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samedi 7 mai 2022

Airbus : ça plane pour eux

 

Pas de secret sur l’origine de ces beaux profits

 

 

Au premier trimestre, le bénéfice d'Airbus a triplé pour atteindre 1,22 milliard d’euros, faisant bondir son cours en bourse. Les milliers de suppressions d'emplois de ces dernières années et les milliards d'aides accordées par l'État dans la même période ont rempli les poches des actionnaires. La militarisation croissante leur profite aussi : Airbus est aussi un marchand de mort.

         De l'argent, il y en a donc largement dans les soutes des actionnaires : de quoi embaucher et titulariser des milliers d'employés tout en augmentant massivement les salaires.

mardi 11 janvier 2022

Compagnies aériennes : complètement planantes

 

Un monde complètement fou

 

 

Avec la crise sanitaire, le trafic aérien s’est effondré mais les compagnies sont censées utiliser 50 % de leurs créneaux de décollage et d’atterrissage pour pouvoir les conserver. Des avions volent donc à vide.

Cette guerre pour les créneaux, gaspillant du travail et de l’énergie, est bien révélatrice du fonctionnement irrationnel de l’économie de marché.

lundi 15 mars 2021

Aéroport de Roissy : des milliers de suppressions d'emplois

Une marche le 18 mars pour le maintien de 20 à 30 000 emplois menacés

 


Une marche pour l’emploi doit avoir lieu le 18 mars dans la zone aéroportuaire de Roissy où des menaces pèsent sur l’emploi de 20 ou 30 000 salariés.

         Avec la baisse de l’activité, les vols sont regroupés sur les deux principaux terminaux de l’aéroport, les autres ont été fermés. Les commerces et activités liées se sont arrêtés et les salariés sont en chômage partiel. Les directions en ont profité pour faire du chantage pour arracher des accords d’activité partielle de longue durée (APLD) et de performance collective (APC) imposant des reculs sur les horaires et les primes ou des baisses de salaire.

         Dès le début de la crise, entre dix et quinze mille salariés en intérim, CDD ou contrats pro ont perdu leur emploi. Après la suppression des emplois précaires, ces patrons multiplient les licenciements, avec PSE, par rupture conventionnelle individuelle ou collective.

         Les travailleurs sont encore nombreux à être présents sur la plateforme. Sans eux, qu’ils soient personnels de bord ou au sol, bagagistes, agents de piste, d’accueil, de sûreté ou de ménage, les avions ne peuvent pas voler. Durant toutes les années où le trafic aérien était en croissance rapide, les profits pleuvaient. Pourquoi serait-ce aux travailleurs de faire des sacrifices au lieu de prendre sur les profits, actuels et passés ?