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dimanche 27 août 2023

Drogue, trafics : une société malade

 

Une société malade est à révolutionner de fond en comble

 

Dans plusieurs quartiers populaires, notamment à Marseille et Nîmes ces derniers jours, l'été a été marqué par des assassinats liés au trafic de drogue. 

         L'envoi de CRS ou du Raid par Darmanin ne résoudra rien, comme le soulignent d'ailleurs les habitants. Cette réponse sécuritaire ne freinera pas le pourrissement de cette société, qui n'offre comme perspective aux classes populaires que la pauvreté et la précarité. Il faudra la révolutionner de fond en comble.

 

-Aujourd’hui dimanche 27 août, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-Vendredi 1er septembre, de 15 h.30 à 16 h.30, marché du Val-Nord ;

- et de 17 h.15 à 18 heures 15, carrefour « Babou ».

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est en vente au Presse-papier, la librairie du centre.

mardi 11 juillet 2023

Drogue à Marseille : le fléau et le démagogue

                    Drogue à Marseille : le fléau et le démagogue

05 Juillet 2023

Macron, en tournée promotionnelle à Marseille, ne pouvait pas éviter la question de la drogue. Dans cette ville où la guerre des gangs a déjà fait 23 victimes cette année, le trafic est une véritable plaie pour les habitants des quartiers populaires.

Les familles y redoutent de voir leurs enfants embarqués dans une bande ou victimes d’une balle perdue.

Les solutions de Macron sont connues : davantage de policiers et d’amendes, des conseils gratuits et l’appel à une prétendue responsabilité collective. Si l’arrivée de la police disperse les dealers et les guetteurs, son départ les ramène immédiatement, le problème n’étant que provisoirement déplacé. En outre, lors de ses descentes, la police s’en prend souvent indistinctement à tous les passants, méprisant et brutalisant les plus jeunes, multipliant les bavures qui vont du passage à tabac aux violences mortelles. Exiger, comme le propose Macron, le paiement immédiat en liquide ou en carte d’une amende forfaitaire de 200 euros pour consommation de cannabis aura l’effet habituel des rodomontades administratives : retomber sur les plus démunis socialement, amuser trafiquants petits et grands, hérisser les fonctionnaires chargés d’appliquer cette mesure, sans aucun résultat quant à la consommation.

Le président a évidemment dit qu’il fallait protéger les plus jeunes et qu’on allait les prévenir dès l’école des dangers de la drogue et du trafic. Comme si parents, enseignants, éducateurs, militants associatifs et tout ce que la société compte d’adultes un tant soit peu responsables et crédibles ne le faisaient pas déjà. Enfin, l’ancien banquier a affirmé que, s’il y a une offre de drogue, c’est qu’il y a une demande et précisé qu’elle venait des beaux quartiers, où l’on ferait l’apologie du cannabis récréatif. Et d’en appeler à la responsabilité collective, expliquant une fois de plus les problèmes sociaux par la paresse des classes populaires, qui fournissent les dealers, et la perversité des intellectuels de gauche, qui seraient les consommateurs de drogue et ses propagandistes.

C’est cacher l’essentiel, en plus d’être ridicule. La consommation de drogue est depuis longtemps un phénomène massif dans l’ensemble de la société et, avant tout, dans les classes populaires, comme l’était et le reste la consommation d’alcool. Il y a encore à ce jour beaucoup plus de décès, crimes, victimes en tout genre de l’alcoolisme que de la consommation et du trafic de cannabis. La différence est que le trafic de drogue est illégal, alors que l’industrie de l’alcool est un des fleurons de l’économie nationale, tenu en main par quelques familles bourgeoises influentes.

L’État décidera peut-être un jour, à l’exemple de nombreux pays, de légaliser le cannabis. Cela, au moins, ruinerait les dealers de quartiers, mettrait fin à leurs fusillades et leur arrogance et soulagerait un peu la vie des cités populaires. Mais cela déplacerait sûrement le trafic vers d’autres produits et surtout ne réglerait aucunement la question de fond : comment vivre dans un monde qui n’a que des paradis artificiels à proposer à des dizaines de millions d’opprimés ?

                                                           Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2866)

vendredi 30 juin 2023

Marseille : grand ménage de visite présidentielle

Une façade d’un moment bien différente de la vie au quotidien

 

Cité la Busserine

Macron et son aréopage de ministres et courtisans ont arpenté de nombreux quartiers populaires, depuis la cité de la Busserine dans les quartiers Nord, à la copropriété Benza dans les quartiers Est. Les habitants ont pu observer le grand ménage, réalisé plusieurs jours avant, pour faire disparaître les tas d'ordures, les carcasses de véhicules brûlés et les affichages des points de deals.

         Lors de la visite elle-même, ils ont vu les policiers en nombre devant les hall d'immeubles et sur les routes d'accès, puisqu'il s'agissait d'éviter toute intervention spontanée de résidents et de maintenir les manifestants à distance, instituteurs de la Busserine compris.

         Bref, une façade qui ne ressemble en rien à leur vie au quotidien !

 

jeudi 22 juin 2023

Marseille : 23 morts depuis le début de l’année ! La mobilisation des familles des jeunes tués

 

Quartiers laissés à l’abandon : terreau pour le trafic de drogue et ses nombreuses victimes

 

 

Dimanche 18 juin, à l'appel d'associations de familles de jeunes tués par balles, une marche est partie de la porte d'Aix vers la préfecture. Scandant les prénoms des morts, 23 depuis le début de l'année, un par semaine, elles réclamaient la justice, car beaucoup de ces morts restent impunis.

         À la douleur de la perte d'un fils ou d'un frère, s'ajoute la peur, parfois les menaces contre le reste de la famille. Et surtout la lenteur de la justice à cause du manque de moyens, les familles n'ayant aucune information autre que « mort par balles » des années après.

         Le chômage de masse, des quartiers laissés à l'abandon, c'est le terreau sur lequel se développe le trafic de drogue qui ravage une partie de la jeunesse et entraîne ces souffrances pour leurs proches.