La faim, fléau du capitalisme

 

Une humanité malade du capitalisme

 

 

D'après un rapport des Nations unies, près d'un tiers de la population mondiale, 2,4 milliards de personnes, ont souffert en 2022 d' « insécurité alimentaire », tandis que près de 10 %, 735 millions de personnes, ont souffert de « faim chronique ». C'est la sixième année consécutive que ces chiffres restent si hauts. En Afrique, ils ne cessent d’augmenter depuis 10 ans.

On dispose pourtant des moyens de nourrir l'ensemble des habitants de la planète, mais ils sont aux mains des grands de l’industrie agroalimentaire et du négoce qui ne se préoccupent que de faire du profit.

Des milliards d’êtres humains victimes de la faim ? Oui, mais surtout du capitalisme !

Misère, faim, une augmentation notable en quelques mois

Capitalistes affameurs

 

La proportion de personnes déclarant « ne pas manger à leur faim » serait passée de 12 à 16 % en cinq mois. La hausse des prix contraint de plus en plus à restreindre le budget alimentaire pour faire face aux dépenses de logement et aux factures.

         Les travailleurs doivent imposer par leur mobilisation collective l'augmentation des salaires, des allocations et pensions et leur indexation sur la hausse des prix.

 

Faim dans le monde : la condamnation du système capitaliste

 

Un réquisitoire contre l’inhumanité capitaliste

 

 

L'ONU vient de publier un rapport sur l'aggravation de la faim dans le monde. Plus de 250 millions de personnes sont considérées en insécurité alimentaire aigüe, le stade juste avant la famine. C'est trois fois plus qu'il y a six ans. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterrez, affirme que ce rapport est « un réquisitoire cinglant sur l'échec de l'humanité à faire progresser l'objectif (...) d'éradiquer la faim. »

         L'accusation ne devrait pas être portée sur l'humanité, mais sur le capitalisme.