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mardi 5 janvier 2021

Licenciements : General Electric : PDG : un serviteur grassement payé pour avoir bien licencié

Il prend l’oseille et il se tire

 


Larry Culp, le PDG de General Electric depuis deux ans, devrait empocher un bonus de 47 millions de dollars en cette fin d'année alors que l'entreprise continue de licencier des milliers de salariés dans le monde, notamment à Belfort.

Il a touché un salaire de 25 millions de dollars en 2019. General Electric a tout fait pour le garder. Ainsi de nouvelles clauses très favorables ont été ajoutées à son contrat de travail. Si l'action de GE atteint le seuil de 10 dollars à Wall Street, il empocherait 47 millions de dollars en stock-options. Ce bonus montera à 230 millions de dollars si l'action monte à 17 dollars ou plus.

Le groupe a annoncé au printemps dernier un plan d'économie de 2 milliards de dollars et la suppression de 13 000 postes dans le monde. Sur le site de Belfort, après les 485 licenciements en 2019 dans la partie turbines à gaz, ce sont 240 emplois dans l'entité Steam Power et 89 dans le secteur hydroélectrique qui sont voués à disparaître.

Si les actionnaires sont prêts à payer de telles sommes au PDG, on peut s’imaginer ce que les licenciements leur rapportent.

vendredi 7 août 2020

Courtepaille : 4 000 travailleurs menacés de perdre leur emploi

Leur imposer le maintien des salaires et des emplois

 

La chaîne de restaurants Courtepaille est placée en redressement judiciaire. Le propriétaire, le groupe financier britannique ICG, veut se débarrasser de la chaîne sous prétexte des conséquences de la crise sanitaire. Il fait dépendre le sort de ses 4 000 travailleurs de l'apparition d'un hypothétique repreneur.

Mais entre le groupe de restauration concurrent et les prédateurs de la finance, tous ont l'intention de se débarrasser de tout ou partie des salariés.

ICG est un énorme groupe, qui brasse 45 milliards d'euros d'actifs à travers le monde. Il aurait largement de quoi maintenir les salaires et les emplois. Mais cela, il faudra le lui imposer.

lundi 1 juin 2020

Licenciements et suppressions d’emplois : il faut répartir le travail entre tous ! Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine


Vers une vague de licenciements : le patronat veut tailler dans le vif

27 Mai 2020

En annonçant le confinement Macron avait assuré qu’il n’y aurait ni faillites, ni licenciements, grâce aux subventions distribuées au patronat, directement ou par le biais du chômage partiel. Deux mois après on voit bien qu’il ne s’agissait que de phrases creuses.


Les travailleurs précaires ont perdu leurs contrats depuis deux mois et désespèrent d’en retrouver un. Les saisonniers sont au chômage et les autoentrepreneurs, déclarés ou non, ont rejoint depuis longtemps la foule de ceux qui ont besoin d’aides alimentaires. Les premières faillites, avec la perspective du licenciement de tout le personnel, se sont déclarées dans les enseignes commerciales comme André, NafNaf ou Alinéa. Elles ont été suivies des annonces de licenciements en nombre dans les entreprises liées au tourisme ou au voyage. C’est désormais le tour de l’automobile, avec Renault. Le groupe ne fait qu’ouvrir le bal des grandes entreprises qui ne perdront pas cette occasion de réduire leur personnel. Carrefour en a donné un exemple. Alors que, comme toutes les chaînes d’hypermarché, il a fait de bonnes affaires lors du confinement, le groupe annonce 3 000 suppressions de postes d’ici la fin de l’année.
Tous les commentaires annoncent aussi des licenciements dans les entreprises liées au transport aérien, des faillites dans la sous-traitance automobile, des catastrophes dans la restauration, le commerce de détail, etc. Tout montre que la crise déclenchée par l’épidémie se transforme en crise générale et que le chômage pourrait exploser.
À chaque annonce de licenciements, le patronat et ses nombreux alliés mettront en avant les cas particuliers, les spécificités. Ils le font déjà en dissertant sur les prétendues difficultés propres de Renault, les particularités de l’industrie touristique ou le marché mondial des avions de ligne. Il se trouvera bien sûr des bons apôtres pour proposer tel ou tel plan de relance, pour telle ou telle catégorie ou branche d’industrie. Poser au nom des salariés la question de ce que devraient faire les patrons est inutile : ils chercheront à maintenir leurs profits et ils ne peuvent le faire qu’en sacrifiant les salariés. C’est le système capitaliste en faillite qui tente de perdurer en écrasant la classe travailleuse.
Pour les travailleurs, il n’y a pas plus de solution locale qu’il n’y a de solution individuelle. Les capitalistes se débattent pour leur survie dans cette crise en se battant les uns contre les autres et tous ensemble contre la classe travailleuse. Cette dernière ne peut se défendre que comme un tout, en exigeant que chaque travailleur ait un emploi et un salaire. Et, puisque les responsables de la crise prétendent qu’il n’y a pas assez de travail, il faut les contraindre à le répartir entre tous les bras disponibles.
                                                      Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2704)

dimanche 31 mai 2020

Renault : La mobilisation contre les attaques de Renault est à l’ordre du jour ! MCA – Maubeuge


