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lundi 21 juin 2021

Communiqué de Lutte ouvrière : un courant bien vivant dans l'électorat ouvrier

 Communiqué

20/06/2021

L’abstention record dans ces élections régionales et départementales exprime le désintérêt  profond, voire le dégoût croissant de l’électorat populaire pour ces compétitions destinées à désigner les coteries politiques qui auront à gérer les affaires de la bourgeoisie dans les différentes institutions. Cette course à l’échalotte pour des places et des positions est d’autant plus dérisoire qu’après plusieurs mois d’une pandémie qui a pesé avant tout sur les classes populaires, les travailleurs sont de plus en plus confrontés à l’offensive brutale de la classe capitaliste : licenciements, fermetures d’entreprise, baisse des salaires et des allocations chômage, aggravation des conditions de travail. Pendant que la grande bourgeoisie s’enrichit au travers de l’exploitation comme rarement dans le passé, que des actionnaires amassent des fortunes autant grâce aux cadeaux de l’État que grâce à la spéculation, ceux qui ont continué à faire marcher la société même pendant la pandémie sont poussés vers la misère.

Pour les politiciens de la bourgeoisie, les fausses promesses ou les slogans démagogiques tiennent lieu de programme. Ce n’est certainement pas cela qui donnera aux exploités les moyens de résister au désastre qui s’annonce. Une explosion de colère du monde du travail, méprisé, exploité, opprimé, est inévitable et indispensable.

Encore faut-il que la colère ouvrière de demain ne soit détournée ni par les ennemis ouverts des travailleurs, ni par leurs faux amis ! Il faut qu’elle soit orientée, au-delà les marionnettes interchangeables de la caste politique bourgeoise, contre ceux qui détiennent le véritable pouvoir : les capitaux, les usines, les banques. C’est à la classe privilégiée, sans utilité pour la société et pourtant riche, qu’il faudra arracher de quoi financer le maintien de tous les emplois par la répartition du travail entre tous sans diminution des salaires. C’est sur les revenus du grand capital, sur les dividendes des actionnaires, sur l’argent dilapidé en spéculation financière qu’il faut prendre pour augmenter les salaires, les retraites et les allocations et les indexer sur les hausses de prix pour protéger le pouvoir d’achat.

C’est au nom de ce programme que se sont présentées les listes Lutte ouvrière dans ces élections régionales. Pour modestes que soient les scores électoraux des listes Lutte ouvrière, leur progression est un gage pour l’avenir. Ils témoignent de la permanence dans le monde du travail d’un courant politique qui affiche comme objectif le renversement du pouvoir de la grande bourgeoisie. La direction de la société doit appartenir à ceux qui, par leur travail, la font vivre et fonctionner. C’est avec cet objectif que les militants de Lutte ouvrière seront présents dans les luttes de demain et s’efforceront de jouer leur rôle.

Le premier tour étant passé, le seul où le « camp des travailleurs » a pu s’exprimer, le deuxième tour n’a ni enjeu, ni intérêt pour les travailleurs et les classes populaires. Lutte ouvrière ne cautionnera pas la supercherie consistant à présenter aux travailleurs des hommes politiques qui sont souvent aussi réactionnaires, aussi anti-ouvriers que ceux d’extrême droite, comme un rempart contre la menace du RN au pouvoir. Il n’est pas question pour Lutte ouvrière de soutenir quelque variante que ce soit du Front républicain. Cette république est celle de la bourgeoisie. Elle ne réserve, à ceux qui n’ont que leur travail pour vivre, qu’un avenir d’exploitation et de mépris  de la part des riches parasites. Les travailleurs auront à combattre la classe capitaliste pour l’empêcher de conduire la société vers la catastrophe.

