samedi 30 mai 2015

Argenteuil et le commerce "Boucherie Bernard" : un bel exemple du mépris à l'égard des travailleurs et de la population. Dernier épisode.



Personnels au bord de la crise de nerfs

Cela fait des mois que nous vous entretenons du sort de la « boucherie Bernard » et de son personnel qui, un jour de février dernier, avait découvert que les jours d’existence de ce commerce avenue Gabriel Péri étaient comptés. Une pétition de clients circula. Un rendez-vous avec le maire d’Argenteuil eut lieu. Puis, si le temps passa, il n’y eut plus de nouvelle. Jusqu’à ces deux derniers jours. Nous le relations hier, le couperet venait de tomber, la boucherie Bernard allait fermer ce samedi, la signature du bail pour le nouvel utilisateur devant avoir lieu ce vendredi. Et là, patatraque, nous apprenons hier qu’elle n’a pas eu lieu, que la signature est reportée et que, en conséquence, la semaine prochaine, la boucherie fonctionnera encore…
         Lors de notre permanence d’hier au carrefour Babou, nous avons vu l’adjoint-au-maire soit disant au commerce passer par deux fois devant la boucherie. Croyez-vous qu’il se soit arrêté et enquis  de ce qui se passe ou qu’il ait donné quelque information ? Poser la question est y répondre. En tout cas, le mépris de la municipalité à l’encontre d’abord du personnel mais aussi de la clientèle, est patent dans cette affaire, et ce n’est pas peu de le dire.
         Nous avions prévu de boire un petit coup devant la boucherie ce soir à 18 heures en signe d’amitié avec les bouchers. Si le commerce tient encore quelques jours, quelques semaines, quelques mois ( !) nous maintenons ce petit rendez-vous. On peut toujours nous y rejoindre, sucré salé, histoire de prolonger la « fête des voisins » et marquer notre amitié avec des travailleurs que l’on peut imaginer au bord de la crise de nerfs !

Agenda militant à Argenteuil




JEUDI 4 JUIN 2015

GROUPE D'ETUDE OUVRIERE organisé par Lutte Ouvrière

20 h.15
Espace Nelson Mandéla
82 bd Leclerc
A Argenteuil

« LE DEVELOPPEMENT DU MOUVEMENT OUVRIER,
DE LA COMMUNE DE PARIS AU DECLENCHEMENT DE LA GUERRE DE 1914 »

Dans cet exposé, nous aborderons le développement sans précédent des organisations ouvrières en France durant la période qui précéda la Première Guerre Mondiale.
         Si au moment du déclenchement de celle-ci, la plupart des dirigeants du mouvement ouvrier trahirent et se rallièrent ici comme ailleurs à leur bourgeoisie nationale, pendant plus de quarante ans, ils avaient contribué à la construction d’organisations ouvrières influentes. Ils avaient aidé à faire pénétrer la conscience de classe et les idées socialistes parmi des millions de travailleurs. Et la trahison des dirigeants en août 1914 n’empêcha pas que des militants, des ouvriers conscients continuent le combat. Ceux-là permirent, qu’après la guerre, le mouvement ouvrier ne repartit pas de zéro. Il allait renaître, riche de tous les combats qu'il avait menés pendant la longue période précédente, et des enseignements qu'il en avait tirés.

C'est cet essor du mouvement ouvrier des lendemains de la Commune de Paris de 1871 à 1914, et les problèmes que se sont posés les militants de l'époque que nous exposerons lors de ce prochain GEO d'Argenteuil.

Un exposé de 40 minutes
                         Une heure de libre débat
Entrée libre
SAMEDI 6 JUIN 2015
A 11 HEURES
Parvis de l’Hôtel de Ville

Remise à la municipalité des pétitions collectées d’habitants d’Argenteuil
Exigeant le rétablissement d’une Vraie Maison des Femmes
A l’initiative du Collectif pour une Vraie Maison des Femmes rassemblant différentes organisations politiques, syndicales et associatives

« Nous, soussignées, qui en tant que femmes avons bénéficié de l’existence de la Maison des femmes rue du 8 mai 1945 exigeons le rétablissement d’une véritable Maison des femmes.
         Aujourd’hui, ce qui est appelée « maison des femmes » rue Pierre Joly n’en est pas une. Là où il faudrait de la discrétion, nous avons affaire à un « hall de gare ». Là où il faudrait de la convivialité, les locaux ne le permettent pas. Le personnel a été divisé par trois. Là où il y avait une grande surface adaptée, il n’y a plus qu’un local totalement exigu. Là où il y avait des moyens, il n’y en a plus.
         La situation actuelle est inacceptable. Cela l’est d’autant plus qu’elle concerne Argenteuil, la troisième ville de la région parisienne. Les femmes, leur égalité, leurs difficultés, méritent bien autre chose.
         Les soussignées appellent les autorités municipales d’Argenteuil à entendre, et dans les meilleurs délais, leur exigence d’un vrai lieu pour les femmes, d’une vraie « Maison des femmes ».



Une nouvelle série de photos de la fête de Presles du week-end dernier mise sur ce blog ce matin. Voir page suivante « articles plus anciens ».