Tous unis pour répartir le travail entre tous



Renault a annoncé officiellement vendredi 29 mai son plan d’économie de 2 milliards d’euros. Il s’agit bien d’une attaque de grande ampleur, prévoyant la suppression de 15 000 emplois dans le monde, dont 4 600 en France. Il y a le projet de fermer 4 usines en France : Choisy le roi, Dieppe, Fonderies de Bretagne et plus tard, Renault Flins.
         Il est aussi prévu le transfert des activités d’assemblage de MCA à Douai, avec forcément d’importantes suppressions d’emplois à l’usine de Maubeuge où il ne resterait plus que 300 salariés environ.
         Après avoir imposé aux travailleurs des augmentations de cadences, des heures sups, des samedis travaillés, les dirigeants de Renault se préparent à condamner une partie d’entre eux au chômage et à plonger des régions entières dans le marasme pour sauver les profits des actionnaires. C’est inacceptable !
         Aucun emploi ne doit être supprimé, ni sur le site de Maubeuge, ni dans l’ensemble du groupe ! S’il y a moins de travail, il faut le répartir entre tous, avec maintien du salaire. Entre les 5 milliards versés par l’État et les 24 milliards de bénéfices réalisés ces dix dernières années, Renault a les moyens de financer le maintien de tous les emplois et des salaires !
         Dès vendredi, les travailleurs de MCA ont fait grève et la production était à l’arrêt. Des milliers de personnes ont à nouveau manifesté hier. La lutte ne fait que commencer.

Renault, Renault-Choisy, Sanofi, … Répartir le travail entre tous ! Intervention de Josefa Torres, technicienne à Sanofi Vitry, au rassemblement des travailleurs de Renault Choisy

vendredi 29 mai 2020

Renault prépare des milliers de suppressions d’emplois


Aujourd’hui, aucun travailleur ne peut se sentir à l’abri


L'usine Renault de Flins (Yvelines)

Sur 48 000 salariés en France, Renault prévoit d'ores et déjà d'en supprimer 5 000 d'ici 2024 d'après Le Figaro. Que fera l'État, actionnaire à 15% ?
         Rien, comme l'a confirmé à l'avance Bruno Le Maire qui a dit qu'il ne s'opposerait ni aux fermetures de sites ni aux suppressions de postes.
         Pour défendre leur gagne-pain, les salariés de Renault ne pourront compter que sur leur force de travailleurs. Elle est considérable, du fait de leur nombre, de leur place dans l'entreprise, dans l'activité sociale et de la possibilité de s'adresser et de lier leur lutte aux millions de travailleurs menacés comme eux. Et qui, parmi les autres, peut raisonnablement se sentir à l'abri ?

mardi 26 mai 2020

Hertz : les gros actionnaires doivent payer


Pour les actionnaires, seulement un moyen de maintenir… leurs profits



Hertz, géant mondial de la location de véhicules, se déclare en faillite aux États-Unis. Ce n'est pas un écroulement du loueur : « La réorganisation financière fournira à Hertz une voie vers une structure plus robuste qui positionnera au mieux la société à l'avenir », a annoncé son PDG. Hertz avait vu son chiffre d'affaires augmenter en début d'année et la procédure de faillite devrait lui permettre de restructurer sa dette.
         En fait, le milliardaire Carl Icahn, qui possède 39 % des actions de Hertz ne veut pas subir les effets du ralentissement économique. Pour lui, ce sont 20 000 salariés, plus de la moitié des employés, qui doivent en faire les frais en étant licenciés ! Ces gens-là ont un portefeuille à la place du coeur. Pour éviter la catastrophe sociale, pas d'autre choix que de les exproprier.

lundi 24 février 2020

Airbus, truand et licencieur


Aux actionnaires de payer, pas aux salariés



Airbus a annoncé un plan de restructuration de plus de 2 300 postes partout en Europe, dans ses branches Défense et Spatiale.
La société a publié des résultats en déficit pour 2019, alors qu’elle est pourtant confortablement rentable puisque que les bénéfices ont plus que doublés pour atteindre près de 7 milliards d’euros. Même si ces résultats ont été plombés par les amendes qu’elle a dû payer à différents États européens pour faits de corruption.
C’est aux salariés qu’on présente la facture, pas aux actionnaires ! Les dividendes qui leur ont été versés depuis des années devraient servir à maintenir les emplois et les salaires des travailleurs menacés de les perdre.



Demain mardi matin sur France TV Info :  Interview de Nathalie Arthaud
À 07h50

dimanche 26 janvier 2020

C&A : Contre les suppressions d’emplois, prendre sur les profits


30 milliards d’euros permettent de sauver combien d’emplois ?


L'enseigne de prêt-à-porter C&A a annoncé la fermeture de 30 magasins en France pour 2020 avec plus de 200 suppressions d'emplois à la clé. Ces fermetures s’ajoutent aux 14 décidées l'année dernière.
C&A appartient à la famille néerlandaise Brenninkmeijer, dont la fortune dépasse les 30 milliards d'euros.
Largement de quoi maintenir les emplois menacés et les revenus de ceux qui ont permis à ce milliardaire d’amasser ces milliards !

lundi 19 août 2019

General Electric, petit et scandale fondamental


Le capitalisme, le véritable scandale

  

Un lanceur d’alerte vient de dénoncer une fraude dans les comptes financiers de General Electric. Cette révélation a fait chuter l’action de GE de près de 11% à la bourse de New York.
C’est pourtant le fonctionnement habituel du capitalisme où les comptes des entreprises restent dans le plus parfait secret, sans contrôle aucun.
Mais fraude ou pas, bon résultat ou pas, la part distribuée aux actionnaires n’a jamais cessé d’augmenter. Et c’est au nom de cette part des actionnaires que des milliers d’emplois sont supprimés, que des milliers de travailleurs sont réduits à la misère ou que des régions entières sont poussées à devenir des déserts industriels.
Cette situation sous le capitalisme n’est pas considérée comme une fraude. C’est le droit de ces grands groupes d’être des prédateurs pour l’ensemble de la société.
Un système à combattre et à abattre le plus rapidement possible.