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samedi 3 février 2024

Médecine du travail : pressions patronales

Un médecin qui fait son boulot n’est jamais l’ami du patronat

 

 

Un médecin du travail du BTP d'Île-de-France, militant à la CGT, vient de se voir interdire d'exercer pendant un an par l'Ordre des médecins. Un employeur avait déposé plainte, jugeant que ce médecin déclarait inaptes trop de salariés.

         Dans certains secteurs, il n’y a qu’un médecin du travail pour 4 000 salariés. Autant dire que les employeurs ont plutôt les coudées franches pour faire passer sous le tapis les maladies et les accidents liés à l’exploitation. Et quand cela ne suffit pas, ils peuvent apparemment compter sur l’Ordre des médecins pour se débarrasser des gêneurs.

 

 

mercredi 31 janvier 2024

Santé au travail, silicose : le risque de silicose toujours présent pour près d’un million de travailleurs

 

Le capitalisme continue d’étouffer les travailleurs

 


Santé publique France vient d’annoncer que 975 000 travailleurs respirent de la silice dans les ateliers ou sur les chantiers avec le risque de développer une silicose. Au 20e siècle, elle a tué 100 000 mineurs, sans compter les travailleurs immigrés retournés malades au pays et jamais recensés. Avec la fermeture des mines de charbon en France, on considérait que l’hécatombe y était terminée, mais elle continue.

         Comme au temps de Germinal, le capitalisme prospère avec la peau et les poumons des travailleurs. 

vendredi 8 décembre 2023

Accidents du travail. Sécurité au travail à l’Arsenal de Lorient : aucune raison de compter sur eux

 

Pour défendre notre vie, ne comptons que sur nous-mêmes

 

 

A l'Arsenal de Lorient, Naval Group a mis en place depuis presqu’un an une « cellule de prévention » chargée de faire des propositions pour éviter les accidents.

         Vu sa composition (DRH et responsables de services, entre autres), ce n'est pas cette cellule qui va contribuer à réduire le nombre d’accidents : ce sont eux qui fixent les délais de livraison, ce sont eux qui décident des heures supplémentaires et ce sont encore eux qui décident des horaires de travail.

         Attendre de cette cellule une baisse des accidents ? Autant aller brûler un cierge à Sainte-Anne d’Auray…