Une marche le 18 mars pour le maintien de
20 à 30 000 emplois menacés
Une marche pour l’emploi doit
avoir lieu le 18 mars dans la zone aéroportuaire de Roissy où des menaces
pèsent sur l’emploi de 20 ou 30 000 salariés.
Avec
la baisse de l’activité, les vols sont regroupés sur les deux principaux
terminaux de l’aéroport, les autres ont été fermés. Les commerces et activités
liées se sont arrêtés et les salariés sont en chômage partiel. Les directions
en ont profité pour faire du chantage pour arracher des accords d’activité
partielle de longue durée (APLD) et de performance collective (APC) imposant
des reculs sur les horaires et les primes ou des baisses de salaire.
Dès
le début de la crise, entre dix et quinze mille salariés en intérim, CDD ou
contrats pro ont perdu leur emploi. Après la suppression des emplois précaires,
ces patrons multiplient les licenciements, avec PSE, par rupture
conventionnelle individuelle ou collective.
Les
travailleurs sont encore nombreux à être présents sur la plateforme. Sans eux,
qu’ils soient personnels de bord ou au sol, bagagistes, agents de piste,
d’accueil, de sûreté ou de ménage, les avions ne peuvent pas voler. Durant
toutes les années où le trafic aérien était en croissance rapide, les profits
pleuvaient. Pourquoi serait-ce aux travailleurs de faire des sacrifices au lieu
de prendre sur les profits, actuels et passés ?