Les fascistes contre les enseignants
Parmi les
victimes, le grand écrivain Mouloud Feraoun
Les centres sociaux éducatifs
(CSE) d'Algérie furent fondés en 1955 par Germaine Tillion. Destinés à lutter
contre l’effroyable déficit de scolarisation des enfants d’origine « indigène
», leur objectif était de fournir un enseignement de base en arabe et en
français, ainsi qu'une formation professionnelle. Très rapidement, ils ne
furent pas en odeur de sainteté pour les autorités militaires qui les accusèrent
d'être noyautés par les mouvements insurrectionnels. Le 15 mars 1962, six
dirigeants de ces centres étaient réunis au centre social de Château-Royal dans
la commune d'El-Biar, près d'Alger. À 10 h 45 un commando de l’OAS les fit
sortir du bâtiment. Ces enseignants furent alignés contre un mur de la cour et
abattus à l'arme automatique.
Les victimes étaient :
• Marcel
Basset, directeur du Centre de formation de l'éducation de base à Tixeraïne
(CSE d'Algérie) ;
• Robert
Eymard, ancien instituteur et chef du bureau d'études pédagogiques aux CSE ;
• Mouloud
Feraoun, directeur adjoint au chef de service des CSE, ancien instituteur et
écrivain ;
• Ali
Hammoutène, inspecteur de l'Éducation nationale, directeur adjoint aux CSE et
ancien instituteur ;
• Max
Marchand (né en 1911), inspecteur d'académie, chef de service aux CSE et ancien
instituteur ;
• Salah
Ould Aoudia, ancien instituteur et inspecteur des centres de la région Alger
Est.
(D’après Wikipédia que je remercie)