Affichage des articles dont le libellé est Actualité de Lutte Ouvrière. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Actualité de Lutte Ouvrière. Afficher tous les articles

jeudi 6 mai 2021

L’agression contre le cortège de la CGT le 1er mai. Une agression antiouvrière. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière n°2753 à paraître

 Une agression antiouvrière

05 Mai 2021

À la fin de la manifestation du 1er mai à Paris, plusieurs dizaines de manifestants se sont attaqués au cortège de la CGT, avec jets de pavés sur les camionnettes, insultes racistes et homophobes. Des militants de la CGT ont été tabassés. Vingt-et-un d’entre eux ont été blessés, dont quatre ont dû être hospitalisés.

Des heurts entre casseurs et militants syndicaux se sont également produits lors de la manifestation du 1er mai à Lyon où, aux militants CGT de chez Deliveroo qui les interpellaient sur les risques que leurs actions faisaient prendre à des livreurs sans papiers, les casseurs ont répondu qu’ils n’en avaient rien à faire. Quelles que soient les motivations et idées de ceux qui ont perpétré l’agression contre la CGT, qu’ils se réclament des black-blocs, des gilets jaunes ou autres, celle-ci est odieuse.

La CGT s’est vu reprocher de collaborer avec la police. Le slogan « CGT collabo » a été tagué sur une camionnette du syndicat, accusé de n’être pas intervenu pour défendre les manifestants qui s’affrontaient avec les CRS le long du cortège et même de « balancer » des gilets jaunes.

Il y a bien des choses à reprocher à la politique des dirigeants syndicaux de la CGT, et d’autres syndicats, à laquelle d’ailleurs nombre de leurs militants n’adhèrent pas forcément : leur réformisme, leur abandon d’une politique de classe offensive. Une opposition venant du camp des travailleurs, de ceux qui pensent que l’ennemi est la classe capitaliste et les bandes armées qui défendent ses intérêts, CRS, police, armée, est légitime. Mais ce n’est pas ce type d’opposition que ces agresseurs de la CGT expriment. Ils se réfugient derrière une pseudo radicalité selon laquelle manifester ne servirait à rien. Il faudrait « passer à l’action » en se livrant à des attaques contre la police ou à des bris de vitrines de banques ou des commerces de luxe. Ceux qui ne se retrouveraient pas dans ces actions ne mériteraient que d’être considérés comme des ennemis, voire des « collabos ».

Parmi ces manifestants qui ont exprimé leurs « critiques » vis-à-vis de la CGT à coups de barres de fer, il a pu se trouver des militants d’extrême droite, ceux-ci cherchant à se renforcer au travers de telles actions contre tout ce qui s’apparente au mouvement ouvrier organisé. Mais, même si cela n’était pas le cas, ceux qui ont participé à cette agression, qu’ils en aient conscience ou pas, se sont placés du même côté de la barrière que ceux, politiciens, partis d’extrême droite, qu’anime une haine farouche du monde ouvrier. Ils se sont aussi placés du même côté que ces commentateurs, invités régulièrement dans les médias, qui ne ratent aucune occasion pour dénigrer les grèves, les manifestations et les syndicats, et dont la propagande renforce les courants les plus réactionnaires prêts à passer à l’action.

Les militants de Lutte ouvrière qui étaient eux aussi présents dans les manifestations du 1er mai se sentent entièrement solidaires des militants de la CGT agressés.

                                                     Aline RETESSE (Lutte ouvrière n°2753)

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) n°2753, et Lutte de classe (2,5 euros) n°215 :

         Lors de nos permanences de la semaine à venir :

-demain vendredi 7 mai, de 17 h.15 à 18 h.15, carrefour Babou ;

-samedi 8 mai, de 10h.30 à 11h.30 au marché de la Colonie, et de 11h.45 à midi 30, centre commercial Joliot-Curie ;

-dimanche 9 mai, de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-mercredi 12 mai, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

vendredi 5 février 2021

Lutte ouvrière, la classe ouvrière, l’avenir, et le rôle des militants ouvriers conscients : le tract Lutte ouvrière aux militants du mouvement ouvrier (que nous avons distribué lors des manifestations d’hier)

 

Ce tract que je transmets bien sûr déjà à tous nos proches d’Argenteuil s’adresse particulièrement aux militants qui s’affirment militants du mouvement ouvrier et qui s’interrogent aujourd’hui. J’aimerais qu’ils le lisent comme un geste fraternel à leur égard, et qu’ils le discutent si possible en me faisant remonter leurs commentaires. Salut et fraternité, Dominique

Travailleuses, travailleurs,

Militantes, militants de la classe ouvrière,

Camarades,

 

Ce qui nous réunit dans cette manifestation, c’est la volonté de pousser un cri de protestation contre l’aggravation des conditions d’existence du monde du travail.