                                                                                 Nathalie Arthaud


lundi 27 mai 2019

Communiqué de Nathalie ARTHAUD et Jean-Pierre MERCIER


Communiqué sur les élections européennes du 26 mai 2019

Communiqué

26/05/2019

Au soir des élections européennes, le Rassemblement national s’est félicité d’avoir dépassé La république en marche, et celle-ci s’est félicitée d’avoir limité les dégâts grâce à une participation plus grande à cette consultation électorale. Mais l’électorat populaire, avec les salariés, les chômeurs, les retraités du monde du travail, est largement resté à l’écart des européennes. Aux abstentionnistes, il faut ajouter tous ceux, principalement dans les quartiers populaires, qui sont tellement dégoutés des élections qui ne changent rien à leur sort qu’ils ne sont même plus inscrits sur les listes électorales. Sans parler de tous ceux qui, immigrés, n’ont pas le droit de vote bien qu’exploités dans ce pays et sont une fraction importante du prolétariat.
Le jeu des partis dans ces élections n’a laissé à l’électorat populaire que le choix entre le représentant caricatural de la morgue bourgeoise envers les travailleurs et la millionnaire Le Pen. Le choix entre la peste et le choléra.
Au temps où fonctionnait le système de l’alternance entre la droite et la gauche, cette dernière bénéficiait d’un passé qui la reliait encore au mouvement ouvrier.
Au-delà du rejet que la gauche provoque aujourd’hui dans l’électorat populaire, c’est tout le système de la démocratie bourgeoise qui est mis en cause, tant il apparaît que les élections, au lieu de permettre le changement, ne servent qu’à masquer le fait que rien ne change.
La bourgeoisie des grandes puissances impérialistes a trouvé avec le parlementarisme un système qui lui permet de dissimuler sa mainmise sur la société, en donnant à la population l’illusion que c’est d’elle et de ses votes que dépend la vie sociale, alors qu’en réalité, elle est soumise à la dictature impitoyable du grand capital. Mais cette illusion ne fonctionne que tant qu’elle est crédible. C’est de moins en moins le cas.
Les racines de la crise de la démocratie bourgeoise sont là, ainsi que les raisons de la montée de courants politiques partisans de régimes autoritaires.
Au moment où la démocratie bourgeoise est minée par la faillite du capitalisme, par la crise économique, par la menace de guerres et de catastrophes écologiques, d’aucuns ont pour ambition de reconstruire la gauche.
La gauche, tant qu’elle avait un certain crédit parmi les travailleurs, a été un moyen d’enchainer le mouvement ouvrier au système institutionnel de la bourgeoisie. Cet instrument s’est brisé en remplissant cette tâche, et tous ceux qui veulent le réparer trompent les travailleurs alors que la société est poussée vers le précipice.
S’opposer à l’extrême droite avec toutes les saletés réactionnaires et antiouvrières qu’elle charrie, ne pourra pas se faire en ressuscitant le cadavre des vieux partis. Ce qu’il est vital de reconstituer, c’est le mouvement ouvrier pour qu’il reprenne le drapeau du combat contre la dictature de la bourgeoisie sur la société.
Aussi restreint que soit le nombre de ceux qui se retrouvent dans les idées de la lutte de classe, ce sont eux qui représentent l’avenir. Le camp des travailleurs n’est pas une abstraction. Avant d’être un choix politique conscient, c’est une réalité sociale.
La guerre que la grande bourgeoisie mène contre les travailleurs ne pourra cesser qu’avec la fin des luttes de classe, c’est-à-dire avec la destruction de l’organisation capitaliste de la société.
L’opposition au capitalisme sera en permanence secrétée par le capitalisme lui-même, par l’avidité de la grande bourgeoisie et par son incapacité à répondre à quelque problème sérieux que ce soit qui se pose à l’humanité.
L’organisation capitaliste de la société ne peut fonctionner qu’en maintenant dans l’exploitation et l’oppression une partie de la société, le prolétariat. Aussi féroce que puisse être la dictature de la grande bourgeoisie et précisément à cause de cette férocité, elle fera tôt ou tard surgir la révolte.
C’est dans cette révolte que la minorité de travailleurs conscients peut devenir la majorité et transformer la société en mettant fin à la domination du grand capital par l’expropriation de la grande bourgeoisie.
Les résultats de Lutte Ouvrière, pour modestes qu’ils soient, confirment la présence d’un courant politique qui maintient la tradition révolutionnaire du mouvement ouvrier, l’internationalisme face à la montée des nationalismes, le drapeau rouge face au drapeau tricolore de la bourgeoisie. Renforcer ce courant, lui donner la force d’intervenir dans la lutte de classe que les travailleurs ont à mener contre la grande bourgeoisie est la tâche essentielle en cette période de crise économique et d’offensive de la classe capitaliste. C’est de cet effort que pourra surgir le parti ouvrier révolutionnaire représentant les intérêts matériels et politiques des exploités.
La classe ouvrière a la force et les moyens de mettre fin à la dictature du grand capital sur la société. Il lui manque la conscience de ses formidables possibilités. Cette conscience ne peut s’incarner que dans un parti ayant pour objectif de mener la révolution sociale jusqu’au bout, un parti communiste révolutionnaire. L’avenir de l’humanité et peut-être même sa survie en dépendent.
                                                     Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier

