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mercredi 7 février 2024

« Grands projets » municipaux à Argenteuil : des mots, des mots…

 

Des annonces, mais où en sont les projets ?

 

 

Rêves au Littoral

Depuis 2014, la municipalité a beaucoup de projets dans les tuyaux… nombreux, surtout sur le papier. Bien évidemment, nous aimerions que l’un d’entre eux soit définitivement et vite abandonné, le projet « Héloïse ». Qu’elle nous le dise simplement, sans honte. Quant aux autres, Argenteuil Littoral ou celui de la Porte Saint-Germain, les habitants ne reçoivent pas de nouvelles non plus.

         Argenteuil Littoral, pied dans l’eau, avec son projet mirifique derrière la gare d’Argenteuil, en place de l’ancienne zone industrielle, devait être engagé rapidement. Mais, des années plus tard, toujours rien à part la démolition de l’ancien espace industriel d’Otis. Toujours rien et pas de nouvelles.

         Certes, ce n’est pas si simple, en particulier quand la SNCF est impliquée. Mais tout de même, des nouvelles, c’est la moindre des choses pour des projets qui impliquent pour les habitants bien des conséquences. DM

Je ne sais pas si les petits esprits se rencontrent, mais après la rédaction de cette brève, je sors et j’ouvre ma boîte à lettres. J’y trouve la « lettre » du maire intitulée : « La Porte Saint-Germain : un avenir prometteur ». Dont acte pour La Porte. Mais pour les deux autres projets ? Une analyse à suivre donc…

vendredi 26 janvier 2024

Argenteuil, projet Gabriel Péri, la réunion de mercredi soir : posez des questions mais n’attendez pas d’obtenir une réponse (À suivre)

 

Pas de question qui fâche

 

 

Mercredi soir, la municipalité organisait une réunion sur son projet de transformation de l’avenue Gabriel Péri. Celui-inquiète et interroge beaucoup au vue de la participation importante à cette rencontre. L’auditorium de l’hôtel de ville était complètement occupé.

         Sur les deux heures, 40 minutes étaient prévues pour les questions de la salle. Mais des questions importantes, si elles ont pu être posées, n’ont pas pour autant obtenu de réponse.

         Ainsi sur l’absence totale dans le projet présenté d’un lien avec un autre projet d’envergure, contesté, celui de l’espace Jean Vilar. À la question également sur l’idée d’un referendum sur ce projet « Canopée » (en toute modestie), il n’a pas été également répondu.

         J’ai pu poser une vraie question à propos de cette Canopée à près de 18 millions d’euros prévus. Une telle dépense exige de réfléchir s’il peut réussir ou pas, aux obstacles qui peuvent s’opposer ou pas à sa réussite. Des projets annoncés comme devant conduire à des succès à coup sûr, la population d’Argenteuil connaît. Souvenons-nous de la piétonisation d’une fraction de la rue Paul-Vaillant-Couturier dans les années 1990 ou encore à la réalisation du centre commercial Côté Seine inauguré en 2002.

         L’objectif du projet est de dynamiser l’avenue Péri comme cœur de ville non seulement commercial mais aussi social en tant que lieu de partage des habitants. Soit. Ma question portait donc sur un obstacle important pour la réussite du projet. Comment les concepteurs et la municipalité comptaient surmonter un problème majeur de la géographie urbaine et commerciale d’Argenteuil ?  Le fait que le vieux centre concerné est celui d’un milieu populaire, paupérisé aujourd’hui de surcroît, alors que les quartiers périphériques, sont à dominante pavillonnaire et peuplés par les couches supérieures du monde du travail, visés pour qu’ils reviennent vers ce centre. Le problème étant que ces derniers ont organisé leurs achats vers l’extérieur, vers Saint-Gratien, Sannois, et Enghien, voire les 4 Temps de la Défense ou les 4 Fontaines de Cergy, grâce sur ce plan à l’ouverture vers l’A15.

         Un vrai et fondamental problème auquel il n’a pas été répondu, mais qui a permis à l’adjoint au commerce de botter en touche par une remarque déplacée à mon égard.

         Cela donne une idée de la nature du débat engagé. Il est vrai que le projet est déjà ficelé, et que la concertation et les changements ne se produiront qu’à la marge ! DM

samedi 20 janvier 2024

Inondations : « Si Blendecques était une banque on l’aurait déjà sauvée » (texte d'une pancarte)

La colère, elle, n’est pas prête de connaître sa décrue

 

 

Samedi 13 janvier, à Blendecques dans le Pas-de- Calais plusieurs centaines de personnes ont manifesté pour exprimer leur colère face à l’inaction des pouvoirs publics vis-à-vis des inondations et de leurs conséquences sur la vie des populations qui ont subi de nombreux dégâts.

         Ils revendiquent les moyens nécessaires pour entretenir les infrastructures sensées canaliser la montée des eaux et pour éviter que ce type de catastrophe ne se reproduise. Certains manifestants réclament aussi un droit de regard sur les travaux publics qui seront réalisés.

         Les sinistrés, et tous ceux qui les ont soutenus dans cette manifestation, ont raison de se mobiliser car il n’y a aucune raison de faire confiance aux déclarations des ministres venus faire des promesses devant les caméras. Ce sont les mêmes responsables politiques qui réduisent toujours plus les budgets, notamment ceux qui doivent permettre l’entretien des infrastructures publiques.

         Si la décrue a eu lieu, la colère, elle, n’est pas prête de redescendre.