mardi 1 mai 2018

Manifestation du 1er mai



Manifestation du 1er mai

                                         à 14h30, à Paris, Place de la Bastille

Les manifestations de cheminots, agents de la fonction publique, salariés du privé, retraités, étudiants, se succèdent, montrant que la colère face à Macron ne faiblit pas. Dans les milieux populaires et chez les jeunes, ce sentiment est largement partagé.
Entre deux journées de mobilisation, le mardi 1er mai vient fort à propos fournir aux travailleurs une occasion de plus de manifester contre les attaques à feu nourri de l’équipe Macron, et contre l’arrogance du président des riches.
Depuis que les dirigeants de l’Internationale ouvrière l’ont proclamé en 1889 journée de lutte des prolétaires de tous les pays, le Premier mai est une date importante pour les travailleurs. Férié ou non, avec ou sans autorisation des pouvoirs publics, le Premier mai leur permet d’affirmer la nécessité de lutter pour défendre leurs droits.
Il permet aussi d’affirmer la communauté d’intérêts des travailleurs à l’échelle internationale, qu’ils aient ou non un emploi, qu’ils vivent dans leur pays ou qu’ils aient dû le quitter, chassés par la misère et les guerres. 



Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations qui auront lieu dans les différentes villes. À Paris, le rendez-vous est à 14h30, au métro Quai de la Rapée.

Argenteuil, défense de Jean Vilar, toujours et encore


Défendre les arbres, L’Ile, une salle des fêtes communale



Nous avons évoqué hier la fête « Soupe en Seine » qui a lieu aujourd’hui Parc des Berges, de 11 à 19 heures.
         A cette occasion, un peu plus loin, à 15 heures 30, devant la salle Jean Vilar, le Comité Jean Vilar de défense de la salle des fêtes et du caractère naturé de L’île donne rendez-vous pour recevoir un représentant de l’association de défense des arbres, A.R.B.R.E.S, Georges Feterman. Celui-ci sera présent en vue de labelliser les platanes anciens de cet espace et l’espace boisé lui-même comme" site remarquable". Ce document de labellisation sera présenté à cet occasion tel qu’il pourrait être soumis.

Education, la CGT-Education appelle à la grève jeudi 3 mai


Toutes les raisons de faire grève


Extrait. Fin de l’appel



Une assemblée général a lieu dans le Val d’Oise, à partir de 9 heures, Maison des syndicats à Cergy
Une manifestation est prévue à Paris à 12 heures, départ Montparnasse

Chibanis, la SNCF aura tout tenté contre eux


Victoire pour les Chibanis !



Afin de faire reconnaître la discrimination qu'avait imposée à leur encontre la SNCF dans leur déroulement de carrière et leur rémunération, des cheminots, pour la plupart d'origine marocaine, se sont regroupés à plusieurs centaines pour faire valoir leurs droits devant les tribunaux.
Si après douze années de procédure, la SNCF jette finalement l'éponge, elle aura tout tenté pour faire renoncer ces travailleurs à leur démarche, en faisant traîner en longueur les procédures tant qu'elle a pu.
On ne peut que s'en réjouir et partager le sentiment de fierté des Chibanis d'avoir ainsi réussi à faire plier leur patron !

Argenteuil, ses cloches, et une pièce de toile ancienne


Petit point d’histoire

 
Espérons qu'elles font la grève en ce 1er mai...

Nous l’avons déjà évoqué. Les habitants du centre subissent tous les jours des sonneries de cloches, à 13 heures, entre autres. Il y a ceux qui aiment et ceux que cela agace, selon leurs goûts acoustiques ou selon leurs convictions.
         Mais pourquoi ces sonneries journalières à 13 heures ?
         Le curé de la basilique nous a imposé cette sonnerie, en « douce », et c’est pêché.
         Nous croyons avoir trouvé par hasard la réponse à ce sujet dans un texte où il est question d’une « tunique » dite « sainte »
         Dans son opuscule « Histoire d’Argenteuil » de la société historique du Vieil Argenteuil de 1983, l’auteur écrit « On précise même que ce serait le 12 août de l’an 800, à une heure de relevée, que la Sainte Tunique aurait fait à Argenteuil une entrée solennelle. Jusqu’à une époque récente, une cloche sonnait chaque jour 13 coups 1 heure de l’après-midi, en souvenir de cet évènement… »
         En toute logique, si en 1983, la sonnerie avait été supprimée, et si on l’entend aujourd’hui, c’est qu’elle a été subrepticement rétablie.
         Chacun a le droit de penser ce qu’il veut de cette toile qui date au mieux du VIème siècle, mais ce n’est pas une raison pour que l’Eglise catholique locale occupe l’espace sonore à sa convenance.
         Que penser si tous les jours à 17 heures, des haut-parleurs diffusaient à qui mieux-mieux à travers la Ville le chant de l’Internationales en souvenir du drapeau rouge des combattants de la Commune de 1871 ?