Affichage des articles dont le libellé est communes. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est communes. Afficher tous les articles

jeudi 6 mai 2021

Communes, impôts locaux : une baisse qui cache des hausses et des dégradations de service

 

Rendu dans une poche, mais repris dans l’autre

 


Lorsque le gouvernement a pris la décision de réduire puis de supprimer la taxe d’habitation, il a promis de compenser le manque à gagner aux municipalités mais dans les faits, cette compensation est partielle malgré les protestations de nombreux maires.

         Alors les uns et les autres augmentent les horaires pour diminuer les effectifs, dégradent les conditions de travail des agents territoriaux. Ils augmentent la taxe foncière ou les tarifs des cantines, des crèches et autres services… pour pouvoir boucler leur budget.

         Comme le gouvernement ne fait pas payer les riches, c’est la population qui est sollicitée.

mardi 16 juin 2020

Municipalités, décentralisation… et intervention de Macron


Le rêve de Macron : Ah si l’État pouvait se défausser un peu plus…

 
Les notables de "Boucle Nord" ! Vous les connaissez ? Eux en redemandent de la gestion incontrôlée.

Lors de son allocution d’avant-hier, Macron a évoqué la possibilité d’un nouvel élargissement de la décentralisation, parlant de donner davantage «de libertés et de responsabilités à ceux qui agissent au plus près de nos vies ».
         Ces gens-là nous disent que la décentralisation rapproche le pouvoir de la population. Certes les communes sont plus près de la vie des habitants, y compris pour les plus importantes, mais cela ne les rend pas plus « démocratiques » pour autant.  Et de loin, car qu’elles se prennent à Paris, à la préfecture de région, à celle du département, ou dans le cabinet du maire dans les grandes villes, les décisions se décident très loin de la population et de ses avis.
         Cette intention affichée par Macron plaira sans doute à tous les notables avides de voir élargir leur domaine de gestion et de compétences. En revanche, elle sonne comme un avertissement dans le sens de davantage encore de défaussement de l’État, en particulier financier, pour assurer des services publics utiles pourtant à tous. Une tendance de cette décentralisation depuis des décennies, et qui n’a fait qu’aggraver la situation de ces services et leur inégalité selon les territoires.

samedi 22 février 2020

Élections municipales : les communes et la création ou le maintien d’emplois, le pouvoir dans les mains du grand patronat. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière


Les maires et l’emploi : des pouvoirs réduits

19 Février 2020

Bien des candidats à la mairie des grandes villes promettent d’être les champions de l’emploi dans leur commune. Mais ils ne peuvent y croire eux-mêmes.

Le pouvoir des maires en matière d’emploi n’a jamais été très grand. Si des exonérations d’impôts locaux pendant une période plus ou moins longue, la viabilisation ou la dépollution d’un terrain aux frais de la commune ont parfois été un argument pour attirer telle ou telle entreprise dans une zone industrielle, les patrons ont toujours fait ce qu’ils voulaient. Habitués à être servis, liés par mille liens aux élus des grandes villes, les patrons, surtout les gros, ont toujours pris les aides sans se sentir engagés par les promesses de création d’emplois.

Mais, au fil des réformes administratives, les maires ont perdu le peu de pouvoir qu’ils détenaient en la matière. Ainsi la loi dite NOTRe, votée en 2015, a transféré aux régions le schéma de développement économique, autrement dit les dispositifs d’aides aux entreprises, les plans d’investissement ou d’innovations. Dans le même temps, la gestion des déchets ou de l’eau, mais aussi, depuis 2014, les plans locaux d’urbanisme ou la gestion des zones d’activité ont été transférés aux communautés de communes.

Du point de vue de la bourgeoisie, petite ou grande, et des notables locaux qui défendent ses intérêts, ces changements dans la loi ont leur importance. Les budgets, les marchés et les liens à établir pour les emporter se décident et s’établissent à un niveau supérieur. Les grandes entreprises écartent les petites, et les politiciens élus à la région ou à l’intercommunalité écrasent les maires. C’est pourquoi un Gérard Collomb, actuel maire de Lyon, préfère concourir pour présider la métropole plutôt que la mairie.

Du point de vue des classes populaires, ces transferts de compétences ne changent pas grand-chose. Un maire ou un député n’ont jamais eu le pouvoir d’empêcher un patron de fermer ou de délocaliser son entreprise. Au mieux, quand il est proche des travailleurs, socialement et politiquement, un maire peut aider les salariés d’une entreprise à se mobiliser, à s’organiser en mettant les moyens municipaux, y compris juridiques, à leur disposition.

La seule façon d’empêcher les fermetures d’entreprises, d’imposer les créations d’emplois nécessaires, la construction de logements, d’infrastructures ou d’hôpitaux indispensables, sera que les travailleurs et la population se mobilisent, instaurent leur propre pouvoir et imposent leur contrôle sur la marche de l’État, de l’échelon local à l’échelon national.

                                           Xavier LACHAU (Lutte ouvrière n°2690)

mercredi 19 février 2020

Budget des communes: une marge de manoeuvre de plus en plus limitée


Plus de tâches, et pas les moyens correspondants !


mardi 21 février 2017

Brive, Argenteuil, comme ailleurs : non à la suppression de postes de travailleurs territoriaux


A Argenteuil cela ne nous rappellerait pas quelque chose, par hasard ? 

Corrèze
Mairie de Brive : non aux suppressions de postes !

 
 
 
Les travailleurs de la mairie en lutte en 2015
Depuis 2014, 88 postes ont été supprimés. Lors du dernier conseil municipal le maire a le culot de dire « nous n’avons mis personne dehors ; il s’agit en grande majorité de départs à la retraite non remplacés ». Il oublie de parler des contrats non renouvelés pour des agents non titulaires.
Il se vante d’avoir réalisé 4,4 millions d’économie dont 2,4 sur la masse salariale. Pas de quoi être fier : 88 postes en moins c’est 88 chômeurs en plus, et des conditions de travail qui se dégradent de plus en plus dans tous les services municipaux !
Contre le chômage et la précarité il faut interdire les licenciements et toutes les suppressions de postes et imposer la répartition du travail entre tous sans perte de salaire !