samedi 30 mars 2019

Alertez les bébés ! Pour les professionnels, c’est fait !


Alertez les bébés ! Pour les professionnels, c’est fait !



Des milliers de travailleurs employés dans les crèches du pays ont fait grève jeudi et manifesté contre la réforme projetée par le gouvernement.
Sous couvert de "simplification des normes", ce projet envisage en fait d'autoriser l'augmentation du nombre de bébés pour un même effectif en personnel, en même temps que la surface minimale des locaux imposés serait revue à la baisse.
Les salariés de la petite enfance dénoncent leurs conditions de travail et de rémunération insuffisantes, et ils protestent contre la régression qui se prépare. On les comprend.

Lidl à Argenteuil-Orgemont : l’occasion d’une nouvelle sortie à l’emporte-pièce du maire


Le maire d’Argenteuil serait-il du carré des derniers staliniens ?

 
Affiche de Mai 68

Lors de la réunion de mercredi à la Maison de quartier d’Orgemont à propos de l’implantation d’un magasin Lidl à l’angle de la rue du Clos des Moines et de l’avenue de Stalingrad (sujet sur lequel nous reviendrons), il a fallu que le maire d’Argenteuil s’en prenne à une habitante connue du quartier d’Orgemont en la traitant de « gauchiste ».
         Toujours très délicat mais tout aussi approximatif, Georges Mothron, militant de la droite locale a dû, sans le savoir, être imprégné de l’histoire stalinienne de la Ville durant sa jeunesse et son âge mur.
         Loin de ce que pouvait dire Lenine sur le sujet, ce terme de « gauchiste » a surtout été véhiculé par le PCF après Mai 68 à l’encontre de ses contestataires communistes dont nous fûmes et dont nous sommes restés.
         En attendant, spécialiste des formules à l’emporte-pièce, l’édile utilise donc le terme en n’en maîtrisant pas le sens. Loin de recevoir cela comme une insulte, la personne visée, quant à elle, a dû sourire d’un tel contre-sens.

Dominique MARIETTE, « gauchiste » maintenu, puisque l’on nous appelait « gauchistes »

Argenteuil, Défense de Jean Vilar, Sauvegarde de L’île Héloïse, enquêtes publiques


     Dernier jour pour les enquêtes publiques, mais pas pour le combat pour la sauvegarde de L’île Héloïse

Lu sur Facebook sur la page « Comité Jean Vilar ». Pour information

Position de l'AMAP d'Argenteuil sur le projet Héloïse

L’AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) Le Panier d’Argenteuil est une association dont l’objectif est de préserver l’existence et la continuité des fermes de proximité dans une logique d’agriculture durable.

Notre association est opposée au projet de construction d’un grand complexe commercial, de loisirs et d’habitation sur l’île Héloïse. Et ce pour plusieurs raisons :

- La végétation présente sur le parking et le petit parc de l’actuelle salle Jean Vilar est un petit « poumon vert » pour cet espace. Le projet prévoit la perte d’au moins 60 arbres et la réduction de la trame bleue qui permet une continuité écologique le long de la Seine en reliant des réservoirs de biodiversité par des corridors écologiques. De plus, ces arbres absorbent une partie du trop-plein d’eau, ce qui limite beaucoup le risque d’inondation de la zone.

- La reconquête des berges de Seine est réclamée depuis fort longtemps par les Argenteuillais. La préservation de cet espace écologique est par ailleurs indispensable pour le quartier des bords de Seine qui ne dispose pas de vaste espace de détente, d'où les demandes récurrentes et pressantes de reconquête des berges de Seine. Le projet présente une gigantesque barrière de béton qui va définitivement couper le centre ville d’Argenteuil des berges de la Seine.

- Il existe déjà un lieu de consommation et de commerces tout proche (centre commercial Côté Seine) ainsi qu’un immense marché où les Argenteuillais peuvent faire des achats directement auprès des producteurs. Un nouveau lieu commercial n’aurait pas de sens et entrainerait une accélération du déclin des commerces avoisinants et des pertes d’emplois.

- Un lieu de grande consommation (loisirs et commerces) engendrera forcément un surcroît de trafic automobile ainsi que plus de camions (livraisons des marchandises). Ce qui créera deux types de pollution nuisibles à la santé des riverains : une pollution atmosphérique et une pollution sonore.

Le site présente pourtant un véritable potentiel paysager unique à Argenteuil. Un autre projet peut s’envisager avec des espaces de loisirs ouverts et paysagés, pensés à l'échelle humaine dans un esprit convivial et multiculturel, en lien direct à l'environnement naturel et le passé artistique impressionniste de la ville.

Nous souhaitons donc un nouveau projet en ce sens qui préserve les salles Jean Vilar et Pierre Dux. Ces salles servent aux grandes manifestations populaires de la ville, principalement comme lieu festif et convivial des Argenteuillais lors des fêtes et rassemblements organisés par les quelques 200 associations de la ville. Nous demandons donc leur réhabilitation, pour qu'elles gardent leur statut de bâtiments de Service Public et répondent encore mieux à leur vocation culturelle pour la Ville.

