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dimanche 4 février 2024

Ecophyto suspendu : fausse solution, vrai danger

Pas d’agriculture, pas de nourriture, mais pas à n’importe quel prix

 

 

Parmi les dernières mesures lâchées par le gouvernement pour éteindre le mouvement des agriculteurs figure la « mise en pause » du plan Ecophyto, censé réduire de 50 % l’usage de pesticides d’ici 2030.

         Le gouvernement a donc été au plus facile pour donner satisfaction aux trusts de la chimie qui produisent les pesticides, et aux grandes exploitations qui en usent et abusent. Quant aux petits exploitants et aux ouvriers agricoles, ils continueront à risquer leur santé et à survivre sous le joug du capitalisme des champs. (J’ai toujours en tête la mort de notre ami Jean-Marie Albaret, producteur de cerises dans la vallée du Tarn décédé d’une maladie dégénérative du cerveau). DM

 

samedi 3 février 2024

Consommation, agroalimentaire, grandes surfaces : unis pour nous faire les poches

 

Défenseurs du pouvoir d’achat… de leur classe

 

 

Les négociations sur les prix de vente entre industriels de l’agroalimentaire et grandes surfaces se sont terminées sur… une nouvelle hausse pour les consommateurs. Elle se situera en moyenne autour de 3 %, alors que les cours mondiaux de bien des matières premières agricoles sont en baisse.

         Les profits seront au rendez-vous pour ces grands groupes, qui se présentent tous comme défenseurs du pouvoir d’achat, mais qui se battent surtout pour s’attribuer la plus grosse part du gâteau. L’addition, elle, est toujours pour les petits, qu’il s’agisse des agriculteurs qui ne peuvent vivre dignement de leur travail ou des consommateurs obligés de se serrer la ceinture.

vendredi 2 février 2024

Les agriculteurs en colère : dans la jungle capitaliste

Les agriculteurs en colère : dans la jungle capitaliste

31 Janvier 2024

Malgré l’annulation de la hausse sur le GNR, la mobilisation des agriculteurs s’est poursuivie. Les vagues promesse n’ont pas suffi à calmer leur colère.

Dénonçant la « concurrence déloyale » des produits importés et les « normes trop restrictives », dans la Drôme et vers Nîmes, des agriculteurs ont arrêté des camions immatriculés à l’étranger et déversé sur la chaussée des produits alimentaires provenant d’Espagne, de Belgique, de Pologne.

La concurrence fait partie intégrante du marché capitaliste, elle existe entre tous, à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières, et elle profite d’abord aux plus gros. Dans ce marché mondial, les capitalistes de l’agroalimentaire vont chercher les produits là où ça leur rapporte le plus. Ils font pression sur les agriculteurs des différents pays pour maintenir les prix les plus bas possibles. Aucun État ne les empêchera d’agir de la sorte car tous sont à leur service.

Les mêmes grands patrons agricoles qui dénoncent cette concurrence ne se gênent pas pour en tirer des bénéfices. En 2014, alors que des agriculteurs de la FNSEA protestaient contre un arrivage massif de poulets brésiliens, ils découvrirent que l’entreprise importatrice appartenait au groupe agroalimentaire Avril, dont Xavier Beulin, le patron de la FNSEA de l’époque, était aussi le président.

Ils ne se gênent pas non plus pour exporter leurs productions un peu partout dans le monde. En 2022, la France a exporté pour plus de 84 milliards d’euros de produits agricoles et agroalimentaires, essentiellement des céréales, du vin et des produits laitiers, ce qui la place au 6e rang mondial. Le premier pays où les produits agricoles français sont exportés est l’Allemagne, où les agriculteurs se plaignent eux aussi des produits étrangers.

Dans cette jungle capitaliste où les petits agriculteurs n’ont ni la puissance du capital ni le soutien de leur État, ils sont les éternels perdants. Ils s’accrochent souvent à leur propriété, à leur statut de petit entrepreneur, d’autant plus fort qu’ils risquent à tout moment de les perdre. Mais cette société capitaliste les broie comme elle broie les prolétaires.

La seule issue pour eux, serait dans une lutte commune avec l’ensemble des travailleurs pour renverser le système capitaliste. Il pourrait en sortir une société où la production de nourriture serait organisée pour satisfaire les besoins de tous, tout en se souciant de préserver les ressources naturelles et la santé des travailleurs.

                                                        Charles Legoda (Lutte ouvrière n°2896)

GNR : Gazole Non Routier

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui vendredi 2 février : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 3 février : de 10 h. à 10 h.30, marché des Coteaux ;

-de 10 h30 à midi, centre commercial cité Joliot-Curie ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 4 février, de 10 h15 à 10 h55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h à midi au marché Héloïse ;

-Lundi 5 février : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 7 février : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 

N’oubliez pas maintenant de réserver votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Parlez-en autour de vous. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.