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mardi 30 janvier 2024

Mort d’un condamné à mort en Alabama : la mort et la torture

 

Sous la bannière étoilée, la barbarie

 

La peine de mort est un meurtre

Aux Etats-Unis, en Alabama, un condamné jugé en 1988 pour le meurtre d’une femme a été exécuté par inhalation d’azote, un nouveau moyen de mise à mort, ce qui a provoqué une agonie par étouffement pendant de longues minutes.

     Après trente-cinq ans de prison, le détenu a subi ce qui est considéré par l’ONU comme une torture. La peine de mort en est déjà une, mais les autorités de l’Alabama tiennent à contribuer à rendre cette barbarie encore plus flagrante.

vendredi 13 octobre 2023

Siège de Gaza : une armée dirigée par des bouchers

Un mépris total des pauvres et des peuples

 

 

« Pas d'électricité, pas d'eau, pas d'essence. Nous combattons des animaux humains, nous agissons en conséquence », a déclaré le ministre de la Défense du gouvernement Israélien, alors que le siège de Gaza et les bombardements touchant indistinctement des civils ont lieu en représailles des attaques menées par le Hamas.

         Ceux qui, au gouvernement, attisent la haine et le nationalisme depuis des années, n'ont rien à envier aux dirigeants du Hamas qui ont commandité les attaques de ce week-end. Les uns comme les autres ont le mépris des pauvres et des peuples, y compris ceux qu'ils gouvernent.

 

jeudi 14 septembre 2023

Maroc : les pauvres paient le prix fort

                               Maroc : les pauvres paient le prix fort

13 Septembre 2023

Le bilan du tremblement de terre survenu vendredi 8 septembre est tragique : 2 900 morts recensés mercredi 13. Des villages entiers sont quasiment rasés : 300 000 personnes sont sans logis et dans un dénuement total.

C’est aussi, et avant tout, le bilan de la misère et de l’abandon par les pouvoirs publics des populations vivant dans cette zone.

Dans la ville de Marrakech, c’est la médina (la « ville ancienne ») qui a été la plus touchée, et en particulier le quartier populaire du Mellah. Il avait pourtant fait l’objet de travaux de réhabilitation, pour un coût de 20 millions d’euros d’argent public, il y a huit ans. Mais ses habitants n’ont pu que constater que les habitations « réhabilitées » se sont fissurées et effritées comme les autres lors du tremblement de terre. Résultat de la corruption et de la gabegie, la prétendue réhabilitation n’a consisté pour l’essentiel qu’en un coup de badigeon destiné à créer un joli décor pour les touristes.

Les villages de montagne des provinces d’Al Haouz, de Taroudant et de Chichaoua ont été encore plus durement touchés. Les maisons anciennes en pierres sèches ou en briques de terre crue se sont littéralement effondrées sur leurs occupants. Mais, là encore, ce drame est avant tout le résultat de la pauvreté et de la marginalisation de ces régions.

Les risques de séisme sont bien connus au Maroc. Depuis 1960, date d’un précédent tremblement de terre qui avait quasiment détruit la ville d’Agadir et tué le tiers de sa population, les constructions de bâtiments devraient théoriquement se faire aux normes antisismiques. Mais, dans ces villages, les habitants ont dû se débrouiller comme ils pouvaient pour construire les habitations nécessaires, se contentant souvent d’ajouter un nouvel étage, porté par une dalle de béton, au-dessus de la maison ancienne, ce qui a contribué à la fragiliser.

L’électricité et l’eau potable ont fini par être installées, dans les années 1990, mais la piètre qualité des installations et les fuites d’eau qui en découlent ont aussi dégradé l’habitat ancien, en altérant ses fondations.

Enfin, alors que la rapidité des secours est fondamentale dans ce type de catastrophe, ceux-ci ont été considérablement ralentis par le manque de routes et l’état déplorable de celles qui existent.

Finalement, comme d’habitude, les habitants n’ont pu compter pour les premiers secours que sur eux-mêmes et sur la solidarité massive des Marocains des régions épargnées et de la diaspora.

En 2004, une catastrophe similaire avait touché la région d’Al Hoceïma, dans le Rif, elle aussi montagneuse et pauvre. La gestion de la crise, lente et inefficace, avait donné lieu à des manifestations de colère des sinistrés, qui avaient alors défié le régime. C’est tout ce qu’il mérite, aujourd’hui encore, lui qui déploie des moyens sophistiqués et ultramodernes pour surveiller et réprimer la population mais n’en met qu’une infime partie au service des sinistrés.

                                            Valérie FONTAINE (Lutte ouvrière n°2876)

 

Les prochaines permanences prévues :

-Vendredi 15 septembre, de 15 h.40 à 16 h.40, marché du Val-Nord ;

- et de 17 h.15 à 18 heures 15, carrefour « Babou » ;

-Samedi matin 9 septembre, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

- et de 11 h. à midi au marché de la Colonie ; 

-Dimanche 16 septembre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

- et de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-Lundi 17 septembre, de 18 h. à 19 h. centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien.

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

Le vendredi 22 septembre à 18 h.30, à la librairie Le Presse-papier d’Argenteuil, je m’entretiendrai avec notre camarade Thomas Rose à propos du livre « Les socialistes en France, 1871-1914 » paru aux Bons caractères, ouvrage paru en deux volumes, 8,20 euros l’un.

         Ce Livre permet de réfléchir sur les problèmes de l’action de militants pour construire en France un parti ouvrier se réclamant des idées de Karl Marx, du communisme et de de la Révolution, des questions plus que jamais d’actualité. Retrouvons-nous nombreux lors de cet entretien. DM

mardi 7 février 2023

Méditerranée : cimetière marin

Une guerre menée à ceux qui cherchent une vie meilleure

 


Douze migrants se sont noyés en Méditerranée dont une mère et un bébé. Le maire de Lampedusa, île italienne située à 130 km des côtes tunisiennes, a déclaré : « J’ai perdu le compte des morts, je suis maire depuis six mois et j’ai déjà réceptionné au moins 40 morts. Ce n’est pas normal, presque chaque semaine nous récupérons des cadavres ».

         Tous les États européens sont complices dans cette guerre menée à ceux qui cherchent une vie meilleure en immigrant.