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dimanche 1 mai 2022

Mélenchon : troisième tour de manège. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière

Mélenchon : troisième tour de manège

27 Avril 2022

Mélenchon appelle les électeurs de gauche à le propulser Premier ministre de Macron par un vote majoritaire aux législatives de juin. Cette politique, qui a été celle du PS et du PC depuis plusieurs décennies, est un piège pour la classe ouvrière.

Même si Mélenchon cherche à donner à l’Union populaire une apparence radicale, il n’est pas plus crédible que Mitterrand, son modèle, affirmant en 1971 : « Celui qui n’accepte pas la rupture avec la société capitaliste (...) ne peut pas être adhérent du Parti socialiste. »

À l’époque, Mitterrand avait obtenu des dirigeants du PC qu’ils mobilisent leurs militants pour faire campagne pour lui, lui permettant sa victoire en 1981. Le résultat a été désastreux pour la classe ouvrière. Dès 1983, la gauche au pouvoir tournait le dos à toutes ses promesses, bloquant les salaires, licenciant des dizaines de milliers de travailleurs, notamment dans la sidérurgie et la téléphonie. Elle démoralisa ainsi profondément les militants et les électeurs du PS et du PC, favorisant la montée des idées réactionnaires, désorientant les travailleurs, au point qu’une partie d’entre eux en est arrivée à voter pour l’extrême droite.

Les cohabitations ont aussi été testées. La dernière en date est celle entre Chirac, dans le rôle du président, et Jospin dans celui du Premier ministre d’un gouvernement de « gauche plurielle », entre 1997 et 2002. C’est précisément à la fin de cette cohabitation que l’extrême droite parvint pour la première fois au second tour de l’élection présidentielle, en la personne de Le Pen père.

Mélenchon affirme que les législatives peuvent permettre de « battre Macron » et de « choisir un autre chemin ». Mais, encore une fois, il trompe les travailleurs en essayant de leur faire croire que leur sort dépend des politiciens au gouvernement, alors que la réalité du pouvoir appartient à la grande bourgeoisie qui domine toute la société.

Par ailleurs, comment croire qu’on aura une Assemblée nationale composée pour moitié de députés Union populaire ? D’une part, le mode de scrutin des législatives et le calendrier électoral ont été conçus de façon à favoriser les partis qui se partagent le pouvoir. De plus, si l’Assemblée reflétait fidèlement les rapports de force électoraux, elle serait aujourd’hui très majoritairement de droite. Mélenchon le sait. En réalité, son objectif n’est pas de s’installer à Matignon, mais d’augmenter le nombre de députés de LFI, et d’asseoir la domination de son parti à gauche.

Dans un monde qui s’enfonce de crise en crise à une échelle planétaire, les travailleurs conscients n’ont pas à placer leurs espoirs dans l’élection de députés. Le seul espoir réaliste tient dans leur capacité à se mobiliser pour renverser le pouvoir des capitalistes.

                                       Thomas Baumer (Lutte ouvrière n°2804)


 

vendredi 22 avril 2022

Mélenchon, marchand d’illusions, le dernier actuellement sur la place

 

Les travailleurs ne peuvent compter que sur leurs luttes

Allô maman bobo...
 

Mélenchon vient de demander aux Français de « l’élire Premier ministre » en votant pour ses partisans aux élections législatives. S’il disposait d’une majorité à l’Assemblée nationale, explique-t-il, il pourrait ainsi s'installer à Matignon et appliquer son programme, quel que soit le président. Un scénario bien peu probable qui lui sert surtout à assurer son OPA sur la gauche en se posant comme son rassembleur. Et, de toute façon, il se garde bien d’expliquer comment il imposerait à la bourgeoisie la moindre mesure à laquelle elle serait hostile.

         Pour se défendre et faire prévaloir leurs intérêts, les travailleurs n’ont rien à attendre des marchands d’illusions comme Mélenchon et ne peuvent compter que sur leurs propres luttes.

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2803 et Lutte de classe (2,5 euros) n°223 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui vendredi 22 avril, de 15 h.40 à 16 h.40, au marché du Val-Nord ;

Et de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 23 avril, de 10 h. à 10 h.30 au marché des Coteaux,

 Et de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-dimanche 24 avril, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre,

Et de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-lundi 25 avril, de 18 à 19 heures au centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;

-mercredi 27 avril, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

         Et maintenant surtout, on achète sa vignette d’entrée à 15 euros pour les 3 jours (25 euros sur place). C’est gratuit pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.

