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jeudi 10 décembre 2020

Bonne lecture militante : « Une communiste, de part et d'autre de l'Atlantique » de Rose Alpert Jersawitz, édition des Bons caractères

 

Les nôtres, une militante, un livre


 

En 2019, au banquet de Lutte ouvrière

Ce livre a été écrit par Rose Alpert Jersawiz. Cette militante d’origine états-unienne fréquentait assidument notre banquet annuel de Lutte ouvrière à Argenteuil. Elle vient de nous quitter il y a quelques jours à l’âge de 85 ans. Elle avait eu un parcours étonnant. Née dans une famille juive originaire de Lituanie en 1935, à l’âge de 18 ans, elle avait rencontré en 1953 des militants trotskystes des États-Unis du Socialist Workers Party. C’était l’époque du maccarthysme où il n’était pas bon être communiste. Son activité militante allait ensuite la conduire de New-York à San Francisco, puis à Chicago, Detroit, Baltimore. Puis, en continuant ses activités de militante, elle avait immigré à Paris. Non seulement une militante, mais une femme décidée et indépendante, l’un n’allant pas sans l’autre. Mais le mieux est de lire son témoignage paru aux Éditions Les bons caractères.

Un livre à lire, que vous pouvez me commander (11 euros). DM

 


samedi 11 mars 2017

Roger Desmeliers : ensemble pour un hommage


Pour Roger, ensemble 

Ils étaient tous là, ses amis de ces dernières années, autour de sa femme, de sa famille, sous un ciel printanier, à Herblay, pour un adieu. Des messages émouvants, le rappel de l’engagement avec Lutte ouvrière et de la conscience de notre ami Roger. Nous étions tous là, certains d’entre nous venus de loin pour nous retrouver tous ensemble, ses camarades d’Argenteuil et de la région.
         On a écouté Ferrat, Brassens, Ferré, nos chanteurs des années 60, nos chanteurs de 68. Des chanteurs anticonformistes qui ont accompagné notre génération.
         Il n’était plus. Mais le combat continue. Nous savons que nous parlerons souvent de Roger, cet ouvrier à la conscience de classe, qui n’aura jamais pactisé avec ces adversaires qui font que la société depuis longtemps déjà est dans une impasse.
         On n’avait pas envie de se séparer. Un dernier « Les copains d’abord » a exprimé ce que chacun ressentait et ce qui nous rassemblait.

vendredi 10 mars 2017

Hommage à notre ami et camarade Roger Desmeslier aujourd'hui à Herblay


Aujourd’hui, l’hommage de ses amis et camarades pour notre Ami Roger
 


Les obsèques de notre ami et camarade d’Herblay Roger Desmeslier auront lieu aujourd’hui vendredi 10 mars à 15 heures au cimetière d’Herblay cimetière de Chennevières, rue de Chennevières. Ses amis, ses camarades se retrouveront ensemble pour lui rendre un dernier hommage. Départ collectif d’Argenteuil à 14 heures devant le café des « Deux gares » où nous nous sommes retrouvés si souvent.

mercredi 8 mars 2017

Obsèques de notre ami et camarade Roger Desmeslier vendredi 10 mars


                                                            

 
Les obsèques de notre ami et camarade d’Herblay Roger Desmeslier auront lieu ce vendredi 10 mars à 15 heures au cimetière d’Herblay dit cimetière de Chennevières, 51 rue de l'Orme Macaire à Herblay. Ses amis, ses camarades se retrouverons ensemble pour lui rendre un dernier hommage.

mardi 7 mars 2017

Décès d'un des "nôtres", Roger


                                                                    

Notre ami, notre camarade d'Herblay, Roger DESMELIERS vient de décéder à l’âge de 72 ans.
         Roger était un ouvrier conscient qui travailla longtemps comme ouvrier d’entretien chez Rhône-Poulenc. Il fut de ces jeunes de vingt ans qui furent enthousiasmés par les évènements de Mai 1968. Roger nous répéta à de multiples reprises comment, jeune ouvrier, avec ses potes, il se rendit au Quartier latin pour voir ce qui se passait à la Sorbonne.
         Ces semaines-là furent effectivement bien particulières pour ceux qui les vécurent. Ces évènements surprenants étaient bien la preuve que tout peut changer, en quelques jours, et que le capitalisme si solide la veille peut basculer.  Toute  sa vie, Roger garda au cœur cette conviction. Elle le porta jusqu’au bout.
         Oui, Roger était continuellement en colère contre le capitalisme, et il ne fallait pas grand-chose pour réveiller cette révolte. Elle ne fut peut-être pas toujours facile à supporter pour ses proches, mais comme on aimerait voir de tels hommes et de telles femmes en colère, par millions.
         Et pour les générations qui suivent, cela fait toujours du bien de rencontrer de telles personnalités qui ne se sont jamais inclinées devant le vent ambiant, l’acceptation, et le conformisme social. Roger a gardé jusqu'au bout ses convictions et son idéal. Il avait une conscience de classe et a tenté toute sa vie de la faire partager.
         L’organisation politique de toute sa vie a été Lutte ouvrière. Il l’a vue grandir, du petit groupe parisien qu’il était encore pour l’essentiel dans les années 1968 à l’organisation, certes minoritaire encore, mais qui compte à l’échelle du pays, notre présence dans la campagne des présidentielles actuelles le prouve.
         J’avais croisé Roger dans une rencontre de militants en 1977, il y a quarante ans.
         Je l’ai retrouvé bien plus tard à Herblay en 2002 lors de la campagne présidentielle d’Arlette Laguiller, à l’occasion d’une réunion que nous tenions dans cette ville. Depuis lors, nous ne nous sommes plus quittés. Non seulement il mena une activité pour développer notre présence sur sa ville, mais il vint régulièrement à Argenteuil pour nous aider à le faire nous aussi.
         Je ne citerai qu’un épisode. Le maire d’Argenteuil décida en catimini, en 2005 je crois, d’engager la destruction de la cité Joliot-Curie. Sans aucune concertation dans cette cité d’anciens. J’habite dans cette cité de 1050 logements. Les locataires étaient contre ce projet bien sûr mais n’y croyaient pas. Un tout petit groupe d’entre eux était prêt à s’y opposer. Avec Roger, Thierry et moi-même, nous formâmes un groupe de trois qui s’agrégea ces quelques locataires. Pendant des mois et des mois nous bataillâmes. Nous réussîmes au moins à convaincre les locataires de la nécessité de résister. Nous fîmes signer 88% de locataires contre la démolition. Habilement, le candidat PS aux municipales de 2008, qui n’avait pas participé à l’action, promit qu’il ne démolirait pas la cité. C’est dans le bureau de vote de celle-ci qu’il écrasa le maire apprenti-démolisseur, et fut finalement élu. La cité ne fut pas démolie. Les habitants de Joliot-Curie ne le savent peut-être pas. Mais ils doivent cela à notre groupe de trois de militants de Lutte ouvrière. Roger était de ceux-là. Roger un militant au grand cœur, écorché d’une société difficile, qui a eu jusqu’au bout la conviction qu’elle changerait un jour, et qu’elle irait vers la fraternité.  Roger, notre camarade, notre ami.


Nous ne connaissons pas encore le moment précis de ses obsèques. Nous préviendrons par la voie de ce blog que Roger appréciait beaucoup dès que nous le saurons.