lundi 30 janvier 2017

Nathalie ARTHAUD : "un parti pour les travailleurs"


Dernièrement, lors de son meeting de Valences, Nathalie ARTHAUD a abordé la question du « parti »

Il faut un parti pour les travailleurs

 « Nous n’avons pas encore de parti à opposer à la bourgeoisie. (…) Si les conditions d’existence des travailleurs reculent depuis des décennies, s’ils sont désorientés, si la confusion règne dans beaucoup de têtes, c’est qu’il n’y a plus de parti ouvrier digne de ce nom depuis longtemps.

Le vote pour ma candidature permettra, le temps d’une élection, de faire apparaître les travailleurs comme une force politique, comme un camp politique. Mais il faut qu’il se maintienne après les élections. Car les travailleurs n’ont pas seulement besoin d’exprimer leurs intérêts au moment des élections, ils ont besoin de mener le combat tous les jours ; au quotidien dans les entreprises, en permanence contre la politique antiouvrière relayée par les gouvernements. Cela, c’est le rôle d’un parti.

Il faut un parti qui affirme que la société est divisée en deux classes aux intérêts irréconciliables et que nous devons nous battre, en ne comptant que sur nos propres forces pour défendre notre droit à l’existence. Un parti qui affirmera que les travailleurs peuvent se passer du grand capital parce que ce sont eux qui font tout fonctionner dans la société.

Voter, ce n’est pas encore construire un parti. Mais c’est déjà se rassembler de façon ponctuelle derrière un drapeau. Et, d’élection en élection, de mouvements de grève en manifestations, cela participe de la construction du parti. Alors, votez et entraînez les gens autour de vous pour faire entendre le camp des travailleurs et aidez-nous à construire un parti pour les travailleurs. »




Jeudi prochain 2 février, venez discuter avec les militants de Lutte ouvrière, il y a de quoi !


Réunion publique de Lutte ouvrière
A Argenteuil
Le jeudi 2 février 2017
A 20 heures
Espace Nelson Mandéla
82 bd du Gl Leclerc
« Gauche, droite, droite, gauche, ils veulent nous faire marcher au pas. Faisons entendre le camp des travailleurs face au camp de la bourgeoisie »

Dassault, Argenteuil : grandes manoeuvres et inquiétudes


Menaces pour des centaines de familles et de postes

La municipalité prétend vouloir donner un « nouveau souffle » pour Argenteuil. Elle a créé à cette fin un « conseil économique d’Argenteuil » dirigé par un ancien édile PS.
         Ce conseil a compris dès sa fondation, et en bonne place, le directeur de l’usine Dassault d’Argenteuil.
         A propos de cette entreprise, fleuron de l’histoire de l’aéronautique sur la Ville, chacun peut lire aujourd’hui sur le blog de la CGT de l’Union locale de Bezons l’information suivante :
« Jeudi 26 janvier2017, alors qu’un CCE était en train de se tenir, les chefs d’ateliers ont convoqué le personnel.
Ils annoncent, rien qu’ à Argenteuil, le déménagement de plusieurs ateliers sur les sites de Martignas, Mérignac et Seclin représentant entre 200 et 300 personnes (donc familles) sur les 930 salariés du site.
La Cgt décide d’organiser ce matin un arrêt de travail à 9h30 rassemblant près de 300 personnes.
Lundi 30 janvier prochain, la Cgt appelle à un nouvel arrêt de travail à 10H avec la diffusion d’un tract aux portes de l’entreprise. Cette initiative a pour but d’obliger le directeur à venir s’expliquer face aux salariés…»

         Le « nouveau souffle » annoncé par la municipalité aurait-il l’odeur de soufre ?





