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mercredi 27 mars 2024

Auchan : un débrayage pour les salaires chez Auchan- Saint-Priest (Rhône)

 

Je ne vis pas, je survis

 

 

Vendredi 22 mars, les employés de l’hypermarché Auchan ont débrayé 2h le matin et l’après-midi dans le cadre des négociations annuelles pour les salaires. La direction ne propose qu’1,3 % d’augmentation, bien loin de l’inflation et des besoins, alors que la famille Mulliez propriétaire du groupe est milliardaire. La prime de « progrès et de performance » de 18€ est accueillie comme du mépris : « On ne fait pas la manche ! » La direction voudrait obliger à travailler une dizaine de dimanches dans l’année, en supprimant la majoration actuelle.

         Sur la journée, 200 travailleurs ont participé aux débrayages et ont défilé dans la galerie marchande et les allées du magasin en réclamant « du salaire ! du pouvoir d’achat ! » Les clients et leurs collègues les applaudissaient en soutien.

         Les travailleurs du magasin en connaissent un rayon en débrayages et sont motivés pour remettre ça la semaine prochaine.

mardi 19 mars 2024

Laboratoires : Salariés des laboratoires privés en colère

Pendant que les patrons s’enrichissent, les travailleurs s’appauvrissent.

 

 

Vendredi 15 mars, les salariés des laboratoires d’analyses médicales Inovie étaient dans la rue à Marseille comme ailleurs en France. Ils protestaient contre l’intensification de leur travail et la faiblesse de leurs salaires.

         Inovie fait partie des six plus gros laboratoires privés français, qui à eux seuls contrôlent 60 % du secteur.

Une récente émission de Cash investigation a rappelé les profits exorbitants des actionnaires de ces entreprises. Pendant la crise du COVID, leur chiffre d’affaires a augmenté de 85 % : près de 7 milliards d’euros payés par la Sécurité sociale pour les tests de dépistage.

         Et quand la crise finie, le ministre de la santé leur a demandé de faire quelques économies, ils ont refusé, en fermant les portes de leurs laboratoires aux patients pendant plusieurs jours. Puis alors même que la somme était revue à la baisse, comme tous les patrons, ils ont répercuté ces économies sur leurs salariés. Un bon nombre d’entre eux ont été poussés à la porte et ceux qui restent doivent travailler plus, en étant mal payés.

         De quoi être rouge sang de colère.

 

jeudi 14 mars 2024

Inflation et « prime Macron » : Le loyer et les courses, c’est tous les mois

Une question de rapport des forces

 

 

Près de 6 millions de salariés ont touché en 2023 une « prime Macron ». Tant mieux pour eux, même si elle est exonérée de cotisations sociales pour les patrons, et qu’elle n’est pas pérenne.

         Ce n’est pourtant pas à Macron qu’on doit cette prime, mais au mouvement des gilets jaunes qui l’a obligé à lâcher du lest.

         Alors, il faudra un mouvement encore plus massif, et qui s’étende aux entreprises, pour que les travailleurs obtiennent des salaires augmentés de plusieurs centaines d’euros et indexés sur la hausse des prix !