Argenteuil et ses habitants ne doivent pas connaître la réalisation de ce genre de projet désastreux

 

Un échec magistral à ne pas dupliquer

                                                   

 

                                                       Photo du reportage

Au sein du Comité Jean Vilar de défense de l’espace du même nom, l’un de ses membres suit tout particulièrement la question de la présence de Fiminco à Romainville en Seine-Saint-Denis. Si ce promoteur semble y connaître des perspectives heureuses sur le plan de la spéculation financière, il n’en va incontestablement pas de même pour une de ses réalisations dont il se vantait il n’y a pas si longtemps :  « Le Paddock Paris Est » de Romainville, ouvert il y a moins de trois ans, et annoncé sur internet comme « Centre commercial vaste et raffiné avec des magasins d'usine de vêtements de marques et plusieurs restaurants. »

         Ces jours derniers, ce militant du Comité Jean Vilar s’y est rendu, et ce qu’il y a trouvé est encore pire à ce qu’il s’attendait à y trouver à partir des échos alarmistes que la presse en a donnés ces derniers mois. Il ne reste plus que moins d’une dizaine de magasins ouverts sur les près de 90 commerces en place à l’origine du centre commercial.

         Ce n’est pas le seul exemple de centre commercial déserté. Aux portes de Paris pourtant, le Millénaire d’Aubervilliers en est un autre exemple, et non des moindres.

         Mais l’exemple de celui de Romainville concerne directement les habitants d’Argenteuil. Son propriétaire, le promoteur Fiminco est celui que les édiles d’Argenteuil veulent leur imposer à l’emplacement de l’espace Jean Vilar sous forme d’un projet désastreux. Veulent-ils vraiment reproduire l’échec de celui de Romainville ?

         Oui, il est vraiment temps de remiser ce projet dans les cartons des projets abandonnés. DM

 

Argenteuil, des promoteurs avides pas seulement à l’encontre des « petits » mais surtout du gros fretin

 

S’intéresser au « secret Fiminco »

 

C'est si grand, ce serait si bon. Petit calcul...
 

Le quotidien Le Parisien a porté avant-hier mercredi son regard sur les méthodes des promoteurs à l’encontre des propriétaires, petits en l’occurrence, pour qu’alléchés par des promesses mirobolantes, ils vendent leurs biens. Le but des promoteurs étant de trouver des parcelles mitoyennes, de raser les pavillons, et de construire des résidences qui rapportent bonbon.

         Comme on aimerait que le même quotidien se penche, pardon, porte son regard plus haut, du côté cette fois des relations entre les édiles, de banlieue ou d’ailleurs, et les gros poissons de la « promotion » qui dans le secret font leurs petites affaires à un tout autre niveau.

         Certes, tout cela est secret. À Argenteuil, même des membres de la municipalité avouent être complètement laissés à l’écart de ce qu’il en est au niveau des relations entre la municipalité et les promoteurs. Ce genre de discussions se mènent en très petit cercle où le silence est d’or.

         Alors, une enquête du Parisien avec le fameux Fiminco s’impose. DM