Précision

Rassemblement « ATSEMS » ce mercredi 1er février
Parvis de la Gare d’Orsay
De 11 à 14 heures



Argenteuil : commerce au Val d'Argent : le scandale continue


Un quartier se meurt

 
Ce samedi, la moyenne surface qui doit prendre le relais du Franprix fermé depuis près d’un an et demi, n’avait toujours pas réouvert. Le scandale et la « galère » continuent donc pour les habitants d’un quartier comptant de 16 à 17 000 habitants, sans commerce d’envergure.
         Les édiles d’Argenteuil évoquent des retards administratifs, que les formalités sont incontournables, et l’inexpérience des nouveaux gestionnaires du local. Certes. Mais pourquoi depuis tout ce temps ne les ont-ils pas accompagnés et aidés, en tout cas pour que l’affaire ait été débloquée depuis des mois ? Quand un problème important est à résoudre pour les habitants, les moyens de la collectivité doivent être mis au service de sa solution.
         Il y a quelques années, le maire d’alors, P. Doucet, nous ne savons plus à quelle occasion, menaçait, s’il n’était pas entendu, de s’attacher aux grilles d’un édifice jusqu’à ce que satisfaction lui soit donnée. Sans revenir sur ce genre d’initiative qui risquerait que les édiles d’Argenteuil prennent froid, ils auraient bien des moyens pour trouver une solution, eux seuls déjà, et en cherchant à mobiliser la population.

Religion et blasphème : l'Alsace-Moselle dans le droit général


Abolition du blasphème
Nom de D…. ! Il était temps !

 
 
                                                                   
En 1766, le Chevalier de La Barre a été condamné pour blasphème et décapité à âge de 21 ans

En Alsace-Moselle, il sera désormais possible de blasphémer sans être poursuivis devant les tribunaux.  Aboli dans le reste du pays en 1881,  cela s’étend enfin aux territoires annexés à l’époque par l’Allemagne.
         L’article 166 du Code pénal local qui prévoyait jusqu'à trois ans de prison pour « qui aura causé un scandale en blasphémant publiquement contre Dieu par des propos outrageants ou aura publiquement outragé un des cultes chrétiens ou une communauté religieuse » est donc enfin supprimé.
         Tous les politiciens, de droite ou de gauche, qui se disent tous plus laïques les uns que les autres auront donc attendu 136 ans pour supprimer ce délit du Moyen-Age.

Emploi, CDD : précarité à la hausse très nette


Explosion de la précarité

 
Selon l’Unedic, le nombre de CDD très courts, de moins d’un mois, a explosé en 15 ans, passant de 1,5 millions en 2000 à 4 millions aujourd’hui. Seuls 20% de ces salariés en CDD voient ensuite leur contrat requalifié en CDI.
         Mais comment vivre avec un contrat de moins d’un mois ? Comment trouver un logement ? Obtenir un  prêt à la banque ? Le travail existe, mais le patronat impose la précarité pour avoir une main d’œuvre à sa merci, toujours plus mal payée, pour faire toujours plus de profits.
         Assez de la précarité ! Un emploi digne de ce nom avec un salaire décent, c’est un droit !

dimanche 29 janvier 2017

Nathalie ARTHAUD : salaires et pensions : "Aucun revenu en-dessous de 1800 euros". La vidéo

Argenteuil, Vivarte, la Halles aux chaussures : le Capital contre la société


La domination des  vautours

 
La CGT a rendu publique la liste des 141 magasins de l’enseigne « La halle aux chaussures » que le groupe Vivarte a décidé de fermer à l’échelle du pays. Le magasin d’Argenteuil installé avenue Gabriel Péri est concerné. Notre pensée va d’abord aux travailleurs de ce magasin.
         Par ailleurs, cette situation donne une nouvelle preuve qu’entre les rodomontades locales à propos du développement économique et commercial, et le pouvoir du Capital, le premier ne pèse pas lourd. Nous aurons continuellement l’occasion d’y revenir dans les temps qui viennent. Tant que le Capital domine, celui-ci décide. Quant aux édiles, ils « souhaitent ».
         Seule la force des travailleurs peut entraver les machinations du grand patronat et de la Finance, pour finir -un jour-, nous en avons la conviction profonde, par renverser le capitalisme lui-même.
 

