jeudi 28 mars 2019

Education : la grève, la grève, elle est nécessaire pour l’annulation des mesures Blanquer


Les enseignants en grève. Là, en l’occurrence, dans le Maine et Loire


lors de l'AG du 25 mars...

Le 19 mars, dans le Maine-et-Loire comme ailleurs, beaucoup d'enseignants étaient en grève – principalement dans les écoles. A Angers, lors d'une assemblée générale regroupant 300 grévistes, une large majorité a voté pour une grève reconductible la semaine suivante. Les enseignants s’élèvent contre la réforme Blanquer, qui prévoit, entre autres, la fusion des écoles avec les collèges pour fermer le maximum de petites écoles et diminuer ainsi le nombre d’enseignants en réalisant des économies d’échelle. Et le gouvernement voudrait éviter toute contestation au nom du « devoir de réserve » des fonctionnaires.
N’en déplaise à Blanquer, une nouvelle AG de 400 grévistes (majoritairement du primaire mais aussi du secondaire) réunie le lundi 25 mars a revoté la grève jusqu’au 29 mars. C’est l’ensemble de la politique du gouvernement en matière d’éducation qui est en cause. Les grévistes se battent pour que cessent les coupes budgétaires et les suppressions de postes, avec le soutien appréciable de très nombreux parents d’élèves qui ne ratent pas une occasion de leur manifester leur soutien.

Agenda militant : grand meeting de Lutte ouvrière. Argenteuil : derniers jours pour les enquêtes publiques concernant la sauvegarde de la salle Jean Vilar, de son parking, et de L’île Héloïse


« Contre le grand capital, le camp des travailleurs »



Vendredi 29 mars
Meeting
Paris
À 20h30
Grande salle de la Mutualité - 24, rue Saint-Victor - Paris 5e
Entrée libre
Un départ est prévu à 19 heures d’Argenteuil
Rendez-vous :
« Café des 2 gares » gare d’Argenteuil sortie Orgemont

Derniers jours pour les enquêtes publiques



Autorisation environnementale sur l’étude d’impact liée au permis de construire.
Dernière permanence du commissaire enquêteur samedi 30 mars de 9h00 à 12h00.
         Déclassement du parking desservant les salles Jean-Vilar et Pierre-Dux appartenant au domaine public routier communal.
Dernière permanence du commissaire enquêteur amedi 30 mars de 9h00 à 12h00.
A l’Hôtel de ville


Par internet
Adresse à laquelle envoyer ses observations concernant l'enquête publique :
En indiquant comme objet de votre mail : "EP-Pôle-Héloïse-Argenteuil".
Vous pouvez écrire directement vos observations.

Nazisme et grand capial, les deux bouts d’un effrayant bâton


Comment la bourgeoisie s’est enrichie : un exemple


Hitler décore le gros capitaliste Gustav Krupp en 1940

La famille Reimann, l'une des plus grandes fortunes allemandes (propriétaire de Calgon, de Bourjois, de la chaîne Prêt à manger, etc.), vient de reconnaître avoir soutenu le parti nazi avant et après l'arrivée au pouvoir de Hitler. Pour faire un geste, elle s'apprête à donner 10 millions d'euros à une œuvre caritative.
Ce don n'effacera pas les infamies dont cette dynastie industrielle, comme d'autres, et pas toutes allemandes, ont été complice. Et il est dérisoire par rapport aux profits accumulés par elle, en particulier sous le régime hitlérien.
Les grandes sociétés capitalistes en Allemagne - Volkswagen, BASF, Thyssen, Siemens et d'autres - avaient choisi de soutenir Hitler à la fois pour mater la classe ouvrière et pour conquérir de nouveaux territoires et de nouveaux marchés. C'est une des images de ce système économique qu'on nous présente comme porteur de progrès, voire de liberté.

mercredi 27 mars 2019

Nathalie ARTHAUD, pugnace et combattive en débat sur LCI avant-hier midi : violences policières macronniennes, Europe, retraites

Gilets jaunes : les tribunaux ont la main lourde


8700 gardes à vue !



La ministre de la « Justice » a fait le bilan des poursuites contre les gilets jaunes depuis novembre : 8 700 manifestants ont subi une garde à vue, 2 000 ont été condamnés dont 800 à de la prison ferme. La plupart ne sont pas ce qu'on classe parmi les casseurs, loin de là !
L'État en place n'est en rien le garant de la cohésion sociale, pas plus que de la justice sociale, comme il le prétend lui-même et comme voudraient nous le faire croire les mélenchonistes, socialistes et autres prétendants à la succession de Macron. C'est un instrument, souvent brutal, destiné à préservation les privilèges de la bourgeoisie.