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mardi 11 janvier 2022

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 10 janvier 2022

 Du Kazakhstan à la France, une même crise capitaliste

10 janvier 2022

Au Kazakhstan, plus de 160 personnes ont été tuées, pour la plupart par la police qui a ordre de « tirer pour tuer ». Des centaines ont été blessées et 8000 manifestants ont été arrêtés. L’aéroport est fermé et Internet a été suspendu. Les troupes russes se sont déployées en soutien au régime. Les dirigeants kazakhs avaient pourtant pris quelques distances avec Moscou, mais pour réprimer une révolte, les dictateurs sont solidaires. Quant aux puissances occidentales, elles ne feront rien pour empêcher cette répression sanglante. Le régime a de nombreux amis en Occident, en particulier en France, à laquelle il vend de l’uranium et du pétrole, achète des locomotives et des hélicoptères de combat.

Derrière la révolte au Kazakhstan, où le salaire moyen est de 500 euros mensuels, et bien moins dans les classes populaires, il y a d’abord la hausse du prix du carburant, que les autorités ont récemment déplafonné, hausse qui s’ajoute à celle des prix alimentaires. Le pays est pourtant un des plus riches en hydrocarbures. Mais dans le monde capitaliste, il est fréquent que les travailleurs ne puissent même pas jouir de ce qu’ils produisent au quotidien.

En Europe aussi, les prix sont à la hausse, de 5 % officiellement en France, et de bien plus pour les classes populaires. Les prix de l’énergie ont augmenté de 23 % en un an, ceux du gaz de 50 à 60 %, et nombreux sont ceux qui ne peuvent se chauffer correctement. Les prix de l’alimentation, notamment les produits de première nécessité, comme le sucre, les pâtes, les œufs, les fruits ou les légumes, augmentent, contraignant des familles ou des étudiants à recourir à l’aide alimentaire. Et malheur à qui doit s’acheter une voiture…

La faute à la pandémie, comme le gouvernement voudrait nous le faire croire ? La faute, surtout, à ceux qui fixent les prix : les capitalistes et les marchés. Il suffit d’observer les résultats financiers pour comprendre. En 2021, alors que la population subissait la crise sanitaire, les confinements, les couvre-feux et la précarité généralisée, l’indice boursier CAC 40 a battu de nouveaux records. Ses entreprises ont engrangé des bénéfices inédits, plus de 100 milliards d’euros. Si les patrimoines des milliardaires ont enflé, c’est parce que le niveau de vie des classes populaires s’est dégradé. Si 100 000 lits d’hôpital ont été fermés en 30 ans, si les établissements sont aujourd'hui exsangues et déprogramment des interventions pourtant essentielles, c’est parce que l’État a réservé l’argent public aux capitalistes.

Le gouvernement se gargarise en parlant de la reprise. Mais celle-ci ne concerne pas le monde du travail ! La crise sanitaire qui a causé tant de souffrances dans la population s’est greffée sur une crise économique et sociale qui s’aggrave, et dont le pire est peut-être à venir. C’est ce que nous montrent les événements du Kazakhstan.

Mais l’histoire n’est pas écrite. Les travailleurs peuvent refuser de subir cette nouvelle offensive des classes riches. Pour préserver le niveau de vie des classes populaires, il faut des augmentations massives des salaires. Dans la grande distribution, l’agroalimentaire et dans d’autres secteurs, des travailleurs ont mené des grèves sur les salaires. Ils montrent la voie à suivre. Aucun salaire ne doit être inférieur à 2000 euros net, et les salaires doivent être indexés sur les prix

Le chômage frappe 3,5 millions de personnes, et en même temps, des millions de travailleurs sont débordés, s’échinent au travail, subissent des cadences insupportables. Il faut embaucher massivement, répartir le travail entre tous sans perte de salaire, et prendre sur les profits capitalistes pour cela.

Les travailleurs ne peuvent plus accepter que les entreprises capitalistes exercent leur loi, fixent leur prix et leurs marges. Contrôler les comptes des firmes de la pharmacie, de l’énergie, de la grande distribution et des autres secteurs, c’est une nécessité vitale pour le monde du travail. Et si ces entreprises renâclent, il faut les exproprier et les placer sous le contrôle de la collectivité. Si la loi du profit privé échoue à permettre à toutes et à tous de vivre dignement, il faut s’en débarrasser.

Cela est difficile ? Assurément. Pour chacun de ces objectifs, il faudra que le monde du travail mène des grèves massives et des combats collectifs. Face à cette offensive de classes riches insatiables, il faut préparer la riposte de tous les travailleurs.  C’est pour le dire, pour défendre ces idées, que je suis candidate à l’élection présidentielle.

                                                                              Nathalie Arthaud

 

Manifestation des personnels de santé mais aussi d’autres secteurs

Mardi 11 janvier

Départ à 13 heures 30 métro Port-Royal

 

Les prochaines permanences

-demain mercredi 12 janvier, de 11 h. à 11 h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2788, et Lutte de classe (2,5 euros) n°220 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

 Samedi 12 février

Meeting avec Nathalie ARTHAUD

Paris  (Paris)

À 15h00

Salle de la Mutualité, 24 rue Saint Victor, Paris 5e

                                                                             Entrée libre

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.

vendredi 7 janvier 2022

Kazakhstan : la population face à la répression

 

Lutte de classe au Kazakhstan

 


 

Les manifestations qui avaient commencé pour contester la hausse des prix de l’énergie se sont rapidement transformées en contestation politique de la dictature.

Au soir du 5 janvier, le président actuel, Tokaiev, a pris la tête du conseil de sécurité, à la place de l'ancien président dictateur Nazarbaiev. Il a demandé et obtenu le soutien des autorités russes. Le chef de la police a annoncé que ses troupes ont tué des dizaines de manifestants qui attaquaient les bâtiments publics dans la nuit.

Internet ayant été coupé, les informations sont très limitées. Il est cependant clair que la dictature a choisi de réprimer y compris dans le sang. Mais rien ne dit encore qu'elle l'emportera face à une population qui a marqué des points il y a quelques jours en obligeant le gouvernement à revoir, en tout cas partiellement, les hausses du prix du gaz dans l’ouest pétrolier du pays.

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui vendredi 7 janvier, de 10 h.15 à 10 h.45 marché Héloïse ;

-de  10 h. 50 à 11 h.20 devant l’Intermarché du centre ;

-de 15 h.45 à 16 h.45, marché du Val-Nord ;

-de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 8 janvier, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

-de 11 heures à midi, centre commercial Joliot-Curie ;

-de 11 h. à midi marché de la Colonie ;

-lundi 10 janvier, de 18 à 18 h.45, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;

-mercredi 12 janvier, de 11 h. à 11 h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2788, et Lutte de classe (2,5 euros) n°220 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

 Samedi 12 février

Meeting avec Nathalie ARTHAUD

Paris  (Paris)

À 15h00

Salle de la Mutualité, 24 rue Saint Victor, Paris 5e

                                                                             Entrée libre

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.