On nous saoule de discours sur la responsabilité du coronavirus dans cette situation. Mais si la pandémie est une réalité avec laquelle il faudra vivre le temps de la vaincre, ce dont l’humanité crève littéralement, c’est de l’organisation capitaliste de la société et de la domination de la grande bourgeoisie.

 

Derrière la pandémie, l’oppression de classe

 

La découverte rapide du vaccin, un succès pour les capacités de l’homme, se traduit en même temps par une exacerbation de la concurrence entre gros requins des trusts pharmaceutiques, par l’intensification de la rivalité entre nations capitalistes, avant même que la vaccination massive ait sérieusement commencée. Quant aux pays pauvres qui ne peuvent pas payer, le système les laissera sans défense face au coronavirus, comme il les laisse déjà face à tant de maladie que l’on sait guérir depuis longtemps. 

Cette crise sanitaire nous renforce, nous militants de Lutte ouvrière, dans la conviction que, sans renverser le pouvoir de cette classe privilégiée, sans détruire le capitalisme, il n’y a pas d’avenir vivable pour l’humanité. Nous faisons nôtre la perspective, défendue par les éléments les plus conscients du mouvement ouvrier depuis ses origines, que c’est aux travailleurs de diriger la société, pas à la minorité de parasites capitalistes. L’émancipation des travailleurs, et par là-même l’émancipation de la société, sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes !

Manifester, brandir le drapeau des intérêts ouvriers, même par dizaines de milliers, n’a jamais suffi pour inverser le rapport de forces, et les militants présents le savent bien. Pour être en mesure de stopper l’offensive patronale et gouvernementale, il faut qu’une partie significative des travailleurs entre dans l’action et soit prête à se battre de façon assez déterminée pour entraîner le reste de la classe ouvrière, au point de se faire craindre de la classe privilégiée et de son État.

Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Cela peut le devenir demain, tant la société capitaliste est rongée par sa propre pourriture, sur le plan matériel comme sur le plan politique et même simplement humain.

 

Contre le capitalisme en faillite, défendre nos exigences d’exploités

 

Coronavirus ou pas, il n’y a aucune raison de se résigner à la politique anti-ouvrière du gouvernement et du patronat. Il n’y a aucune raison de se taire face au refus du gouvernement d’embaucher dans les hôpitaux et dans les écoles. Aucune raison de se résigner aux licenciements et aux attaques patronales. Aucune raison d’accepter que les classes populaires soient poussées vers la misère pendant que la plupart des grandes entreprises capitalistes réalisent des profits exceptionnels et que leurs actionnaires empochent plus de dividendes que jamais.

Mettre en avant des objectifs qui correspondent aux intérêts de la classe ouvrière et des classes exploitées est une nécessité lorsque les travailleurs, surmontant leurs inquiétudes et leur désorientation actuelles, reprendront confiance en eux-mêmes et se lanceront dans la lutte.

Il faut stopper les licenciements de la seule façon possible : en répartissant  le travail entre tous avec maintien du salaire.

Les actionnaires n’ont pas besoin de plus de dividendes pour vivre. Un travailleur, lui, n’a que son salaire ou sa pension de retraite pour joindre les deux bouts : il faut les augmenter en prenant sur les profits !

Si l’on ne veut pas que les 100 milliards du plan de relance atterrissent dans les profits, puis dans la spéculation, il faut que les salariés puissent contrôler ce que le grand patronat va encaisser, car cet argent doit servir aux salaires et aux emplois !

Une manifestation comme celle d’aujourd’hui permet de mettre en avant les intérêts généraux de la classe ouvrière, alors même que le réflexe des bureaucraties syndicales est de se replier sur des causes locales. L’illusion qu’il sera plus facile de se battre entreprise par entreprise, corporation par corporation, voire service par service, et qu’il est ainsi possible d’obtenir ne serait-ce que des avancées minimes, est toujours vive dans les périodes de recul du mouvement ouvrier. Cela va de pair avec la résignation. Mais, dans cette période de crise, on ne peut se faire respecter par le grand patronat et le gouvernement qu’en étant unis et déterminés à mener un bras de fer long et difficile.

