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mercredi 13 septembre 2017

Ordonnances, après le succès du 12, le 21, continuer à se mobiliser. Un communiqué de Nathalie ARTHAUD


Après la réussite des manifestations et des grèves du 12 septembre, continuer à se mobiliser !

Communiqué
 


Le gouvernement, relayé par les médias, parlait d’une « journée test » ? Le test est passé avec succès. Macron avait préparé son plan à coups d’ordonnances pour aller vite et mettre les travailleurs devant le fait accompli. Les centaines de milliers de manifestants d’aujourd’hui lui ont apporté une réponse cinglante. Ils ont montré qu’ils n’entendaient pas se laisser faire. Le mépris de classe de Macron a aussi sûrement fini de convaincre certains travailleurs qu’il était nécessaire de réagir.
Cette mobilisation est d’autant plus remarquable qu’elle s’est faite contre la direction de FO et de la CFDT. Mailly de FO a carrément sonné la démobilisation. Berger de la CFDT a refusé toute idée de manifestation tout en passant son temps à se lamenter…
Le gouvernement et le patronat sont déterminés à mener leur guerre sociale contre le monde du travail. Il faut que les travailleurs aient la même détermination à ne pas se laisser faire. La prochaine journée de mobilisation, du 21 septembre, doit être un succès plus grand que celui d’aujourd’hui. Et il faut profiter des jours à venir pour convaincre autour de nous d’autres travailleurs de se joindre à la mobilisation. 
Cette première mobilisation est une réussite. Elle appelle une suite !

                                      Nathalie ARTHAUD , le 12.9.13.

vendredi 1 septembre 2017

Ordonnances anti-ouvrières, un communiqué de Nathalie ARTHAUD


Licenciements, précarité et chantage patronal sur ordonnances

Comme annoncé, le gouvernement Macron enterre le code du travail. Celui-ci ne sera plus qu’un cadre général, les règles applicables étant définies par des accords d’entreprise ou de branche. En plus de livrer encore plus les travailleurs à la rapacité et au chantage du patronat, le gouvernement a veillé à faciliter et réduire le coût des licenciements.
Cette démolition se fait, comme sous Sarkozy et Hollande, au nom du « dialogue social ». Vaste fumisterie ! Le patronat utilise la crise et la menace de licenciements pour allonger et flexibiliser le temps de travail, pour supprimer des congés et baisser les salaires. C’est ce genre d’attaques qu’il veut généraliser dans toutes les entreprises sous couvert « d’accords majoritaires ».
Le 12 septembre, en participant le plus nombreux possible à la journée de grève et de manifestation appelée par la CGT, Solidaires et la FSU, montrons que nous ne sommes pas dupes.
Le patronat et le gouvernement veulent réduire les travailleurs à se défendre et à résister, entreprise par entreprise. Ils veulent les diviser, les émietter et les attaquer entreprise par entreprise. Ils opposent les salariés aux chômeurs, les jeunes aux retraités. Mais quand on appartient au monde du travail, on a les mêmes besoins, les mêmes intérêts et le même combat à mener : celui pour un emploi, un salaire et une retraite dignes.
Quels que soient les calculs et la politique du patronat, les travailleurs constituent une force sociale à l’échelle de la société. Il nous faut le montrer en nous saisissant de toutes les occasions pour dire que nous sommes présents et que nous rendrons coup pour coup. Le patronat et le gouvernement nous mènent la guerre ; nous avons la force de la gagner.

                                             Nathalie Arthaud, le 31.8.17.



Nathalie ARTHAUD prenant la parole lors d'un rassemblement devant chez Sempérit en juillet


jeudi 20 avril 2017

EHPAD, E comme exploitation, Personnes âgées comme Profits assurés




Soutien à la grève des aides-soignantes des Opalines (Fourcherans – Jura)
Communiqué
20/04/2017

Les aides-soignantes des Opalines à Foucherans sont en grève depuis le 3 avril.
Dans cet Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), sur 16 aides-soignantes, seules 8 ont un CDI. Ce sont ces aides-soignantes titulaires qui se sont mises en grève, bientôt rejointes par des personnels du ménage et de la cuisine.
Elles dénoncent leurs conditions de travail qui sont aussi les conditions d’hébergement des personnes âgées, et revendiquent du personnel en plus (l’embauche de 4 aides-soignantes) et des augmentations de salaire (100€ net en plus pour des salaires qui sont à 1250€ net actuellement pour les diplômées, primes de dimanches incluses).
Ces aides-soignantes ont chacune 11 toilettes à faire chaque matin, ce qui leur laisse seulement ¼ d’heure pour la toilette, le lever, l’aide à la prise du petit déjeuner et des traitements, et la réfection du lit de chaque résident.
La Direction de l’établissement rogne sur tous les budgets : alors que les résidents paient 2500€ par mois, 3€ par jour et par personne seulement sont consacrés à l’alimentation, au point que certains ont dû protester car ils avaient faim. Le budget des gants étant rapidement épuisé, les aides-soignantes sont parfois obligées de faire les toilettes avec des sacs poubelles aux mains pour éviter les contaminations bactériennes.
C’est à ce prix que les familles Mennechet et Peculier, propriétaires du groupe SGMR les Opalines, 400ème fortune de France en 2016 avec 150 millions d’euros, ont augmenté leur fortune de 25% en un an !
Je soutiens totalement ces salariées, leur lutte et leurs revendications. Elles ne veulent plus faire leur travail dans ces conditions inhumaines et elles ont raison.

                                                                         Nathalie ARTHAUD



vendredi 7 avril 2017

Syrie : les bombes du régime et celles de l’impérialisme, un communiqué de Nathalie ARTHAUD



Syrie : les bombes du régime et celles de l’impérialisme 

Communiqué

L’attaque au gaz des habitants de Khan Sheikhoun, mardi 4 avril, est une nouvelle horreur dans la guerre impitoyable que le régime syrien livre à son propre peuple depuis 2011. Une guerre qui a fait 500 000 morts, 10 millions de déplacés, dont au moins 4 millions ont dû quitter le pays.
Depuis 2011, les États-Unis, comme les autres grandes puissances, ont misé sur la chute du régime, quitte à faire financer des milices islamistes en guerre contre lui. Puis, en 2014, quand la guerre contre Daech est devenue la priorité, ils ont misé sur le maintien de Bachar Al Assad. Une position que Trump lui-même rappelait il y a quelques semaines.
Les États-Unis viennent de frapper une base aérienne syrienne, prétendument en représailles contre le bombardement de Khan Sheikhoun. Quelle hypocrisie, alors que Trump refuse d’accueillir les réfugiés syriens ! Son souci n’est pas le sort des populations mais de défendre les intérêts des États-Unis dans le conflit et de prendre date pour la suite.
Les bombes américaines n’empêcheront pas cette guerre atroce de se poursuivre. Elles ne mettront pas fin au régime syrien. Comme les bombes du régime, elles relèvent du terrorisme d’État, qui alimente en retour le terrorisme des groupes islamistes. Ce bombardement s’inscrit dans la longue liste des forfaits de l’impérialisme dans cette région, une région que les grandes puissances pillent et ravagent depuis plus d’un siècle.
                                    
                                                      Nathalie Arthaud, 7 avril 2017