dimanche 2 avril 2017

Nathalie Arthaud, à MediapartLive, face à la rédaction de Mediapart. Un log entretien qui permet à Nathalie de développer de nombreux aspects de notre campagne

Nathalie ARTHAUD et les militants de Lutte ouvrière en campagne à Argenteuil et dans la région


Dans les médias

 

 
 
Demain lundi 3 avril
à 07h40
RMC : Interview de Nathalie Arthaud
 
Mardi 4 avril
à 07h40
France 2 : Les 4 Vérités
à 20h40
BFM / CNEWS : Nathalie Arthaud participera au débat présidentiel
 
Mercredi 5 avril
à 07h40
France Info TV : Interview de Nathalie Arthaud
 
 

 

Notre campagne à Argenteuil

 

Ni dieu, ni césar, ni tribun (L’Internationale)
L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes (le Manifeste communiste de K. Marx)

 

Dans cette campagne, nous diffusons ce que sont les besoins du monde du travail, ses exigences. Mais nous répétons que ces besoins et ces exigences ne seront satisfaits que par la mobilisation et la lutte, car dans la société de classes actuelle, la situation des travailleurs est le résultat du rapport des forces entre le monde de la bourgeoisie et le monde du travail. Tous ceux qui n’affirment pas cela sont des imposteurs, des bonimenteurs, fussent-ils des beaux parleurs !
         Lors de nos activités de campagne sur Argenteuil, nous avons sans problème l’oreille des travailleurs lorsque nous évoquons le recul de la condition ouvrière. Ils la vivent au quotidien, tant au niveau de leurs revenus insuffisants, de l’augmentation de la charge de travail, des perspectives pour leurs enfants, qu’au niveau de la détérioration des services publics par la suppression massive de postes.
         Certains approuvent l’idée d’utiliser le bulletin de vote Nathalie ARTHAUD pour faire apparaître au moins dans ces élections leur camp, ses exigences, et la nécessité de l’organisation des travailleurs et des luttes, demain, pour les imposer.

 
Ce matin, sur le marché Héloïse, de 10 heures à midi

 


Lactalis, Agriculteurs, Le Pen, la promesse de mariage de la carpe et du cochon


Le Pen veut faire son beurre électoral sur le dos des agriculteurs

En déplacement en Bretagne, Marine Le Pen a cherché à séduire les agriculteurs. Ses diatribes contre l'Union européenne (UE), ont rencontré de l'écho devant un auditoire acquis à l'avance. Elle a promis de remplacer les subventions de l'UE par des subventions françaises.
         Mais elle n'a pas eu un mot contre les groupes de la grande distribution ou de l'agroalimentaire, comme Intermarché ou Lactalis qui étranglent les agriculteurs en imposant leurs prix. Elle n'a pas dénoncé le Crédit agricole qui ne fait pas dans le sentiment quand il s'agit d'accorder des crédits ou de se les faire rembourser.
         Le FN utilise l'Union européenne comme épouvantail afin de mieux épargner ceux qui écrasent les petits agriculteurs, les industriels et les financiers.

Le roi du camembert riche à milliards...


...Des milliards gagnés sur la misère, oui la misère, des producteurs de lait


Nos positions :

L’Agriculture

Comme toutes les autres activités de la société, l’agriculture est complètement intégrée dans l’économie capitaliste. L’organisation de sa production, le cours des prix, tout est dicté par la loi du marché, un marché qui n’est plus national mais mondial. Les grands groupes de l’industrie agro-alimentaire, les chaines de distribution et les banques imposent leur loi à la grande masse des producteurs.
Une grande partie des agriculteurs sont ainsi devenus de simples façonniers qui, souvent par contrats avec de grands groupes, se voient attribuer des semences ou des engrais pour les uns, des antibiotiques ou des aliments préparés pour les autres, et qui, sous le contrôle direct de leurs acheteurs, ont pour seule mission de livrer leur production à la qualité requise par leur donneur d’ordres.
Dans ce système, les plus gros, véritables capitalistes du monde agricole, imposent leur loi aux petits producteurs de plus en plus nombreux à être étranglés et acculés à la faillite.
Résultat le plus scandaleux de cette logique du profit, la production de biens alimentaires est de plus en soumise à la spéculation des marchés financiers : des milliers de paysans peuvent se retrouver brutalement ruinés alors que dans le même temps des populations entières sont condamnées à la sous-alimentation chronique, quand ce n’est pas à la famine.
L’expropriation des grands groupes capitalistes et des banques par les travailleurs sera un progrès pour la majorité de la population et pour la grande masse des petits paysans eux-mêmes. A ceux-ci, elle offrira la possibilité de vivre dignement dans une société débarrassée de l’exploitation en œuvrant par leur travail au bien-être de tous ses membres.

Vivendi, Bolloré : que la Vi des exploiteurs est belle


Vivendi : pour se goinfrer, les actionnaires condamnent les travailleurs à la diète

 
Avec la sueur des travailleurs du monde
 

En 2016, les salaires fixes versés aux cinq principaux dirigeants de Vivendi ont explosé avec des augmentations comprises entre 33 et 41 %. A cela s'ajoutent les distributions d'actions gratuites, les jetons de présence au conseil d'administration, etc. Le plus récompensé de ces dirigeants, celui de Vivendi, a empoché 3,7 millions d'euros pour un an.

Vivendi, c'est Bolloré. Si le milliardaire est si généreux avec ses subalternes, c'est que lui empoche au centuple. Dans le même temps, la direction de Vivendi coupe dans les effectifs, appelle à faire des économies sur « la masse salariale ». Ceci explique cela ; pour se goinfrer, les actionnaires imposent aux salariés de se serrer la ceinture et gratifient généreusement leurs sous-ordres.

Argenteuil, SNCF : la présence dans les gares, c'est selon


Dans toutes les gares, des cheminots !

 
Lors du congrès de l’Union Locale CGT d’Argenteuil qui vient de se tenir, un militant nous a expliqué pour illustrer la question du recul des services publics utiles à la population pourquoi il pouvait n’y avoir aucun agent de la SNCF dans la gare du Val d’Argenteuil.
         Rien d’étonnant. Dorénavant, l’organisation locale de la SNCF est la suivante. Les trois gares d’Argenteuil, du Val d’Argenteuil, et de Cormeilles-en-Parisis sont regroupées sous la coupe de la première. Chaque matin, à Argenteuil, les agents disponibles sont rassemblés. S’ils sont suffisants, les gares du Val et de Cormeilles-en-Parisis sont pourvues, seule celle d’Argenteuil devant l’être absolument. Sinon, tant pis pour les autres gares, et surtout pour les voyageurs.
         Ainsi vogue la galère, pardon, le train du service dit public.
         Il faudra imposer, à la SNCF comme ailleurs, l’embauche massive du nombre de travailleurs nécessaires !