mercredi 15 février 2012

Un rappel effectivement bien utile aux travailleurs

Dans une interview au journal britannique le Gardian, François Hollande a rappelé ces années 1980-1990, durant lesquelles la gauche « a libéralisé l’économie, ouvert les marchés à la finance et aux privatisations ». Rien à rajouter.

Charlatans

Le prix de l’essence ne cesse d’augmenter.
     L’UMP propose d’établir un rapport sur l’éventualité d’un processus de compensations pour les usagers.
     Un rapport, on a déjà des doutes.
     Et l’UMP le prévoit pour 2012.
     Les actionnaires de Total dorment tranquilles. L’UMP veille.

Rémunérations des patrons : vous avez dit « la crise » ?

D’après une étude sur les revenus des patrons des entreprises du CAC 40, leurs salaires ont bondi de 34 % en moyenne  en 2010  et celle-ci s’élèverait à 4,1 millions d’euros par an.
    Pour un des pince-sans-rire du cabinet qui a mené l’étude « les dirigeants s’étaient serré la ceinture » les années précédentes où leurs rémunérations avaient diminué !
    4,1 millions annuels ! 240 fois le Smic !
     Pendant ce temps, ces mêmes patrons prônent la « modération salariale » aux travailleurs, tandis que leurs serviteurs des médias évoquent les sacrifices nécessaires, et leur gouvernement multiplie les plans d’austérité.

mardi 14 février 2012

Un courrier d’Axel : l’acrobate spécialiste des triple axels

L’UMP-95 vient d’écrire à l’UMP-Châtel (de l’éducation) pour l’interroger sur « une situation quelque peu contradictoire » du bilan négatif suppressions-créations de classes dans l’élémentaire au niveau du département alors que le nombre d’élèves à scolariser va augmenter très nettement.
      On peut s’attendre à une réponde de l’UMP-Châtel à l’UMP-95 du style «  j’ai pris connaissance de votre courrier quelque peu contradictoire puisque c’est vous qui en tant que députés à l’Assemblée avez voté ce budget de l’éducation prévoyant 14 000 nouvelles suppressions de postes ».

Amiante : un communiqué de Nathalie Arthaud

Amiante : justice et gouvernement français laissent les assassins en liberté

À l’issue du procès d’Eternité à Turin, deux patrons ont été condam­nés à verser des indem­ni­tés aux vic­ti­mes et à de lour­des peines de prison. Oh, ils ne sont pas encore à l’ombre ; l’un d’eux cou­le­rait des jours heu­reux de mil­liar­daire entre la Suisse et le Costa Rica. Mais même cette condam­na­tion sym­bo­li­que, la jus­tice fran­çaise s’y refuse.
      Il a fallu 90 ans pour que l’amiante, dont la dan­ge­ro­sité est connue depuis 1906, soit inter­dite en France. D’ici à 2025, la fibre aura tué 100 000 per­son­nes. Cela fait 16 ans que des plain­tes ont été dépo­sées. Mais les asso­cia­tions de vic­ti­mes se heur­tent à l’enli­se­ment de l’affaire, orga­nisé par l’Etat, qui refuse de mettre les moyens néces­sai­res.
     Comme le dit l’Andeva, « un Parquet aux ordres freine l’ins­truc­tion et fait tout pour retar­der ce procès et en dimi­nuer la portée ». La cour d’appel de Paris a même récem­ment annulé la mise en examen de six anciens diri­geants d’Eternit pour homi­cide invo­lon­taire, des diri­geants qui connais­saient pour­tant la dan­ge­ro­sité mor­telle de l’amiante dans les cinq usines fran­çai­ses de la firme. Et l’Etat cher­che à réduire les indem­ni­sa­tions.
     Le capi­ta­lisme, c’est cela : un empoi­son­ne­ment a pu être sciem­ment orga­nisé pour le profit et les cou­pa­bles pro­té­gés, tandis que les vic­ti­mes se meu­rent. Je suis entiè­re­ment soli­daire du combat des asso­cia­tions qui récla­ment un procès pénal pour que les cou­pa­bles de cet empoi­son­ne­ment de masse soient enfin jugés.
                                                         Nathalie Arthaud