jeudi 7 mars 2019

Nationalisme « français », nationalisme « européen », non ! « Contre le capital, le camp des travailleurs »


Contre le grand capital, le camp des travailleurs

Communiqué, le 05/03/2019

Dans sa lettre aux Européens, censée lancer la campagne de son parti, Emmanuel Macron prône une « Europe qui protège ». Et qui faut-il protéger ? De qui ? Eh bien, comme les souverainistes qu’il prétend combattre, Macron explique qu’il faut se protéger des migrants et de la concurrence étrangère. Seule différence, quand les Le Pen et compagnie prétendent le faire à l’échelle nationale, Macron veut y parvenir à l’échelle européenne.
Les travailleurs ne se protègeront pas s’ils ne savent pas contre qui ils doivent se battre. Ils ont à se protéger de la rapacité des grands groupes et de la crise du capitalisme. Rajouter des frontières n’obligera aucun groupe industriel et financier à embaucher, augmenter les salaires et respecter les conditions de travail et de vie des salariés.
Macron et Le Pen veulent faire croire qu’ils représentent des options opposées alors qu’ils défendent l’un comme l’autre une politique pour la bourgeoisie. Voter pour l’un ou l’autre, c’est voter pour nos exploiteurs.
Dans les élections européennes du 26 mai, le monde du travail n’a pas à intérêt à se diviser en choisissant entre différents représentants de la bourgeoisie. Les travailleurs doivent mettre en avant leur droit à l’existence, c’est-à-dire le droit à un emploi, un salaire indexé sur les prix et une retraite décente.
Nathalie Arthaud, tête de liste de Lutte ouvrière aux Européennes

dimanche 27 janvier 2019

Solidarité avec le NPA : un communiqué de Nathalie ARTHAUD


Solidarité avec le NPA, après l’agression de son cortège par un groupe d’extrême droite
Communiqué

Lors des manifestations parisiennes des gilets jaunes, samedi 26 janvier, un groupe d’extrême droite a violemment attaqué le cortège du NPA. Le fait que ces nervis aient revêtu des gilets jaunes ne trompe personne. Cette agression relève des méthodes classiques des apprentis fascistes : faire le coup de poing contre ceux qui se réclament du mouvement ouvrier. Lutte ouvrière exprime sa totale solidarité avec les militants du NPA. Les militants révolutionnaires ne se laisseront pas impressionner.

