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dimanche 6 novembre 2022

Coût de la vie : indices en trompe-l’œil et réalité

                                 Le véritable coût de la vie

02 Novembre 2022

D’après l’Insee, les prix auront augmenté en octobre de 6,2 % sur un an. L’indice officiel des prix est élaboré en n’y comptant le logement que pour 15 % des dépenses et les carburants pour moins de 2 %. Et lorsque les fonctionnalités des téléphones ou des ordinateurs augmentent, mais que leur prix de vente est stable, l’Insee, l’organisme qui calcule l’inflation, considère qu’en fait, à qualité équivalente , le prix de ces produits diminue.

Des biens qu’on n’achète que très rarement, comme l’électroménager ou la voiture, sont également pris en compte, ce qui contribue à minorer l’impact des dépenses quotidiennes, surtout si ce sont les produits de consommation courante qui augmentent le plus, comme aujourd’hui. Ainsi, les relevés des prix alimentaires font état d’une hausse de 10 % sur un an. Le « panier du 20 h » établi par des journalistes de France 2 fait état, lui, d’une hausse de 12,4 % sur la même période.

Imposer l’indexation des salaires sur les prix devra donc aller de pair avec le contrôle ouvrier sur l’évolution réelle du coût de la vie.

                                                          S. K. (Lutte ouvrière n°2821)

 

La guerre en Ukraine fait peser de sombres menaces sur l’Humanité. Chacun a besoin de comprendre. Le prochain Cercle Léon Trotsky tenu à Paris sera une contribution à la réflexion :

Cercle Léon Trotsky - L’Ukraine : terrain d’affrontement entre l’impérialisme et la Russie

02 Novembre 2022

Samedi 19 novembre à 15 heures

Grande salle de la Mutualité

24, rue Saint-Victor, Paris 5e

Métro Maubert-Mutualité, entrée : 3 euros

 

 

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui dimanche 6 novembre,  de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi au marché Héloïse 

-lundi 7 novembre, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien.

-mercredi 9 novembre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 227 bientôt, en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) ;            

         -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC)

vendredi 21 octobre 2022

Inflation : indexer les salaires sur les prix

Inflation : indexer les salaires sur les prix

19 Octobre 2022

Les hausses de prix sont générales. Chaque mois, presque tout augmente. Ceux qui payent l’inflation sont les travailleurs, les chômeurs, tous ceux qui ne vivent que d’un salaire ou d’une pension.

 

Les petits artisans, les petits agriculteurs ou les petits commerçants sont, eux, poussés vers la faillite.

La grande bourgeoisie, elle, s’en sort très bien car ses capitaux sont placés de manière à rapporter plus que l’inflation. Et surtout, elle peut augmenter ses prix sans augmenter les salaires. Certains grands ­capitalistes se sont enrichis considérablement de cette manière : les actionnaires de TotalEnergies, ceux des groupes de l’automobile comme PSA, ou encore ceux du grand commerce maritime.

Les grèves pour les salaires sont la seule voie pour les travailleurs pour ne pas se laisser appauvrir. Les primes que certaines entreprises ont annoncées ne sont qu’une manière, pour le grand patronat et le gouvernement, de ne pas céder les augmentations de salaire nécessaires, tout en ayant l’air de faire un geste, car ils craignent des mouvements de grève qui se généraliseraient. Mais des augmentations de salaire à elles seules ne peuvent pas être un objectif suffisant, car les prix continueront d’augmenter. Il faut imposer que les salaires soient indexés sur les prix et qu’ils soient révisés aussi souvent que nécessaire.

Mais comment mesurer la hausse des prix ? Si les travailleurs en laissent la responsabilité au patronat ou à l’État, ils seront trompés. L’État mesure déjà officiellement l’inflation, et le chiffre qu’il donne chaque mois est trompeur, minimisant systématiquement la hausse des prix qui concernent le monde ouvrier. Des lois qui indexeraient officiellement les salaires sur les prix ne garantiront rien si les travailleurs, à la base, dans chaque entreprise, ne contrôlent pas de près l’évolution des salaires et des prix.

Les travailleurs doivent se donner le moyen de mesurer eux-mêmes l’inflation. Même à l’échelle d’une entreprise ne comptant que quelques dizaines d’ouvriers, il est tout à fait possible d’estimer chaque mois de combien le pouvoir d’achat a reculé. C’est de cette valeur estimée en commun que l’ensemble des salaires devraient au minimum augmenter.

                                                      Pierre ROYAN (Lutte ouvrière n°2829)

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui vendredi 21 octobre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

 - de 15 h. à 16 h.30 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou.

-samedi 22 octobre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 11 h. à midi au marché de la Colonie,

-de 11 h. à 11 h.45 devant Auchan au Val-Sud,

-et de 11 heures à midi dans le centre commercial Joliot-Curie.

-lundi 24 octobre, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien.

-mercredi 25 octobre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

 

 

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         -lors de nos permanences ;

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (seulement Lutte ouvrière) ;            

         -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

dimanche 16 octobre 2022

Non à la hausse des charges de chauffage dans l’habitat collectif

Partout des dépenses incontrôlées, aucune raison d’accepter les hausses

 


La société Sodineuf qui gère les HLM de Dieppe (Seine-Maritime) avait anticipé les hausses du gaz et avait, dès janvier 3022, augmenté les mensualités de 15 % . Mais le prix du gaz a explosé cet été. Les locataires ont reçu un courrier en septembre leur annonçant que la facture annuelle serait fortement augmentée , de 75% pour un logement de taille moyenne.

     Par prudence, Sodineuf anticipe une nouvelle hausse de 15% de la facture pour 2023. Mais elle ne dit pas si cette hausse de charge sera calculée sur la totalité des charges de 2022, ou sur les dernières mensualités payées, dont le montant a été multiplié par plus de 2.

     Derrière Sodineuf, il y a les trusts fournisseurs d’énergie qui, pour maintenir leurs profits quelle que soit la situation, se rattrapent sur leurs clients. C’est à ces truts qu’il nous faudra demander des comptes.

 

 

Rassemblement des locataires

Contre la hausse des charges !

Contre la hausse des loyers !

Rassemblement, le jeudi 20 octobre prochain à 17h.30 devant le siège d’ABH, 203 rue Michel Carré à Bezons

Pétition

De très nombreux locataires de notre bailleur dit « social » AB-Habitat ont découvert avec stupéfaction sur leur avis de quittance d’octobre une hausse inimaginable de la provision chauffage : 50, 60, 70, 80 euros, voire parfois davantage. Les justifications données dans un nouveau courrier par ABH le 29.09 sont autant incompréhensibles qu’injustifiées. Pour de nombreux locataires dont le bouclage de leur budget se fait à « l’euro près », le paiement de cette avance supplémentaire est non seulement intolérable mais rendue impossible.

            Les soussignés de cette pétition demandent à ABH d’annuler immédiatement ces augmentations et de revoir sa politique à l’encontre des locataires.

Pour tout contact : Dominique, MDommarie@aol.com , 0699499864