 

Relever la tête

 

Nous sommes conscients que notre conviction que la classe ouvrière sera amenée à reprendre le combat n’est pas partagée par une grande partie des militants ouvriers. Même parmi ceux qui ne sont pas démoralisés au point d’abandonner le combat, nombreux sont ceux qui s’accrochent au vain espoir des améliorations à petits pas, aux négociations avec le patronat et le gouvernement. Et combien d’entre eux s’alignent sur ces derniers au nom de « la solidarité nationale » face à la pandémie ?

C’est une supercherie propagée par les porte-paroles, conscients ou inconscients de la classe privilégiée ! Il n’y a pas plus de solidarité entre exploiteurs et exploités par temps de coronavirus qu’en dehors. Pour une minorité capitaliste, c’est une occasion de bâtir des fortunes. Pour la majorité des classes populaires, c’est ajouter les mesures de contraintes sanitaires aux conséquences bien plus graves de la crise économique.

Pour difficile que soit la période, la classe ouvrière relèvera la tête. La principale responsabilité d’un militant ouvrier par les temps qui courent est de ne pas perdre le moral, de garder la tête haute et, surtout, de ne pas perdre confiance en sa classe !

Il leur faut retrouver le langage et la pratique de la lutte de classe. Aussi morose que puisse paraître aujourd’hui le climat, la lutte de classe continue et la force de la classe ouvrière reste intacte.

Les forces vives de la société, ce ne sont certainement pas les actionnaires spéculateurs, ni les milliardaires qui vivent de la sueur et du sang des exploités. Ce sont les travailleurs qui font tourner l’économie et qui font vivre la société.

Plus la crise de l’économie capitaliste s’aggravera, plus la classe dominante et ses serviteurs politiques au gouvernement se battront bec et ongles pour conserver leurs privilèges. Il n’y a à en attendre ni compréhension ni compassion.

Face à la guerre que mène la grande bourgeoisie aux travailleurs, ceux-ci seront amenés à reprendre leur propre guerre. Comme ils y ont été contraints tout au long de l’histoire du mouvement ouvrier. Ils ont leur nombre et le fait d’être irremplaçables à opposer à l’argent de la grande bourgeoisie. Il faut que la multitude d’individus, qui constituent le monde du travail dans toute sa diversité, prennent conscience de l’identité de leurs intérêts fondamentaux contre la grande bourgeoisie. Il faut qu’ils retrouvent leur conscience de classe et la confiance en leurs propres forces. Ils deviendront alors cette armée de prolétaires, capables non seulement de se défendre, mais de reprendre son combat séculaire pour l’émancipation des travailleurs, avec, pour objectif, de prendre en main les destinées de la société.

                                                                                          LUTTE OUVRIERE

 

mercredi 30 décembre 2020

Le congrès de Lutte ouvrière

 

Le congrès de Lutte ouvrière

29 Décembre 2020

Lutte ouvrière a tenu son congrès les 19 et 20 décembre dernier.

Il a bien sûr largement discuté des crises sanitaire et économique, et des problèmes qu’elles posent aux communistes révolutionnaires que nous sommes. Il a aussi été l’occasion de faire un bilan de l’activité de Lutte ouvrière au cours de l’année écoulée, de ses finances et de la diffusion de sa presse. Le congrès a aussi fait le bilan de la participation de Lutte ouvrière aux élections municipales de mars 2020, où elle a présenté 260 listes dans 240 communes, et envisagé les élections régionales de 2021, où elle compte également se présenter. Le congrès a également adopté une motion pour la candidature de Nathalie Arthaud à l’élection présidentielle de 2022.

Des représentants des organisations liées à Lutte ouvrière au sein de l’Union communiste internationaliste (trotskyste) se sont exprimés sur la situation dans leurs pays respectifs.

Des textes d’orientation sur la situation internationale, sur la crise économique et sur la situation intérieure étaient soumis à la discussion et au vote des délégués, textes que nos lecteurs pourront trouver dans la prochaine parution de la revue Lutte de classe. Le texte « Aujourd’hui comme hier, socialisme ou barbarie » (Lutte de classe n° 211, novembre 2020) était également soumis à la discussion et au vote. Tous ces textes ont été adoptés à l’unanimité des délégués.

