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vendredi 16 février 2024

SNCF : vive la grève des contrôleurs !

SNCF : vive la grève des contrôleurs !

14 Février 2024

Les contrôleurs SNCF ayant annoncé une grève pour les salaires à partir du 17 février, la réplique médiatique et politique s’est déchaînée.

Les médias, généralement muets sur les conditions de vie des cheminots, se sont aussitôt répandus sur les désagréments des familles retardées pour leur départ en vacances. Plusieurs ont menti sur les salaires des contrôleurs, les traitant une fois de plus de privilégiés et le Premier ministre Attal s’est permis d’affirmer que le « travail est un devoir ». Mais, jusqu’à présent, devoir ou obligation, le travail est le propre des travailleurs, de ceux qui font tout tourner dans ce monde. On ne peut décemment pas parler de travail lorsqu’on s’emploie à calomnier, assis sur sa paye et ses avantages de larbin de la plume, du micro ou de la politique, les prolétaires qui relèvent la tête.

En défendant leurs salaires et leurs conditions de vie, les contrôleurs défendent aussi ceux de tous les travailleurs. Cela leur vaut les injures d’Attal et de ses semblables, défenseurs des seuls qui vivent sans travailler, les exploiteurs.

                                                                            P. G. (Lutte ouvrière n°2898)

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui vendredi 16 février : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 17 février : de 10 h.15 à 10 h.55, devant Monoprix ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-10 h.30 à midi, Centre Cl de la cité Joliot-Curie ;

-Dimanche 18 février, de 10 h15 à 10 h55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h à midi au marché Héloïse ;

-Lundi 19 février : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 21 février : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

Réservez votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Le prix du repas : 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

 

mardi 2 janvier 2024

Argenteuil, Enghien, IDFM 98, un nouveau cours, de l’étonnement, et une disparition

 

Une vraie association, c’est toujours l’engagement de bénévoles

 

Alexandre Laurent

Il y a quelques semaines, un article de la presse locale informait que la radio IDFM98 après quelques soucis financiers repartait d’un bon œil.

         Certes nous souhaitons le meilleur avenir à cette radio née en 1982 à l’époque de la floraison des radios libres. Elle s’appela Radio-Enghien pour devenir bien plus tard IDFM 98…

         Je voulais évoquer cette radio avec un certain nombre de regrets. Mais je voudrais commencer cette brève par l’évocation d’un de ses animateurs de longue date, Alexandre Laurent, qui vient de nous quitter. Avec Alain Blondel il fut longtemps l’animateur d’une émission culturelle régulière, Empreinte.

         La disparition d’Alexandre est concomitante du nouveau cours de la station. Je ne sais pas s’il l’aurait vu d’un bon œil.

         Je suis arrivé par hasard il y a six-sept ans comme animateur de cette émission.

         J’étais venu évoquer le Salon du Livre et des Lecteurs d’Argenteuil (Prochaine édition les 20 et 21  janvier 2024 au lycée Georges Braque de la rue Victoir Puiseux à Argenteuil). Alexandre et Alain me proposèrent alors de venir partager mes parcours de bonnes lectures, ce que je fis régulièrement durant toutes ces années.

         Grand amateur de théâtre, Alexandre savait aussi me donner des références de grands livres qui l’avaient marqué. Très affable, il m’avait en tout cas bien accueilli.

         Pour terminer, j’exprimerai ici quelques regrets.

       Je participai en mai ou juin dernier à ma dernière émission. Puis la confusion s’installa. Mais elle le fit jusqu’à septembre et durant l’automne sans que nous ne soyons informés ni du devenir de l’émission ni de l’antenne elle-même.

         Pourtant, IDFM était et doit l’être encore une association. J’y payais ma cotisation. Mais apparemment cela n’engageait pas ses responsables à tenir informés les adhérents… Bon, allez, au revoir Alexandre, ces moments de radio furent de bons moments qui surent stimuler mes lectures et le contact avec des auditeurs. Merci. Dominique MARIETTE

mercredi 25 octobre 2023

Colombes, Argenteuil, Otis, Moyen-Orient, les mésaventures d’un militant ouvrier de longue date

 

La naïveté certes, mais un souci légitime de faire connaître la vérité

 

Je connais Julien Courteau depuis les années 1990 quand j’ai commencé à fréquenter l’Union Locale CGT d’Argenteuil. Certes vif, mais homme d’engagement et de conviction, Julien a été responsable syndical CGT  chez Otis-Argenteuil avant que ce site industriel y soit démantelé. Il a aujourd’hui 77 ans. C’est une aventure bien singulière qui lui est arrivée il y a une dizaine de jours. Une aventure qui donne une idée de la tension actuelle de divers acteurs de la société, et qui indique que les « droits démocratiques » de chacun sont bien fragiles.

Alors que le Hamas a déclenché les évènements que l’on sait, Julien est écœuré par l’essentiel du traitement médiatique qui en est fait. Il a envie le vendredi 13 octobre d’en discuter pour remettre les évènements davantage en perspective.

         Il raconte :

« Deux jeunes filles sont passée devant mon domicile pendant que je sortais mon véhicule en partant en voiture. Je me suis arrêté à leur hauteur pour leur demander si leurs professeurs d’histoire leur avaient fait un cours sur les évènements qui se passaient en Israël. Celles-ci m’ont répondu non. En conduisant au ralenti à leur hauteur, je leur ai dit qu’il fallait comprendre la situation et que le Hamas avait décidé d’intervenir, car depuis le début de l’année, 70 enfants de Gaza ont été tués ainsi que des terres annexées par Israël et que Gaza allait être rasée et peut-être qu’il fallait leur demander un cours là-dessus. »

Ce que Julien ne savait pas, c’est que le même jour, l’enseignant Dominique Bernard était assassiné à Arras, et que les personnels de l’Éducation étaient particulièrement et légitimement à cran.

Bref, la principale est venue avec les deux collégiennes prendre en photo la plaque d’immatriculation.

         Conséquence,  le lundi 16 octobre, en fin d’après-midi, la police est arrivée, a perquisitionné chez Julien, et l’embarque. Il est mis en  garde à vue et ne ressortira que 17 heures plus tard, sans avoir été assisté d’un avocat, et alors que sa santé est fragile.

         À chacun de juger de cette affaire, et des conséquences morales pour ce vieux militant d’Otis. DM