Pour l’achat des vignettes, Dominique 0699499864    MDommarie@aol.com      (Chèque à l’ordre de D. Mariette, ou en espèces).

         Nous prévoyons un car gratuit le dimanche 29 mai, départ unique 9 heures, retour 20 heures.

samedi 16 avril 2022

Mélenchon : les calculs de LFI et les intérêts des travailleurs. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

 Mélenchon : les calculs de LFI et les intérêts des travailleurs

13 Avril 2022

Avec 7,7 millions de voix et 21,95 % des suffrages, il a manqué 500 000 voix à Jean-Luc Mélenchon pour accéder au deuxième tour. Si cette troisième place suscite de l’amertume chez beaucoup de ses électeurs, les cadres de LFI savouraient cette défaite quasiment comme une victoire, car elle impose Mélenchon et ses lieutenants en tête de la gauche.

Mélenchon a gagné 740 000 voix par rapport à 2017, malgré les 800 000 voix de Roussel, candidat du PCF qui n’était pas présent il y a cinq ans. Ses résultats dans des villes comme Toulouse ou Grenoble montrent qu’il a réussi à prendre des voix au PS et à EELV et qu’il a récupéré une partie des électeurs populaires déçus de Macron. Son résultat en Seine-Saint-Denis ou dans les banlieues ouvrières des grandes villes montre qu’il a entraîné beaucoup de travailleurs, notamment issus de l’immigration.

Si des millions d’électeurs populaires, dont beaucoup de jeunes, ont voté Mélenchon pour chasser Macron en refusant Le Pen, les objectifs des dirigeants de LFI dans cette campagne étaient ailleurs. Depuis dix ans, Mélenchon vise à s’imposer au sein de la gauche gouvernementale en laminant le PS et le PCF. Il a fini par y parvenir et ne cachait pas sa joie, le 10 avril au soir, avec les élections législatives en ligne de mire : « Ici est la force. Nous avons devant nous d’autres élections, nous tiendrons notre rang ». Alexis Corbière, député LFI, enfonçait le clou : « On est le noyau dur de quelque chose de fort, je souhaite que cela demeure. » L’avenir proche dira si les notables qui restent au PS et au PCF ou les ambitieux d’EELV se rallieront et se soumettront à Mélenchon pour assurer leur réélection. Les marchandages et les petits calculs ont déjà commencé.

Si un tel regroupement électoral voyait le jour et permettait d’envoyer au Parlement des dizaines de députés de gauche, sous le label de l’Union populaire, les travailleurs, eux, n’auraient rien à en attendre. Ce n’est pas seulement une question de radicalité du discours ou du programme. En son temps, un Mitterrand avait fait des promesses plus radicales qu’un Mélenchon aujourd’hui. Le véritable pouvoir appartient aux propriétaires des grandes entreprises et des banques, pas aux députés, même quand ils sont majoritaires, et pas même au président.

Ce qui a fait la force des partis ouvriers dans le passé, avant que cette force ne soit dévoyée et dilapidée par les années passées à gérer le système capitaliste, c’était le réseau de milliers de militants implantés dans les entreprises et les quartiers. Ce qu’il est urgent de reconstruire aujourd’hui n’est pas une nouvelle union de la gauche derrière Mélenchon ou un autre, mais un parti révolutionnaire. Les travailleurs ont besoin d’un parti conçu, non pour occuper des places dans les institutions, mais pour les aider à mener les luttes quotidiennes qu’ils entament dans les entreprises et à les conduire aussi loin que possible ; un parti composés de femmes et d’hommes conscients qu’il faut renverser le capitalisme et déterminés à mener ce combat jusqu’au bout !

                                                         Xavier LACHAU (Lutte ouvrière n°2802)

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui samedi 16 avril de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-mardi 19 avril de 11 h. à midi devant Monoprix

-mercredi 20 avril, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2802 et Lutte de classe (2,5 euros) n°223 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

         Et maintenant surtout, on achète sa vignette d’entrée à 15 euros pour les 3 jours (25 euros sur place). C’est gratuit pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.

Pour l’achat des vignettes, Dominique 0699499864    MDommarie@aol.com       (Chèque à l’ordre de D. Mariette, ou en espèces).

         Nous prévoyons un car gratuit le dimanche 29 mai, départ unique 9 heures, retour 20 heures.