Enfin, le congrès a élu les organes de direction de Lutte ouvrière : comité central et comité exécutif.

                                                                         (Lutte ouvrière n°3735)



dimanche 22 septembre 2019

Lutte ouvrière – après la grève de la RATP du 13 septembre, réussissons le 24 septembre. Notre tract distribué hier samedi à Argenteuil


Lutte ouvrière


Comme les travailleurs de la RATP, le 24 septembre, faisons-nous respecter

 « Quand il y a une grève en France, personne ne s’en aperçoit », s’était moqué, en 2008, un Sarkozy triomphant. Eh bien, son clone Macron ne peut pas en dire autant ! Avec 70 à 100 % de grévistes sur certaines lignes de métro et de bus, les travailleurs de la RATP ont fait, le 13 septembre dernier, une démonstration de force.

Quel que soit leur travail, ils ont réussi à se rassembler, malgré les différences de métier, de statut et de droits. Cette unité a fait leur force car, quand tout un secteur comme la RATP ou la SNCF arrête de travailler, toute la société en est ralentie.

Et il ne s’agit encore que d’une seule entreprise et d’une seule journée ! Si l’ensemble des travailleurs de l’industrie et des services, du privé et du public, se battaient ensemble avec détermination, leur force serait irrésistible. C’est précisément ce que craint le gouvernement.

Hantés par le spectre des gilets jaunes, Macron et Philippe marchent sur des œufs. Et face au succès de la grève de la RATP, ils redoublent de prudence, repoussant l’annonce du projet sur les retraites à l’été prochain. Ils savent que si la colère sociale s’empare des travailleurs et débouche sur de puissantes grèves, ils seront forcés de remballer leur nouvelle attaque.

C’est un encouragement à emboiter le pas aux travailleurs de la RATP. Car il faut se battre avant que les coups nous tombent dessus.

Que l’on travaille dans le privé ou dans le public, nous sommes tous attaqués. Le simple fait de calculer la retraite sur toute la vie active et non plus sur les 25 meilleures années, ou sur les six derniers mois en ce qui concerne la fonction publique, abaissera considérablement les pensions. Quant à accepter un système de points, dont la valeur pourrait être modifiée chaque année par le gouvernement, cela s’apparente à un chèque en blanc fait à un voleur.

Comme toutes les réformes des retraites précédentes, celle-ci repoussera encore l’âge de départ et réduira les pensions qui sont déjà indignes pour des millions de femmes et d’hommes.

À l’occasion de la grève de la RATP, les perroquets du patronat et du gouvernement ont repris le couplet sur « les travailleurs aux privilèges exorbitants ». Tout cela pour ne pas parler des vrais privilégiés, des grands actionnaires, des rentiers, des grandes fortunes, tel le plus fortuné d’entre eux, Bernard Arnault, PDG de LVMH, qui a vu cette année son patrimoine augmenter de 100 millions par jour.

Dans notre société injuste et inégalitaire, les privilégiés ne sont pas à chercher du côté du monde du travail, et sûrement pas du côté de ceux qui se lèvent à 3 h 30 du matin pour faire rouler les premiers bus et métros.

L’argent existe pour payer les retraites, à condition d’aller le chercher là où il est en abondance, là où il est dilapidé dans des caprices de riches, là où il alimente la spéculation.

Cela fait des décennies que la situation des travailleurs recule, entreprise par entreprise. Se sacrifier pour un tel système n’a aucun sens. Il faut revendiquer nos droits et viser à changer la société.

Tout au long du mois, de nombreuses professions vont se faire entendre. Mais la force des travailleurs est dans leur capacité à se battre le plus unis possible. Alors, profitons de l’appel de la CGT et mardi 24 septembre, soyons très nombreux en grève et en manifestation.

Le combat contre le projet « Cap Héloïse » continue. Le complexe Jean Vilar, complexe municipal des fêtes, est toujours debout. Rien n’est perdu, le combat continue. Lisez notre blog !


Lutte ouvrière participera aux élections municipales de mars 2020 à Argenteuil comme dans de nombreuses villes du pays, pour faite entendre notre camp, le « camp des travailleurs », ses intérêts, ses luttes, son organisation nécessaire.

