jeudi 20 octobre 2016

Argenteuil, l'Ecole en crise, des édiles contre l'Ecole pour tous



Des moyens pour l’Ecole pour tous, pas pour les capitalistes

Les édiles d’Argenteuil et le maire en premier lieu ont fait des déclarations suite à l’agression ignoble dont a été victime lundi un enseignant d’une école primaire de la ville. Ils ont marqué leur solidarité et réclamé que les auteurs de ces actes lâches soient punis. C’est bien la moindre des choses qu’ils pouvaient faire.
         Mais dans la montée de la violence, de l’inculture d’une fraction de la jeunesse, dans le fait que le parcours de jeunes et de moins jeunes aboutisse à de telles violences, ils ont une part de responsabilité certes indirecte mais bien réelle.
         De 1993 à 2012, avec une interruption de cinq ans, le maire d’Argenteuil a été député. Il a soutenu sans coup férir les politiques qui ont permis que les grands groupes capitalistes licencient comme ils l’entendaient. De 2007 à 2012, G Mothron a soutenu sans critique la politique de Sarkozy de suppressions massives de postes d’enseignants et d’agents de l’Education nationale.
         L’ « échec scolaire », foyer de l’inculture et de la violence qui débouche sur le chômage et la marginalisation sociale, ne tombe pas du ciel. Il est comme nous le disions hier le symptôme d’une société profondément malade.
         Comme maire, G. Mothron est parti en guerre contre l’école maternelle en s’en prenant au personnel municipal « ATSEM » qui contribue à ce que la vie des classes soit bénéfique aux enfants. Et nous nous étonnons d’être peu nombreux pour clamer qu’il faut que cela cesse, que, pour l’avenir des enfants et de la société, l’école maternelle est un élément essentiel.
         Dénoncer les agressions d’enseignants comme de toute personne, c’est la moindre des choses que l’on puisse faire. Mais cela ne coûte rien.
         Mais il faut surtout agir contre tous les fléaux que nous dénoncions hier et qui rongent la société, aggravant la violence dans la société et mettant une fraction importante de la jeunesse sur des chemins sans issue pour elle et pour toute la société.
         Quant à son adversaire mais peut-être nouvel ami, P. Doucet, comme député, il est muet sur cette question vitale de l’Ecole. Il vote seulement la politique sombre de ses chefs, Hollande et Valls, en la matière.

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