mardi 25 juillet 2017

Argenteuil, Figuier blanc et lunettes roes


Chronique estivale des travailleurs territoriaux de la commune

 

Quand la hiérarchie voit en rose la vie au Figuier blanc (1.)

Il y a une quinzaine de jours, la section CGT des Territoriaux d’Argenteuil envoyait un mel dénonçant la situation dans le secteur municipal de la culture en particulier la situation du Figuier blanc au cours de cette année.
         La municipalité s’est sentie piquée au vif, et a répondu via la directrice générale des services.
         «... je rappelle que depuis plusieurs mois la direction de l’Action Culturelle, dont je salue l'action et qui bénéficie de mon entier soutien, fait preuve de présence et d’écoute auprès du personnel affecté au cinéma. De nombreux échanges constructifs ont été organisés pour permettre aux agents d’exprimer leurs attentes. Ceux-ci ont ainsi été rassurés à de nombreuses reprises et invités à être acteurs du changement. »
         Pour résumer : « des problèmes à la Culture ? Vous n’y êtes pas. Il n’y a rien à voir ».
         Il n’y a rien à voir d’autant plus qu’il n’y a plus d’adjoint à la culture depuis la fin de juin dernier.
         La municipalité peut toujours repeindre en rose le Figuier blanc. Pour effacer les problèmes, apparemment de très nombreuses couches seront nécessaires.
        

A suivre

En Marche anti-démocratique ? Belle découverte... pour naïfs invétérés


Ils marchent vers le vide, vont-ils atterrir un jour ?

 
Le mouvement de Macron se dote paraît-il de statuts, à la hussarde et au cœur de l’été, dénoncent un certain nombre de ses membres. Ces derniers ont même porté l’affaire devant les tribunaux.
         Ces «  marcheurs frondeurs » comme les appellent certains dénoncent « un manque de démocratie interne » ! Tout cela leur apparaît « en contradiction avec les valeurs de LRM » !
         Il semble que des centaines de milliers d’adhérents se soient dirigés ces derniers mois vers le nouveau mouvement dorénavant gouvernemental.
         Comme si tout cela n’était pas prévisible. Avec du vieux on fait du vieux, un parti bourgeois ne peut être qu’un parti bourgeois, et des politiciens carriéristes au service des dominants des politiciens carriéristes.
         Nous connaissons quelques-uns de ces nouveaux marcheurs locaux qui eux ne sont ni des bourgeois ni antipathiques. Ils sont seulement bien naïfs, cela ne fait en revanche aucun doute, et à leur âge, ils ne savent pas encore que la politique est une affaire sérieuse.

Israël : Netanyahou, l'esplanade des Mosquées, la nouvelle provocation


Israël : Netanyahou, nouvelle provocation

Des affrontements avec l'armée israélienne ont fait trois morts et plus de 450 blessés parmi les Palestiniens vendredi 21 juillet. La décision du Premier ministre israélien, Netanyahou, de placer des détecteurs de métaux à l'entrée de l'esplanade des Mosquées, qui fait suite à toute une série de mesures restreignant la liberté de circulation des Palestiniens, a mis le feu aux poudres.
En continuant la politique de colonisation dans les territoires occupés, en violant ouvertement les droits des Palestiniens, le pouvoir israélien entretient un état de guerre permanent dont la population, palestinienne comme israélienne, est victime

lundi 24 juillet 2017

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 24.7.2017


Contre les mauvais coups de l'été, préparons la riposte de l'automne !

 


