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mercredi 13 mars 2024

Argenteuil, quartier du Val-Nord, un commerce, mais aussi un lieu de rencontre pour tous

Pas seulement une affaire commerciale

 


La situation commerciale et celle des services publics utiles à la population ne s’améliorent pas sur la Terrasse du quartier du Val-Nord. Le local pour un supermarché demeure vide. Les élèves qui veulent poursuivre leurs devoirs n’ont nulle part aller pendant les travaux de rénovation de la médiathèque Desnos.

         Dans ce contexte, il faut bien du courage pour les commerçants des quelques boutiques, mais également des marchés du mardi et du vendredi.

         Je voudrais leur rendre hommage ici, et en particulier au café-tabac-presse de la terrasse.

         Comme le commerçant lui-même me le disait, il fait tout, poste compris. Il tient à garder la presse, non pas que cela soit d’un grand rendement, mais cela permet que des lecteurs assidus y viennent trouver leur journal préféré. Ainsi, il reçoit Lutte ouvrière, et nous l’en remercions. C’est là que Pierre Fiévet venait chaque semaine l’acheter en même temps que son Huma.

         Ce café-tabac-presse-poste est un lieu de rencontre où se mêlent quelles que soient leurs différences des habitants du quartier, jeunes et anciens.

         En juin dernier, le commerce a subi des dommage dans le cadre des évènements liés à la mort de Nahel, et c’est vraiment injuste. Sa présence sur les Terrasses est un élément essentiel pour, aux côtés des autres commerces, mais aussi la Maison de quartier, la Maison pour tous, et le Centre de santé, faire que ce quartier de 15 000 habitants conserve des services collectifs tellement utiles à tous. DM

 

dimanche 10 mars 2024

Groupes de niveau au collège : rétropédalage ministériel

Une montée de la mobilisation pas étrangère au rétropédalage

 

 

La nouvelle ministre de l'Éducation nationale vient d'annoncer un « assouplissement » dans la mise en place des groupes de niveau des élèves de collège. La mise en oeuvre de ces groupes aurait nécessité la création de milliers de postes d'enseignants, ce que le gouvernement n'envisage pas une seconde.

         Le tollé soulevé dans l'Éducation nationale et parmi les parents contre ce véritable tri social a accéléré cet « assouplissement », qui ressemble furieusement à un enterrement de première classe de la mesure annoncée en grande pompe par Gabriel Attal quelques mois plus tôt.

         Une telle pression aide les ministres dans leurs apprentissages.

 

samedi 24 février 2024

Élèves de seconde : stage pour les uns, SNU pour les autres ?

 

Manœuvre militariste contre les jeunes des quartiers populaires

 

 

Gabriel Attal, avant de céder son ministère, a affirmé vouloir que chaque élève de Seconde fasse un stage d'observation obligatoire de deux semaines en juin, tout cela dans le cadre d'un projet de "reconquête" de ce même mois, le jargon militaire s'imposant désormais partout. Après le stage de troisième, ce stage devrait selon lui permettre de familiariser les élèves avec le monde du travail. Dans les faits, très peu d'entreprises sont prêtes à accueillir un jeune en stage d'observation pendant deux semaines complètes. Les places seront donc chères, et ceux qui ont des relations parmi leurs proches pourront probablement en profiter, les autres non.       C'est d'ailleurs déjà le cas : des jeunes ont déjà commencé à chercher, et ils essuient refus sur refus. En témoigne un exemple à Argenteuil, où un jeune du lycée Daubié qui se destine plus tard à des études de médecine a affirmé s'être rendu dans près de 15 pharmacies, toutes ayant déjà réservé une place pour un jeune ou refusant tout bonnement les stagiaires, et ce alors même que nous ne sommes qu'en février!

         Pas de panique nous dit le sergent Attal : les élèves n'ayant rien trouvé pourront faire à la place... le fameux SNU ! Ce Service National Universel censé mettre la jeunesse au pas en lui apprenant la Marseillaise et la montée du drapeau n'attire guère pour l'instant. Qu'à cela ne tienne, Attal a trouvé un moyen de le rendre obligatoire en l'imposant à tous ceux qui ne trouveront pas de stage en juin, c'est-à-dire de fait aux jeunes des quartiers populaires.  P. et DM