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Autorisation environnementale sur l’étude d’impact liée au permis de construire.
Dernière permanence du commissaire enquêteur aujourd’hui samedi 30 mars de 9h00 à 12h00.
         Déclassement du parking desservant les salles Jean-Vilar et Pierre-Dux appartenant au domaine public routier communal.
Dernière permanence du commissaire enquêteur également aujourd’hui samedi 30 mars de 9h00 à 12h00.
A l’Hôtel de ville



Par internet
Adresse à laquelle envoyer ses observations concernant l'enquête publique :
En indiquant comme objet de votre mail : "EP-Pôle-Héloïse-Argenteuil".
Vous pouvez écrire directement vos observations.

vendredi 29 mars 2019

Gilets jaunes : ils s’obstinent, ils ne se laissent pas impressionner, et ils ont bien raison


Gilets jaunes : camouflet pour le gouvernement

Après la casse en marge des manifestations des gilets jaunes sur les Champs-Élysées samedi 16 mars, le gouvernement a alterné dramatisation et menaces pour vider les rues de toute manifestation. L’opération a capoté, une fois de plus : les manifestants étaient plus nombreux samedi 23 mars, 42 000 selon les chiffres officiels, quelque 8 000 de plus que le samedi précédent.



Le gouvernement n’a pourtant pas lésiné sur les moyens destinés à montrer que, cette fois, on allait voir ce qu’on allait voir ; comme si avec les dizaines de mutilés, les centaines de blessés et les milliers de déférés en justice, la brutalité de l’État n’avait pas été assez vérifiée. Le 23 mars, dans toute la France, le gouvernement voulait montrer ses muscles et a aligné 62 000 policiers et gendarmes en prévision des manifestations.
Le nouveau préfet de police de Paris a défilé sur les Champs-Élysées samedi 23 mars au petit matin, pour passer ses troupes en revue et montrer que dans la capitale tout était en ordre. L’avenue, interdite aux manifestations comme un certain nombre de centres-villes en province, était bouclée par des centaines d’hommes et vide de manifestants... et de touristes. Le préfet fanfaronnait devant les caméras de télévision : c’était le but de l’opération.
Cette mise en scène sécuritaire venait après des jours durant lesquels le gouvernement a donné force publicité à l’utilisation, dans le dispositif contre les manifestations de gilets jaunes, d’unités de l’armée de l’opération Sentinelle, mise en place pour prévenir des attentats. Il était précisé – encore heureux ! – que les soldats seraient utilisés pour protéger des bâtiments et ne seraient pas face aux manifestants. Mais le but était bien de tenter d’intimider, de dissuader de venir ou revenir dans les rues, en faisant planer la menace d’une intervention de l’armée. Les déclarations du gouverneur militaire de Paris, la veille des manifestations, ont ajouté une pincée d’épices à la soupe sécuritaire, quand il a dit à la radio que les soldats ont « différents moyens d’action pour faire face à toute menace, ça peut aller jusqu’à l’ouverture du feu ».
Le gouvernement ne veut prendre aucune mesure favorable au pouvoir d’achat ou aux conditions d’existence, alors que c’est ce qui constitue encore et toujours le fonds des revendications des gilets jaunes. Bien au contraire, toute sa politique au service des riches et du grand patronat continue à susciter le mécontentement. Alors, il ne voit rien d’autre à faire que jeter l’opprobre sur le mouvement des gilets jaunes en le présentant comme un mouvement de voyous, et répondre par la matraque en montant la menace d’un cran de semaine en semaine.
Le dernier samedi de contestation a encore montré que le gouvernement a bien des difficultés à refermer le couvercle. Mais, même si le mouvement des gilets jaunes s’éteignait de lui-même ou sous les coups du gouvernement, la marmite sociale continuerait de bouillir. Ce ne sont pas les postures sécuritaires du gouvernement qui l’empêcheront d’exploser.

                                              Boris SAVIN (Lutte ouvrière n°2643)

Fonctionnaires, nouvelles attaques


Nouvelle attaque anti-fonctionnaires



À la veille de la présentation du projet de loi de réforme de la fonction publique, un rapport de l'Inspection générale des finances, « révèle », selon des commentateurs zélés et orientés, que 310 000 fonctionnaires travailleraient en-dessous des 35 heures hebdomadaires. Il recense pêle-mêle tous les jours accordés à telle ou telle catégorie de fonctionnaires par un ministre ou un maire, et conclut que supprimer ces congés économiserait 30 000 postes.
Ce rapport tombe à pic pour le gouvernement, et ça n'est pas un hasard, puisqu'il affiche son intention de supprimer 120 000 emplois publics. C'est encore de la salive utilisée uniquement pour justifier la suppression des emplois et du même coup des services rendus. Des mesures qui viennent s'ajouter à toutes las autres qui alimentent la colère. Jusqu'à l'explosion attendue.


Meeting
Paris
À 20h30
Grande salle de la Mutualité - 24, rue Saint-Victor - Paris 5e
Entrée libre
Un départ est prévu à 19 heures d’Argenteuil
Rendez-vous :
« Café des 2 gares » gare d’Argenteuil sortie Orgemont