Eurenco, pour Macron et l’État : pas d’austérité pour les marchands de mort

 

Des larmes en vue, mais aussi l’explosion des profits

 

 

 En visite à Bergerac, où Eurenco va ouvrir une usine pour fabriquer de la poudre à obus, Macron s’affiche comme un soutien indéfectible des industriels de l’armement. Il n’y a pas d’austérité pour ces marchands de morts : le groupe a déjà reçu 76 millions d’euros des subventions pour cette ouverture, et Macron promet que la générosité de l’État ne s’arrêtera pas là.

L’argent manque aux écoles et aux hôpitaux, mais financer les massacres d’aujourd’hui et de demain, la « souveraineté nationale » et l’« économie de guerre », c’est la priorité du gouvernement.

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui samedi 13 avril : de 10 h.30 à midi Centre Cl de la cité Joliot-Curie,

- et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Lundi 15 avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

15 euros jusqu’au 21 avril : mdommarie@aol.com

Appui à l'Ukraine : les galonnés en campagne

 

Service propagande et avant-vente

 

 

Les va-t-en guerre poursuivent leur campagne dans les médias. Le chef d'état-major de l'armée de Terre, Pierre Schill, défend l'envoi de troupes en Ukraine afin de « marquer encore davantage notre volonté en appui des Ukrainiens ». Selon lui, l'armée est prête et le sera encore davantage dans cinq ans, quand plus de 400 milliards d’euros auront été dépensés pour l'équiper.

         On ne sait pas où en sera cette guerre dans cinq ans, mais en attendant, les grands bénéficiaires de cet « appui aux Ukrainiens » sont les marchands de canons.

Les industriels de l'armement blindent leurs profits

Droit des… capitalistes français à s'enrichir

 

 

Le ministre de la Défense, Sébastien Lecornu, a annoncé la fourniture à l'Ukraine de centaines de VAB, des véhicules blindés vieux de plus de 40 ans. Dans le même temps, il encourage les industriels de l'armement à produire plus et plus rapidement, notamment des blindés nouvelles générations.

         L'armée se débarrasse du vieux matériel et prétend ainsi aider les soldats ukrainiens. Ceux-ci continueront de servir de chair à canon pendant que Nexter, Thales et autres Arquus s’enrichissent en construisant les nouveaux blindés. Le droit du peuple ukrainien sert de couverture au droit des capitalistes français à s'enrichir.