lundi 26 juin 2017

Argenteuil, la muncipalité, le logement dit "social" et la géométrie... variable


« Anti social » (air connu)

 
Quand le maire d’Argenteuil entend les mots « habitat social », chacun sait que cela lui donne des frissons.
         Mais ses réactions en la matière sont tout de même à géométrie variable.
         Une friche intéresse rue de Seine AB-Habitat dont les relations avec G. Mothron ne sont pas au beau fixe, alors dans ce cas, la municipalité fait obstacle à son achat.
         En revanche, un autre bâtiment, boulevard Héloïse intéresse également un autre bailleur dit social, cette fois plutôt de la couleur politique des édiles locaux, et là, comme par miracle, la municipalité n’a plus du tout les mêmes réticences.
         C’est vrai, les réactions à géométrie variable, quoi de plus humain, quoique guère social en l’occurrence.

Argenteuil projet "Jean Vilar" : ce sera un puits sans fond


A la poubelle, le projet Gribouille mais coûteux !

          Pour l’installation de la structure provisoire de remplacement du complexe Jean Vilar, cela piétine.
         Au-delà des problèmes liés à la démolition des deux gymnases R. Rolland qui occupent encore l’espace convoité pour cette installation, il y a la question du coût de cette structure provisoire.
         Celui-ci serait bien supérieur à ce qui était estimé jusqu’à présent.
         Non seulement on envisage de liquider une structure qui était fondamentalement utile et qui ne demandait qu’à être restaurée, mais en plus ils envisagent de nous faire les poches !

 

PSA, PSA-Poissy, une direction en guerre contre les militants combatifs


Tous avec Farid Borsali !
Vive la solidarité ouvrière !

 


Vendredi 23 juin, le secrétaire du syndicat CGT de l’usine de PSA à Poissy Farid Borsali était jugé au tribunal correctionnel de Versailles suite à une plainte déposée par un contremaître de PSA pour de soi-disant actes de violence.
Ce jugement s’inscrit dans une politique générale de la direction de PSA qui mène la guerre aux militants combatifs. Tous les moyens sont bons : fausses accusations, dizaines de jours de mise à pied, militants licenciés ou convoqués au commissariat.
Face à ces manœuvres pour criminaliser les militants et les isoler des autres travailleurs, la solidarité s’est manifestée par le succès d’une collecte et d’un débrayage pour la défense de Farid Borsali.
Environ 300 travailleurs avaient fait le déplacement devant le tribunal avec des délégations de toutes les usines de PSA et aussi d’autres usines comme Renault. Au final alors que la direction cherchait à faire baisser la tête aux militants, ce rassemblement réussi de a regonflé tous les présents.
Une pétition de soutien est à signer sur Internet : https://www.change.org/p/relaxe-pour-farid-borsali

CGT, rassemblement aux Invalides : l'occasion de discuter de la riposte nécessaire


Loi travail, ordonnances… : affirmer les exigences du monde du travail
 

Un certain nombre d’appels à manifester contre les projets Macron de remise en cause des droits des travailleurs ont été lancés. Pour l’essentiel, ces appels émanent de la CGT. En province diverses dates ont été mises en avant, et pour la région parisienne l’union régionale CGT, l’URIF, a appelé à une manifestation aux Invalides, à côté de l’Assemblée nationale, le 27 juin à 12 heures, le jour de l’ouverture de la session du Parlement nouvellement élu.
On peut certes préférer ce genre d’initiative, qui en appelle à la mobilisation des travailleurs, aux palabres autour du tapis vert qui se sont multipliées depuis près de deux semaines. On peut aussi espérer que des travailleurs, exaspérés par la campagne de Macron contre le monde du travail, aient envie de se saisir de ces opportunités. Mais on est encore loin d’un vaste plan de mobilisation en vue de mettre en échec l’offensive d’ampleur qui s’annonce.
Même l’initiative de l’URIF sur la région parisienne a des côtés très ambigus. En choisissant de manifester en direction de l’Assemblée nationale, le jour de sa mise en place, elle laisse penser que les travailleurs devraient chercher à se faire entendre des députés. Ainsi, la CGT contribuerait à accréditer l’idée que le sort du monde du travail dépend d’une institution qui ne sert à rien, et dont Macron lui-même a annoncé qu’il se passerait.
Tout cela semble plus destiné à donner le change à des militants déboussolés par la passivité de leur centrale qu’à autre chose. Car, par ailleurs, le vaste plan de rencontres avec le gouvernement n’est pas remis en cause. Il n’y a aucune condamnation claire et ferme de la comédie de Macron et de Philippe pour occuper le temps et l’espace en attendant le 21 septembre, jour où les ordonnances seront publiées au Journal officiel et rentreront en application.
Mais les travailleurs peuvent, à tout moment et à toute occasion, décider de s’inviter eux-mêmes dans la danse et en changer la musique. La classe ouvrière, en se mobilisant pour défendre ses revendications de classe, peut mettre en échec le gouvernement et, plus largement, faire reculer l’ensemble du patronat.

                                                            P. S. (Lutte ouvrière n°2551) 

Pour ma part, je me rendrai demain place des Invalides. Rendez-vous à 11 heures 30 sur le parvis de la gare d’Argenteuil. DM

Syndicats, Macron veut leur donner la pièce ?


Ne pas se faire berner

 


Lors des manifestations contre la loi El Khomri

Pour appâter les directions syndicales qu'il veut occuper tout l'été, Macron prétend renforcer « le dialogue social par la possibilité pour le salarié d'apporter des ressources financées en tout ou partie par l'employeur au syndicat de son choix. »
         Que les directions syndicales se laissent séduire ou pas, les travailleurs doivent se préparer à opposer leur force collective à cette nouvelle attaque massive contre leurs conditions de travail.