Football : Chants homophobes dans les stades : match de tartuffes

Leur expression à géométrie variable

 

Dans le stade de Bordeaux

La polémique sur la nécessité ou non d'arrêter les matchs en cas de chants homophobes dans les stades agite le monde du football. Le gouvernement, lui, a demandé la « plus grande fermeté » sur cette question. N'empêche que, pendant la Coupe du monde en Russie, il y a un an, ni les dirigeants politiques ni les instances du football n'avaient fait de geste pour dénoncer les persécutions des personnes homosexuelles en Russie ou leur torture en Tchétchénie. Et on n'entendra sûrement pas davantage ces tartuffes dénoncer « l'illégalité » de l'homosexualité au Qatar, où se tiendra la Coupe du monde de 2022.

Le monde du football reflète les préjugés qui minent la société comme le racisme et l'homophobie. Pour les combattre réellement, on ne peut compter ni sur les dirigeants politiques ni sur ceux de la FIFA, prêts à s'accommoder des idées les plus rétrogrades quand les affaires ou les relations entre puissances sont en jeu.

Homophobie et logiciel mouchard… en toute "modernité" d'arriérés

Big Brother est homophobe

 

Une société éditrice de logiciels, Fireworld, a proposé à la vente sur son site un programme espion intitulé : « Comment être certain que mon fils est gay ». La publicité de ce logiciel s’appuyait sur les clichés et les préjugés les plus crasses, proposant aux familles de collecter les données de navigation internet grâce au logiciel pour savoir si leur fils « aime prendre soin de lui », « aime le théâtre » et non le foot, est timide… Devant le tollé, l’éditeur a retiré cette publicité de son site et s’est excusé.

Il continue cependant de vendre ses logiciels mouchards avec d’autres arguments, comme « espionner ses employés ». Les techniques sont peut-être au top, mais surveiller ses salariés n‘est pas une habitude nouvelle.

Homophobie et barbarie, Tchéchénie et Poutine

Les barbares au pouvoir

 

Poutine et le dirigeant Tchétchène Ramzan Kadyr

 

Un journal russe a fait connaitre la brutalité avec laquelle les autorités Tchétchènes se comportent vis-à-vis des homosexuels. Une centaine d’entre ont été arrêtés par le régime et littéralement torturés. Le pouvoir Tchétchène s’appuie des préjugés crasseux et sur une coutume tout aussi arriérée, celle du « crime d’honneur ».

     Mais ce pouvoir peut compter sur la passivité complice du pouvoir Russe qui coiffe les autorités Tchétchènes. Car le Kremlin, à l’annonce de cette information, s’est contenté de conseiller aux victimes de porter plainte auprès des autorités… c’est à dire de leurs bourreaux.

 

 

 

 

 

Poutine et le dirigeant Tchétchène Ramzan