Au cœur de l’été, il n’est pas une semaine sans que le gouvernement n’annonce de mauvais coups contre les classes populaires.
Dernier en date : la réduction de l’APL et des autres aides au logement. On nous présente comme mineure une baisse de 5 euros par mois – quelle arrogance ! Ces aides permettent souvent aux plus modestes, aux étudiants des classes populaires par exemple, de se loger. Et, c’est à eux que s’en prend le gouvernement, alors que le nombre d’expulsions locatives bat des records ! Et cela va s’aggraver car il envisage à l’automne une « remise à plat » des aides au logement, c’est-à-dire une baisse massive.
On a beaucoup commenté ces derniers jours le psychodrame autour de la démission du chef d’état-major des armées. En réalité, le budget de la défense va augmenter, comme l’a rappelé Macron. En revanche, le gouvernement va réduire des budgets dont ceux de l’égalité hommes-femmes, de l’aide au développement, ou encore de l’enseignement supérieur. Pourtant, alors que des dizaines de milliers de bacheliers ne trouvent pas de place à l’université, la solution envisagée, c’est de mettre en place une sélection, à la manière des universités américaines.
L’argument de l’équilibre budgétaire est mensonger. La semaine dernière, le gouvernement a discrètement annoncé la suppression de la taxe sur les dividendes versés aux actionnaires, un impôt qui rapporte 2 milliards par an, soit cinq fois le gain permis par le coup de rabot sur les aides au logement ! Et il prépare une réforme qui va réduire à peu de chose l’impôt sur la fortune et priver l’État de 3 ou 4 milliards. En même temps, la CSG augmentera de 1,7 point et les retraités en paieront le prix fort. En réalité, il ne s’agit pas d’équilibrer le budget, mais de faire payer aux classes populaires les cadeaux fiscaux faits aux riches.
Autre coup bas de l’été : la réforme du compte pénibilité, qui devait permettre aux salariés concernés de partir un peu plus tôt à la retraite. Le patronat ne voulait pas accorder la moindre concession aux salariés portant des charges lourdes, exposés à des vibrations ou encore à des risques chimiques. Le gouvernement a obtempéré.
Et puis, le Parlement continue d’examiner la réforme du Code du travail. Sans qu’on sache le détail des futures ordonnances, il est clair qu’elles seront dictées par le Medef.
Ainsi, alors que jusqu’à présent les accords d’entreprise ne pouvaient être moins favorables aux salariés que les accords de branche, ce sera l’inverse : le patronat pourra fixer les règles.
La réforme vise aussi à faciliter l’usage des contrats de chantier ou de mission à la place des CDI, autrement dit à généraliser la précarité. Elle facilitera les règles des licenciements et pourrait permettre au patronat de modifier sans obstacle les contrats de travail pour augmenter les horaires ou réduire les salaires.
Et quand les salariés seront licenciés, les recours devant les prud’hommes seront plus difficiles. Les capitalistes veulent réduire les indemnités accordées. Pour eux, elles sont toujours excessives, comme le montre le cas de cette ancienne forge des Ardennes, dont les ex-salariés viennent d’être condamnés à rembourser la moitié de leurs indemnités neuf ans après leur licenciement.
Autrement dit, la réforme vise à ramener le droit du travail un siècle en arrière.
Il ne faut pas l’accepter. Les dirigeants de la CFDT et de FO, toute honte bue, font l’éloge de cette réforme. Ceux de la CGT se prêtent aussi au jeu de dupes qu’est la négociation, mais au moins ils appellent à se mobiliser mardi 12 septembre contre cette future régression sociale.
Il faut saisir cette occasion pour montrer notre refus. Une seule journée ne pourra bien sûr suffire à faire reculer le gouvernement. Mais elle peut permettre d’amorcer une riposte.
De toute façon, le seul langage que comprend le gouvernement, c’est le rapport de force. Macron n’est pas le premier à se prendre pour Jupiter et à jouer au chef de guerre. Et face à la colère du monde du travail, face à des grèves et des manifestations de masse, il serait tout aussi impuissant que Villepin, qui dut retirer le CPE en 2006, ou que Juppé qui dut remballer sa réforme des retraites en 1995.
Le gouvernement utilise l’été pour multiplier les coups bas contre les travailleurs. Eh bien, nous devons en profiter pour prendre des forces en vue de la rentrée !

Argenteuil cité Joliot-Curie comme ailleurs, il faut le contrôle de la population sur les décisions !


Que vive demain le contrôle de la population sur des questions qui la concernent au premier chef !

 
C’est avec un petit pincement au cœur que les habitants de la cité Joliot-Curie ont assisté à la démolition de la passerelle qui menait au groupe scolaire de la cité, rue Yves Farges. Cette passerelle représentait un élément de l’histoire des habitants, en particulier, pour les plus anciens qui habitent toujours Joliot-Curie, depuis sa construction à la fin des années 1950.
         Certes, il faut transformer, moderniser, améliorer, en espérant que cela soit bien le cas.
         Mais pourquoi ne pas demander auparavant aux habitants ce qu’ils en pensent. Ils auraient bien des idées, car ce sont eux qui vivront dans les espaces qu’ils connaissent et que les édiles décident de modifier.
         Mais pour ces derniers, demander l’avis aux habitants, et le demander vraiment, allons donc !
         L’exemple de cette cité Joliot-Curie en est un « bel » de l’incapacité des «représentants du peuple » de le faire. Il y a une dizaine d’années, ce n’est que par hasard que les habitants surent qu’il y avait un projet déjà bien avancé de liquidation de leur cité. Celui-ci ne se fit pas heureusement. Mais depuis lors, les locataires n’ont pas été interrogés sur les projets d’aménagements successifs. Nous avons évoqué dernièrement cette question à propos du « saccage » de la grande pelouse centrale de la cité.
         Il en va de même une fois de plus pour les aménagements de la rue Yves-Farges.