                                                Nathalie Arthaud, le 27/01/2019 


lundi 19 juin 2017

Communiqué de Nathalie ARTHAUD au soir du deuxième tour des élections législatives


Après le 2e tour des élections législatives

Macron a donc la large majorité qu’il souhaitait à l’Assemblée nationale. Il pourra prendre toutes les mesures qu’il voudra. La future Assemblée de béni-oui-oui sera entièrement derrière lui.
La nouvelle majorité se vante d’avoir écarté les notables de la politique dont l’alternance sous les étiquettes LR ou PS a tenu lieu de démocratie pendant le demi-siècle passé. Ce n’est que partiellement vrai tant une partie de ces notables a pu se recycler en faisant allégeance à Macron. Elle se vante d’avoir fait une large place à l’Assemblée nationale à ce qu’ils appellent la « société civile ». Mais au vu de l’appartenance sociale des députés – entrepreneurs, start-upers en tout genre, directeurs de sociétés, hauts cadres d’entreprises, propriétaires immobiliers-, c’est une façon de confirmer que leur société, c’est celle des bourgeois petits et moyens, dirigée en fonction des intérêts de la grande bourgeoisie capitaliste.
L’électorat populaire, les travailleurs, les chômeurs, les retraités du monde du travail, s’est tenu largement à l’écart de ces élections. L’abstention moyenne – déjà un record au premier tour, 51,3 %, plus forte encore au deuxième, 56,6 % – dissimule la réalité sociale : dans les quartiers populaires, elle a dépassé les 60 %, voire plus de 70 %. Il faut ajouter aux abstentions les votes blancs et nuls, ainsi que tous ceux dans les quartiers populaires qui sont tellement dégoûtés des élections qui ne changent rien à leur sort qu’ils ne sont même plus inscrits sur les listes électorales.
Ce n’est pas pour rien que Macron a réussi à entraîner une partie significative des politiciens de la droite. Ce dont la droite a rêvé et que Hollande a commencé à réaliser avec les lois El Khomri, Macron se prépare à le pousser jusqu’au bout en démolissant ce qui, dans la législation du travail, protégeait un tant soit peu les travailleurs contre l’avidité patronale.
Le gouvernement Macron-Philippe est un gouvernement de guerre sociale dont l’objectif est de permettre au grand patronat et aux financiers, avec l’aide de l’Etat, de prélever sur les classes exploitées de quoi continuer à s’enrichir, alors qu’une fraction croissante de la population tombe dans la pauvreté.
Entre les deux tours, le principal argument des partis déchus de la gauche gouvernementale mais aussi du PCF et de La France insoumise a été « qu’il ne faut pas laisser les mains libres à Macron ». Lamentable plaidoyer de ces partis qui se posent en avocats des classes populaires au Parlement, mais qui veulent surtout sauver quelques places de députés. Mais Macron a déjà annoncé qu’il gouvernera par ordonnances, et les travailleurs ont fait l’expérience, lorsqu’ils ont montré leur refus des lois El Khomri que l’exécutif a de toute façon tous les moyens avec le 49.3 de passer outre la contestation parlementaire, si contestation il y a.
Ce n’est pas par des joutes parlementaires, mais par la force collective de la classe ouvrière, que l’offensive du gouvernement et du grand patronat pourra être stoppée.
La préoccupation de tous ceux qui se placent dans le camp des travailleurs doit être de contribuer à ce que l’explosion sociale, provoquée par l’avidité de la classe capitaliste et l’arrogance de son gouvernement, soit guidée par la conscience des travailleurs de leurs intérêts communs qui les opposent au grand capital.
Il ne faut pas que cette force collective soit détournée vers des voies de garage ou, pire, dévoyée au point d’opposer les travailleurs les uns aux autres en fonction de leurs origines ou de leurs catégories.
Il est indispensable que les travailleurs se donnent un parti qui représente leurs intérêts politiques. Un parti d’autant plus décidé à mener jusqu’au bout les luttes, petites et grandes, des travailleurs qu’il a pour objectif fondamental le renversement de la dictature du grand capital sur la société, l’expropriation de la grande bourgeoisie, la fin de l’économie basée sur l’exploitation et la recherche du profit privé, pour une économie basée sur la propriété collective et organisée en fonction des besoins de tous.