Lisez le blog Lutte Ouvrière Argenteuil : « lo argenteuil »
Contact avec LO-Argenteuil :
MDommarie@aol.com – 06 99 49 98 64

                                                                                              Impr. Sp. LO le 20.09.19                     

 On nous informe...

 

samedi 19 janvier 2019

Lutte de Classe, une brochure de Lutte ouvrière


Contre le grand capital, le camp des travailleurs


Lors de nos activités, après les discussions, nous offrons une brochure qui fait le point sur la situation et qui affirme nos perspectives. Celle-ci est régulièrement actualisée. Cela vient d’être fait :


dimanche 17 septembre 2017

Fête de l'Humanité : Lutte ouvrière présent à la fête


Lutte ouvrière à la fête de L’Humanité



PSA, Sempérit, la classe des travailleurs


Notre stand est situé avenue Olga Bancic, près du Village du monde, en face des stands de Saint-Denis et de Gennevilliers.

Débats sur :

-la situation sociale et politique après la ­manifestation du 12 septembre contre les attaques anti ouvrières du gouvernement (dimanche 14 h)

-l’actualité de la Révolution russe de 1917 (dimanche 12 h).

Notre camarade ­Nathalie Arthaud animera un de ces deux débats, ­aujourd’hui dimanche 17 septembre à 14 h.



Hier, lors du débat sur la situation politique et sociale avec Nathalie ARTHAUD



                                                         Photo : l’an passé

samedi 16 juillet 2016

Communisme à l'échelle planétaire : une nécessité urgente


Le combat pour changer le monde

 

A feu et à sang aux quatre coins de la planète, sans véritable perspective aujourd’hui de développement, le monde capitaliste est dans une impasse. Plus que jamais, il faut changer le monde. Pour l’humanité, ce combat est vital. Il ne peut être qu’international. Les Etats nationaux ont fait leur temps, les frontières doivent disparaître avec le capitalisme lui-même. Le communisme est l’avenir du monde, celui d’une humanité maîtrisant son devenir en ayant liquidé l’oppression et l’exploitation de l’homme par l’homme. C’est le sens du combat que nous menons. Pour ce combat, il faudra reconstruire des partis communistes dignes de ce nom, et leur union internationaliste, une Internationale. C’est ce que nous avons en tête dans toutes nos activités militantes. C’est ce que nous aurons en tête durant l’année électorale qui vient.

         Dans ce cadre, une première brochure de campagne vient de paraître : « Faire entendre le camp des travailleurs avec Nathalie Arthaud candidate communiste à l'élection présidentielle »

         Vous pouvez la consulter sur « lutte ouvrière.org ». Nous pouvons vous la faire parvenir.

lundi 14 septembre 2015

L'activité de Lutte Ouvrière sur Argenteuil : le tract que nous avons distribué samedi lors de nos activités dans différents quartiers de la Ville


LUTTE OUVRIERE                Le 11.09.15

Migrants : nos frères en humanité, nos frères de classe

L’élan de solidarité qui se manifeste en faveur des réfugiés fait chaud au cœur. En Allemagne où Merkel a ouvert les portes et où les réfugiés ont afflué tout le week-end, des habitants se sont massés dans les gares pour les accueillir avec chaleur. Ces démonstrations de sympathie feront-elles reculer le climat d’hostilité vis-à-vis des migrants ? Il faut le souhaiter.

En revanche, il ne faut pas être dupe des dirigeants européens. Derrière leurs discours humanistes et l’inflexion de leur politique en faveur des Syriens, il y a toutes sortes de calculs sordides.

En ouvrant les portes de son pays, Merkel passe presque pour une sainte. Mais elle ne l’a fait que parce que l’afflux d’une nouvelle main d’œuvre arrangera bien le patronat allemand ! Quant à Hollande, il se sert de cette vague de sympathie non pas pour ouvrir les frontières mais pour justifier les frappes aériennes contre Daesh en Syrie, c’est-à-dire pour renforcer sa politique guerrière !

« C’est l’honneur de la France que d’avoir toujours accueilli les persécutés », a-t-il déclaré lors de sa conférence de presse, avant d’annoncer l’accueil de 24 000 Syriens sur les deux prochaines années. Comparé aux 20 000 arrivés sur ce seul week-end en Allemagne, Hollande met « l’honneur de la France » bien bas ! Bien plus bas que ses prédécesseurs qui avaient accueilli 450 000 réfugiés espagnols en 1939 et 130 000 boat people vietnamiens et cambodgiens à partir de 1979.

