vendredi 4 novembre 2011

La mobilisation paie

Question contrats dits "aidés", au lycée Georges Braque, le contrat de l'employée qui n'avait pas encore vu son contrat renouvelé, vient de l'être.
     Le jour de la rentrée, on annonçait que 16 collègues dans cette situation allaient bientôt se retrouver à la porte. Deux mois plus tard, tous les contrats de ceux qui le souhaitaient ont été renouvelés.
     Entre ? Pas de mystère, la mobilisation des personnels, titulaires et contractuels.


Des postes sans travailleur : des embauches dans les services publics !

La majorité socialiste du Sénat dénonce une diminution programmée des crédits d'Etat pour l'emploi, et en particulier pour le financement des contrats dits "aidés". Du côté du gouvernement, on rétorque qu'il n'en est rien, et qu'il y aurait même un reliquat important de crédits de 2011 non utilisés pour cela.
    Dans le Val d'Oise, ce sont pourtant des centaines et des centaines de travailleurs qui n'ont pas vu leur contrat renouvelé à l'Education nationale, et des centaines de postes d'accompagnement aux élèves handicapés qui ne sont toujours pas pourvus.

La nécessité d'une prudence extrême pour un fléau extrême

Le syndicat CGT d'AB-Habitat proteste contre le percement d'un passage entre le siège de l'office HLM et les locaux inutilisés actuellement de l'ancienne Caisse d'Epargne adjacente. Ils s'élèvent contre le fait que les travaux commencent sans qu'il y ait la certitude qu'il n'y a, à l'occasion de ces derniers, aucun risque lié à l'amiante.
     Quand on connaît les ravages mortels causés  par ce fléau, on ne peut que pratiquer avec la plus extrême des prudences.

Claude Guéant joue avec le feu des préjugés réactionnaires

Jamais à court d’un clin d’œil du côté droit, le ministre de l’Intérieur Guéant a cru bon de décerner l’absolution aux intégristes chrétiens en affirmant qu’à la différence des islamistes, ils « protestent, ils expriment aussi des opinions, ils ne brûlent pas. » Cela à propos des manifestations de certains d’entre eux contre une pièce jouée au Théâtre de la Ville.
     Point n’est pourtant besoin de remonter à la Sainte Inquisition et à Giordano Bruno pour trouver des chrétiens prompts à jouer avec les allumettes. Qu’on se rappelle, par exemple, l’incendie du cinéma le Saint-Michel, dans les années 1980, qui avait fait un mort.
     Mais si Paris valait bien une messe (à propos de la conversion intéressée d’Henri IV), les prochaines élections, pour Guéant, valent bien une petite amnésie  religieuse et xénophobe.

jeudi 3 novembre 2011

À propos de Charlie...

Ces derniers jours, l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo a été victime d’une double attaque : l’une qui a visé son site internet, l’autre qui a incendié la façade de ses locaux. Il ne fait guère de doute que ces attaques soit provoquée par la teneur du numéro que le journal s’apprêtait à sortir, consacrée à la dénonciation de la montée de l’islamisme en Libye et en Tunisie.
   On peut aimer ou pas l’humour et les choix de cet hebdo, ne pas être politiquement d’accord avec ce qu’on y lit, et ce que l’on y voit mais cela vaut cent fois mieux que le silence auquel les intégristes certainement derrière ces attaque voudraient réduire la population, ici, mais aussi dans les pays qu’ils contrôlent, ou qu’ils visent à contrôler.