la journée comme à Caen.

Autre motif de colère : la dégradation des conditions de travail, particulièrement depuis l’après-Covid. Ainsi, à Tours centre, l’effectif du magasin est de 42 salariés, « alors que le magasin a déjà embauché jusqu’à 100 personnes dans le passé », dénonce une gréviste, qui a rejoint avec ses camarades ceux des deux autres magasins de la ville.

Cette grève du vendredi 14 octobre, qui répondait à un appel national de plusieurs syndicats du groupe, n’est qu’un début.

                                                  Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2829)