Maroc : femmes agressées deux fois victimes

Jeudi, plusieurs centaines de personnes ont manifesté au Maroc, après le suicide d’une jeune fille de 16 ans, qui avait été violée et contrainte d’épouser son agresseur. Ce drame a remis sous les feux de l’actualité cette disposition barbare, basée sur l’idée que la femme, marchandise sexuelle, qui a été « abimée » par le violeur, est devenue invendable sur le marché du mariage… Si celui-ci consent à « réparer » sa faute en l’épousant, le problème est réglé…
     Fort heureusement, il y a des milliers de femmes et d’hommes qui se mobilisent contre cette vision des femmes et de leur place dans la société.

Ermont : une manifestation de protestation réussie

Plusieurs centaines de parents d''élèves et d'enseignants ont manifesté en fin de matinée dans les rues d'Ermont à l'appel de la FCPE, de la PEEP et d'organisations de parents indépendantes pour protester contre les coupes-sombres dont l'Ecole est victime dans cette localité, de la maternelle au secondaire.
     Une très bonne initiative.
      A quand une initiative du même genre, mais cette fois, à l'échelle de tout le pays confronté aux conséquences néfastes d'une même politique ?

Hôpital de Gonesse : perspectives à combattre de réduction des crédits

L’Agence Régionale de Santé s’apprêterait à « redimensionner » l’offre de soins du futur hôpital de Gonesse reconstruit. Le dernier étage de celui-ci risque d’être vide d’activité.

     Le « socialiste » Evin veut-il « redimensionner » les crédits à la baisse ?

     Veut-il faire de nouvelles fleurs aux établissements privés ?

     Car, du côté des soins à la population, il n’y a pas plus mais moins encore à satisfaire, et de loin !

A l'échelle mobile de la hausse des carburants opposons l'échelle mobile des salaires !

Il y a quelques semaines, deux, trois, dans la station service d’Argenteuil où le prix de l’essence est le plus bas, le sans-plomb 95 était à 1,49 euros. Il est aujourd’hui à plus de 1,59 euros. 10 centimes de plus sur 15 jours, cela fait 7% de plus. Sur un an, combien ?

     Il faut une hausse immédiate des salaires qui compense, et une échelle des salaires qui permette la hausse semaine après semaine de ces salaires.

Carburant : un communiqué de Nathalie Arthaud

Le prix du carburant, objet du racket des trusts pétroliers

Le litre de super sans plomb vient de dépas­ser les deux euros dans cer­tai­nes sta­tions pari­sien­nes. Et ce ne serait, nous dit-on, qu’une ques­tion de mois avant que ce seuil soit atteint ailleurs.

     La faute aux taxes ? Certes ! L’État pré­lève sur le car­bu­rant deux impôts par­ti­cu­liè­re­ment injus­tes, la TVA et la TIPP, payés au même taux par le smi­card qui va tra­vailler et par le mil­lion­naire qui va en vil­lé­gia­ture. Mais les trusts pétro­liers sont les pre­miers res­pon­sa­bles. Car ce sont eux qui orga­ni­sent la « hausse des cours » sou­vent évoquée, qui leur pro­fite direc­te­ment. En 2011, Shell a fait 31 mil­liards de dol­lars de pro­fits (+ 54%), ExxonMobil 41 mil­liards (+ 35%), etc. Quant à Total, pre­mière entre­prise du CAC40, elle a dégagé 11,4 mil­liards d’euros de pro­fits, sans payer alors un euro d’impôt ici.

     Il est illu­soire d’espé­rer mettre fin à un tel racket sans mettre Total et ses sem­bla­bles sous le contrôle des tra­vailleurs et des consom­ma­teurs. Pour pro­té­ger le pou­voir d’achat des tra­vailleurs aussi bien contre l’Etat et ses taxes que contre la course au profit de Total qui, tous les deux, pous­sent à la hausse des prix, il faut aug­men­ter les salai­res et les pen­sions et les indexer les salai­res et les pen­sions sur les prix pour mettre fin à la dégra­da­tion du pou­voir d’achat des clas­ses popu­lai­res.

                                Nathalie Arthaud, le vendredi 16 mars