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vendredi 21 janvier 2022

Aides sociales : 10 milliards non distribués

 

Pauvres mal informés et riches au taquet

 


Selon la plateforme Internet Mes-allocs, dix milliards d’euros d’aides sociales diverses ne seraient pas réclamées par leurs bénéficiaires chaque année. Parmi elles, l’Allocation adultes handicapés (AAH), l’aide au logement ou encore le RSA ou la prime d’activité.

On est loin des préjugés sur ceux qui préféreraient vivre des allocations plutôt que de travailler !

Mais cela en dit aussi long sur le recul de l’information et des services publics utiles à la population dont ce devrait être un des premiers rôles.

Les vrais « assistés », dont les fortunes ont prospéré comme jamais durant ces derniers mois, ce sont les capitalistes, soutenus et représentés par le gouvernement et arrosés en permanence d’argent public par l’État. Eux n’en perdent pas une miette.

mardi 14 septembre 2021

Apprentissage : les volontés patronales sont des ordres

 

C’est tout bon pour les patrons

 

 


À la demande des patrons réunis le 2 septembre à Matignon, Castex vient d'annoncer le prolongement pour six mois supplémentaires de la prime de 5 000 à 8 000 euros versée à ceux qui recrutent un apprenti.

Avec en plus l'exonération des cotisations sociales qui devraient être payées par les employeurs, c'est l'argent public qui sert à payer une bonne partie de la rémunération des apprentis.

Pour les patrons, la main-d’œuvre quasi-gratuite, et pour les jeunes travailleurs un salaire dérisoire, sans garantie d'embauche pérenne à la fin de leur apprentissage.

C'est cela dont Macron et Castex se vantent.

mardi 5 janvier 2021

Emplois, jeunesse. L’embauche des jeunes, un vieux prétexte pour arroser le patronat

Un sacré bonus qui s’ajoute à de sacrés bonus qui…

crédit Eric Haynes

La ministre de l'Économie a annoncé la prolongation des aides au patronat lors d'embauche de jeunes : 4 000 euros pour une embauche en CDD de plus de 3 mois ou en CDI, et 5 000 à 8 000 euros pour l'embauche d'un apprenti ou d'un contrat de professionnalisation.

Ce type de subvention ne crée pratiquement pas d'emplois nouveaux malgré son effet d'aubaine. C'est juste un bonus pour les patrons, qui n'embauchent que lorsqu'ils ont besoin de main-d'oeuvre.

Cette prime s'ajoute aux très nombreux dispositifs qui, sous prétexte de lutte contre le chômage, arrosent le patronat d'argent public, tandis que l'État n'embauche pas non plus dans les services utiles à la population.