Nathalie ARTHAUD, le 18.6.17

lundi 12 juin 2017

Nathalie ARTHAUD : communiqué après le premier tour des Législatives


Après le premier tour des élections législatives

Communiqué

11/06/2017

À en juger par les résultats du premier tour de ces élections législatives, Macron s’achemine vers une écrasante majorité à l’Assemblée nationale. Le système électoral est ainsi fait qu’il aura une majorité parlementaire à sa botte avec 24 % de votants seulement en sa faveur au premier tour de la présidentielle, 18 % des inscrits et avec une abstention record à ce premier tour des législatives !
Macron aura donc réussi à créer une nouvelle configuration politique qui remplace les grands partis déconsidérés de l’alternance gauche-droite, en recyclant au passage un certain nombre de politiciens blanchis sous le harnais parlementaire. Il aura réussi à procurer à la bourgeoisie une équipe rafraîchie pour gérer ses affaires politiques.
Sa personne comme son gouvernement incarnent avec arrogance les intérêts de la France possédante. Ils sont des ennemis déclarés des travailleurs et applaudis comme tels par les bien-pensants. Leur plan de « réforme du travail » est une déclaration de guerre aux salariés.
Quelques voix parmi les porte-parole politiques de la bourgeoisie les plus lucides commencent cependant à s’inquiéter de l’ampleur annoncée de sa victoire aux législatives. Une opposition parlementaire trop minoritaire ou trop jugulée n’est pas à même d’entretenir l’illusion d’un contrepoids sur l’exécutif et, par là même, de canaliser et d’atténuer les mécontentements en tentant de les transformer en palabres parlementaires.
Les classes populaires frappées par les mesures prises en faveur de la grande bourgeoisie, les travailleurs en premier lieu, en tireront plus facilement la conclusion qu’il n’y a rien à espérer du côté de ce moulin à paroles qu’est l’Assemblée, si visiblement sans pouvoir. Il y a là le risque pour la bourgeoisie que l’opposition s’exprime ailleurs : dans la rue, dans les quartiers populaires, dans les entreprises.
C’est dans cette perspective que les résultats des candidats Lutte Ouvrière « Faire entendre le camp des travailleurs », pour modestes qu’ils soient, représentent un espoir.
Lutte ouvrière ayant présenté des candidats dans la quasi-totalité des circonscriptions, le courant qui se place du point de vue des intérêts matériels et politiques du monde du travail a pu manifester sa présence partout dans le pays.
Tout en remerciant les travailleurs, les chômeurs, les retraités qui, en votant pour nos candidats, ont voulu affirmer leur appartenance au camp des travailleurs, nous les appelons à continuer à exprimer leurs convictions, les affermir, les propager. La conscience de faire partie de la classe des exploités aux intérêts fondamentalement opposés à ceux des exploiteurs est essentielle pour survivre dans cette jungle qu’est la société capitaliste.
C’est parce qu’il se place résolument sur le terrain de la conscience de classe que notre courant pourra et devra trouver, lors des réactions inévitables du monde du travail, l’influence qu’il ne peut pas gagner sur le seul terrain électoral.
Pour la grande bourgeoisie, les partis qui ont l’ambition de gérer ses affaires politiques ne sont qu’accessoires. Elle peut les garder, s’en détourner ou les rejeter lorsqu’ils sont trop usés. Sa mainmise sur la société, elle la doit à ses capitaux.
La force de la classe ouvrière ne peut, en revanche, se déployer que collectivement. Elle a besoin d’un parti qui incarne sa conscience de classe et qui représente résolument, en toutes circonstances, ses intérêts politiques. Rejoignez-nous pour reconstruire un parti communiste révolutionnaire, indispensable pour se défendre au jour le jour, irremplaçable pour mettre fin à la dictature du grand capital sur la société et à l’exploitation !

                                   Nathalie ARTHAUD