Cop28 : un final de tragi-comédie

 

Pour le climat, prendre le pouvoir

 

 

La Cop 28, réunie à Dubaï pour discuter de l'avenir climatique de la planète, se transforme en tragi-comédie. Le texte final, supposé annoncer les engagements pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, ne prévoyait pas la sortie des énergies fossiles. Après une nuit supplémentaire de négociation, la Cop a finalement adopté un texte où il est question d'une « transition hors des énergies fossiles ».

         Ce texte a été salué comme « historique » par nombre de commentateurs. Mais quand on sait que la délégation française est accompagné de Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies, on devine que le texte final de cette Cop 28 n'aura pas plus d'effet sur le climat que celui de toutes les précédentes.

COP 28 : un sommet en forme de gouffre

Rien à attendre, et c’est peu de le dire

 

Les conférences sur le climat s’enchaînent année après année. La 28e commence à Dubaï.

     Avec la nomination à sa présidence du sultan Al Jaber, qui n'est autre que le patron de la compagnie nationale pétrolière d'Abu Dhabi, chacun devrait savoir qu'il n'y a rien à attendre en matière de lutte contre le réchauffement climatique des dirigeants politiques et des multinationales dont ils défendent les profits.

 

Cannes, jets de milliardaires, adieu la planète

Quel cinéma !

 

 

Vendredi 17 novembre, le tribunal de Grasse (Alpes-maritimes) a convoqué des militants écologistes coupables de dangereuses activités. En effet, le 20 mai dernier, alors que le gratin profitait tranquillement du festival de Cannes, ces trouble-fêtes ont voulu perturber les vols à l’aéroport de Cannes-Mandelieu, duquel ne décollent que des jets et avions privés. Munis d’une voiture télécommandée et déterminés à aller jusqu’au bout de la violence, ils ont allumé un fumigène, accroché à la voiture, et fait quelques tours sur le tarmac. Conséquence terrible : un décollage et un atterrissage n’ont pu se faire dans les temps.

         En attendant de savoir quelle sanction sera prononcée pour réprimander cette odieuse atteinte au droit de cocktail, on peut méditer ce chiffre : depuis 2019, à l’aéroport de Nice on enregistre une hausse de 74 % du trafic de jets privés, nul doute que profiteurs seront toujours plus nombreux à nous rouler !