Sur Vivarte, un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine. En vente au Presse-Papier, ou vous pouvez nous le demander, on vous l’apportera
 

Vivarte : salariés victimes des fonds vautours

La direction du groupe Vivarte, composé d’une dizaine d’enseignes de l’habillement et de la chaussure, a annoncé mardi la cession de la chaîne de chaussures André (135 magasins et 786 salariés) ainsi que celle de Naf-Naf, qui s’ajoutent à celles de Chevignon, Kookaï et Pataugas en vente depuis plusieurs mois.
Dans les dix dernières années, le nombre d’enseignes de Vivarte a été divisé par deux, passant de 20 à 10, et les effectifs ont été réduits de 22 000 à moins de 17 000. Pas étonnant alors que le chiffre d’affaires du groupe soit en baisse. Mais pas la fortune de ses actionnaires passés et présents.
Ainsi la famille Descours, actionnaire à l’origine du groupe, fait partie des plus grandes fortunes du pays. Les fondateurs des chaussures André ont vendu la majorité de leurs parts au fonds PAI Partners et ont placé leur magot dans le luxe, comme le champagne par exemple, avec Charles et Piper-Heidsieck, ou encore les chaussures Weston. Et les intérêts prélevés par les fonds spéculatifs qui se sont succédé à la tête du groupe depuis 2004 n’ont pas non plus baissé.
Les fonds ont augmenté la dette du groupe jusqu’à 2,8 milliards d’euros, pour un chiffre d’affaires de 2,4 milliards. Elle est aujourd’hui de 1,5 milliard pour 2,2 milliards de chiffre d’affaires. Les fonds vautours ne sont en effet pas seulement les actionnaires du groupe. Ils en sont aussi les créanciers. Et, tels des usuriers, ils puisent dans la trésorerie des entreprises du groupe et prélèvent des intérêts pouvant aller jusqu’à 12 % des sommes prêtées. Car leur métier n’est pas de vendre des chaussures ou des vêtements, mais bien de récupérer le plus vite possible les sommes avancées, avec un intérêt fixé le plus haut possible, avant de revendre à un nouvel investisseur qui va recommencer l’opération en se payant sur les emplois de milliers de travailleurs. C’est ainsi qu’entre 2015 et 2016 près de 300 magasins ont été fermés et plus de 3 600 emplois supprimés.
Les travailleurs de Vivarte devraient-ils accepter sans broncher d’être privés de leur emploi, au nom de prétendues difficultés ou de la concurrence d’autres enseignes ? Certainement pas. Les travailleurs ont à faire face à ces parasites. Ils sont en droit d’exiger le maintien de leurs emplois et salaires. Il faut faire rendre à ces pilleurs l’argent qu’ils ont extorqué depuis des années, y compris en prenant sur les fortunes personnelles de ces capitalistes qui ne sont que des fauteurs de misère !

                                                   Philippe Logier (Lutte ouvrière n°2530)

Argenteuil, éclairage public : un air médiéval de mauvais aloi


Une réalité bien sombre

 
Deux jours de suite, une partie notable de l’avenue Gabriel Péri est restée en soirée non éclairée, dont le carrefour « Babou ». Qu’au XXIème siècle, cela se produise et laisse l’impression de revenir des siècles en arrière, est inacceptable. Et cette situation particulièrement néfaste à cet endroit donne sans doute une idée de ce qui se passe régulièrement dans bien des lieux de la Ville, au niveau de l’éclairage public comme à celui du fonctionnement des feux tricolores routiers.
         Ces questions relèvent de celles de l’entretien et du renouvellement du réseau électrique, et des moyens qui lui sont alloués, à preuve, nettement insuffisants.
         A l’époque de feu l’Agglomération, le maire actuel dénonçait l’incurie des dirigeants de celle-ci incapables de faire fonctionner correctement l’éclairage public. Il a récupéré depuis un an la responsabilité de celui-ci suite à la liquidation de l’Agglomération. Et cet éclairage ne fonctionne toujours pas correctement.
         L’éclairage public est un service public nécessaire aux habitants. Alors messieurs les chantres de la « sécurité », que comptez-vous faire pour que les rues soient éclairées, et pas à la manière du « Moyen-âge » ?