Atsem à Argenteuil, Asem à Rennes, les mêmes problèmes créés par les notables malades de la gestionnite

Partout la seule réponse sera la colère

 

 

Suite à l'annonce surprise de la suppression du pool itinérant (personnel remplaçant) des agents spécialisés des écoles maternelles (Asem) de la ville de Rennes, leur réaction ne s'est pas fait attendre. Une centaine d'Asem sur environ 250 employées dans les maternelles s'est rassemblée jeudi 25 mai devant la mairie avant de défiler derrière une banderole " les Asem ne sont pas des pions" dans les rues de la ville.

         Déjà en sous-effectif, elles ne veulent pas de cette suppression qui va dégrader leurs conditions de travail, et elles comptent bien continuer le combat. Elles ont prévu de se mobiliser les mardis et jeudis. Jeudi 1er juin, à l'appel de l'intersyndicale regroupant tous les syndicats de la ville, sont déjà annoncés un rassemblement devant la direction de l'éducation et de l'enfance et une assemblée générale.

 

Argenteuil, éducation, « Cité éducative », loin des véritables exigences pour une dynamique éducative

 

Un label, surtout label histoire pour les crédules

 

La municipalité proclame Argenteuil : « La plus grande cité éducative du pays » suite à la grande messe de jeudi dernier sur le sujet.

         « Cité éducative » est le nouveau label gouvernemental censé résoudre le problème de la formation des jeunes jusqu’à 25 ans. Il y aurait pour Argenteuil plus de 6 millions sur quatre ans à la clé.

         Nous laissons aux crédules le soin d’y croire.

         Nous le répétons ici, ce serait à l’État d’assurer les moyens pour permettre une éducation de qualité pour tous. Mais en dehors d’une révolution sociale, inégalités sociales et inégalités spatiales se conjugueront pour y faire obstacle.

         La municipalité pourrait au moins répondre à deux exigences : anticiper la construction des écoles nécessaires face à spéculation immobilière. Et offrir à tous les enfants de maternelle, une ATSEM par classe, et que ces dernières travaillent dans des conditions normales et non pas qu’elles les conduisent comme actuellement à l’épuisement. DM

Argenteuil, ATSEM, la seule perspective maintenant, c’est la grève

 

Une nécessité. Il reste à l’organiser pour gagner

 

Certainement pas à Argenteuil

Ce n’est pas nouveau, mais le point de rupture est atteint chez les ATSEM des écoles maternelles d’Argenteuil. Usure, la santé qui en prend un sacré coup, fatigue, non remplacement, déplacement d’office au pied levé d’une école à une autre pour boucher les trous, et parfois d’un bout de la Ville à un autre. Les ATSEM sont dans un état après un mois et demi de classe qu’elles atteignent habituellement au bout d’un trimestre, avec aujourd’hui un nombre d’arrêts-maladie record.

         La seule voie maintenant pour ne pas poursuivre dans cette voie et pour que cela change vraiment est la grève.

         Dernièrement, à Versailles et à Tours, le mouvement de grève d’ATSEM a permis des embauches. Ce qui a été possible dans ces deux villes l’est également à Argenteuil.

         Ce ne sont pas seulement les embauches pour des postes fixes et des postes de remplacement qui sont nécessaires. Il faut revoir également les horaires déments subis par les personnels. En avant ! DM