Sanctions. Interception d'un bateau de commerce russe dans la Manche. La guerre des images ?

On ne marche pas !

 

 

La presse a annoncé fièrement qu'un navire sous pavillon russe a été arrêté par la douane au départ de Rouen, samedi 26 février. Transportant des véhicules vers Saint-Pétersbourg, il appartiendrait à une entreprise russe visée par les sanctions prises par l’UE contre Moscou.

         L'interception du Baltic Leader, acte "symbolique" marque "le début de la guerre des images", estime l'avocat Olivier Dorgans, spécialiste des sanctions internationales. Autant dire clairement que cela ne gênera en rien le régime russe, mais la publicité qui en est faite ici est destinée à nous mettre en condition : la guerre en Ukraine aura des répercussions qui exigeront que nous fassions des sacrifices. Autrement dit soyez prêts à accepter d'être plus pauvres pour que les capitalistes occidentaux puissent continuer à faire leurs affaires.

         Pas question : cette guerre n'est pas la nôtre, nous n'avons aucune raison d'accepter cela.

 

Argenteuil, notre dame fraternelle à la trottinette maintenant dans le jardin de notre souvenir

Les obsèques de Liliane ont eu lieu hier. Il y eut d’abord la cérémonie au crématorium, en présence de sa famille mais aussi de sa famille élargie de ses ami(e)s de cœur. Il y eut ensuite un autre moment de réconfort commun à l’espace Mandela qu’elle fréquenta souvent où chacun a pu exprimer le lien qui était le sien avec Liliane.

         Ces deux rencontres furent des moments affectueux comme Liliane l’était. Des temps rares dans ce monde difficile.

         « Merci à toi Liliane pour tout ce que tu fis pour les « Sans-papier ». Merci pour ton action pour garder la mémoire de l’horreur. Merci d’avoir été de ceux qui considèrent que le mur entre les Palestiniens et les Israéliens finira bien par être brisé. Merci pour tes gestes de réconfort, ta main que tu promenais dans le dos de qui avait besoin d’être réconforté. Merci pour nos petits cafés que l’on prenait au marché Héloïse. Tu t’asseyais sur ta trottinette, mais face au soleil. Ce bon soleil qui réchauffe ».

 

 

Argenteuil, transports, quand cela déraille pour les autobus

Attends le bus numéro 8 désespérément

 

 

Une proche de Lutte ouvrière nous a évoqué les mésaventures qu’elle connaît pour se rendre du centre d’Argenteuil dans le quartier du Val-d’Argenteuil-Nord. Elle utilise pour cela le bus numéro 8 de TVO, pardon Kéolis dorénavant. Mais régulièrement, elle ne peut pas l’utiliser. Soit le bus bus a été « dévié » à cause des embouteillages, soit il a été purement et simplement supprimé. Et lorsque l’on dit « un bus », cela peut-être plusieurs à la suite. Quant aux panneaux numériques censés informer précisément les voyageurs des horaires, il ne faut surtout pas leur faire confiance…

         Les quartiers se trouvent à Argenteuil extrêmement séparés les uns des autres. Les moyens de transport en commun sont censés aider à surmonter cette difficulté. Encore faut-il qu’ils fonctionnent correctement, ce qui n’est donc pas le cas dans la réalité, en tout cas pas à ce jour.

         Des grandes manœuvres au sein de l’univers des transports de voyageurs ont lieu actuellement en Ile de France. Ainsi les bus de l’ex-TVO desservant Argenteuil sont passés depuis le 1^er janvier de Transdev à Kéolis, la filiale de la SNCF.

         Cela a des conséquences désastreuses pour les voyageurs mais aussi pour les conducteurs. À eux de s’unir pour les supprimer au plus vite. DM