Argenteuil : habituer à la disparition du complexe municipal Jean Vilar

 

Le Covid, pain béni pour la politique municipale

 

Le centre de vaccination de la salle jean Vilar a fermé ses portes jeudi 31 mars. Mais pas question dans les mois qui viennent qu’elle soit utilisée à nouveau par les associations et les écoles en particulier. Le « principe de précaution » a bon dos, car la municipalité pouvait toujours remettre le centre en action en cas de nécessité, et il y a bien d’autres sites qui pourraient être utilisés si besoin. Quant au centre de dépistage de la salle Pierre Dux, il continue ses activités jusqu’à fin juin. C’est ce que vient d’annoncer le maire d’Argenteuil aux utilisateurs habituels de ces salles.

         Et de quoi ces derniers se plaignent-ils semble dire la municipalité. Ils ont L’Atrium ! Comme si un banquet de 250 couverts était équivalent à un de 500 ! Comme si un demi-évènement pouvait remplacer un évènement entier. Quant au mirage de la future salle privée, le maire d’Argenteuil peut toujours faire semblant d’y croire.

         Dans son courrier, ce dernier sous-entend qu’il n’est pas dit que le complexe Jean Vilar ne puisse finalement pas reprendre du service dans les temps futurs.

         Bref, la mobilisation est toujours d’actualité, comme les opposants majoritaires au projet Héloïse ne peuvent manquer de le montrer de différentes façons dans les semaines et les mois qui viennent. DM

Vaccins : les experts du gâchis

 

Une anarchie sociale planétaire criminelle

Au moins 240 millions de doses de vaccin anti Covid-19 dans le monde ont dû être détruites parce qu’arrivées à date de péremption. En effet, les pays riches ont acheté des doses en masse, chacun de leur côté, et se sont retrouvés avec des excédents. Ils les ont donc envoyés dans les pays pauvres parfois juste avant qu’elles ne se périment, rendant leur utilisation impossible. De fait, ils ont ainsi sous-traité l’élimination de ces doses périmées à des pays qui croulent déjà sous les problèmes économiques et sanitaires, comme le Nigeria.

         Les laboratoires pharmaceutiques ont fait des profits colossaux en vendant des milliards de doses. Mais qu’elles servent réellement ou non n’est ni leur problème, ni celui des États des pays riches.

Covid en Afrique, un manque de 2,2 milliards de seringues

 

Après les masques et les vaccins, les seringues

 

 

Alors que moins de 6 % de la population africaine est vaccinée contre le Covid-19, il pourrait manquer 2,2 milliards de seringues sur le continent.

Les pays riches ont la mainmise sur les stocks, sans compter que le vaccin Pfizer nécessite une seringue spéciale dont le prix est trop élevé pour la plupart des États africains.

C'est la loi du marché, donc du plus riche, qui prime. Avec elle, la pandémie a de beaux jours devant elle.