Le drame migratoire n’est pas le fruit d’une catastrophe naturelle. Il est le fruit de la politique impérialiste des grandes puissances qui consiste à piller les pays les plus pauvres de la planète en exploitant leurs richesses naturelles ou en les étranglant par l’endettement au profit de la grande bourgeoisie. Il est le fruit de leurs manœuvres, de leurs rivalités politiques, de leurs guerres.

Les dirigeants européens ont contribué à transformer une partie de la planète en enfer pour les populations et ils font tout pour qu’elles ne puissent pas en partir. En transformant l’Europe en forteresse, ils portent la responsabilité des milliers de morts, noyés en Méditerranée, asphyxiés dans les camions ou électrocutés aux abords du tunnel de la Manche.

Et cette politique macabre va continuer. Car si les Syriens auront officiellement droit à l’accueil, les migrants dits « économiques » auront droit aux barbelés, aux matraques, aux expulsions. Comme si être tué par la misère était plus acceptable qu’être tué par les bombes ! Comme si les millions d’enfants, de femmes et d’hommes condamnés à la misère ne faisaient pas aussi partie des persécutés !

Dans toute cette affaire, où sont les intérêts des travailleurs ? Sûrement pas de rejeter les migrants. Et ce n’est pas qu’une question d’humanisme. Il en va de l’intérêt général de la classe ouvrière. Il en va de son unité. Car les migrants font ou feront partie de la classe ouvrière. Même si une fraction des réfugiés avait des vies de médecin, d’avocat ou de commerçant dans leur pays, c’est dans leur immense majorité une vie de prolétaire qui les attend, une vie d’exploitation, notre vie. Et les travailleurs ont intérêt à s’en faire des alliés.

Les migrants demandent la liberté de circuler et de s’installer en Europe. La classe ouvrière de France se doit de porter cette revendication qui vaut pour tous les travailleurs.

Beaucoup se demandent s’il est possible d’accueillir dignement les migrants dans le contexte de crise que l’on connaît. Mais le chômage, la précarité, les bas salaires ne dépendent pas de la venue des immigrés. Ils dépendent du rapport de force avec la bourgeoisie car la misère n’existe en France et en Europe que dans la mesure où on laisse l’argent s’accumuler dans les mains d’une minorité.

Il y a six millions de personnes qui cherchent aujourd’hui du travail, cela n’a rien à voir avec l’arrivée des migrants. Et tous ceux qui passent leur temps à montrer du doigt les immigrés feraient mieux de s’en prendre aux licencieurs.

Combien de travailleurs pourraient vivre avec les 14 millions du parachute doré du PDG d’Alcatel ? En réservant ne serait-ce que la moitié des profits des grands groupes capitalistes à la création d’emplois, ce sont des centaines de milliers de chômeurs qui auraient un travail. Avec les dizaines de milliards prévus pour les Jeux Olympiques, on pourrait construire des dizaines de milliers de logements.

Mais pour cela, il faudrait que les travailleurs rejettent cette fausse évidence selon laquelle « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde » pour proclamer « qu’on ne veut plus se saigner pour la bourgeoisie ».

Communiqué de Lutte Ouvrière-Argenteuil à propos de l’ « Affaire Rousseau »
 
La toute nouvelle adjointe aux affaires scolaires et à la culture d’Argenteuil, Martine Rousseau, a récemment diffusé à partir de son compte Facebook un message raciste exprimant un profond mépris à l’égard des milieux modestes. On y voyait des personnes noires poussant des caddies contenant des téléviseurs, avec une légende : « la prime de rentrée scolaire est tombée».
Face aux réactions indignées que ce message nauséabond a suscitées, le maire d’Argenteuil a suspendu cette élue de sa délégation. Lundi 31 août elle annonçait sa démission, tout en disant vouloir rester au conseil municipal.
Cette démission est bien le minimum que l’on pouvait attendre. Il eût en effet été indécent qu’une élue qui diffuse de tels propos racistes et méprisants à l’encontre des plus pauvres se retrouve, à travers sa délégation municipale, face à ceux qu’elle a par ce message injuriés : des élèves et leurs parents de milieux modestes qui sont à Argenteuil de toutes les origines et de toutes couleurs de peau.
Cette affaire illustre l’ampleur des préjugés imbéciles et dangereux que nous avons à combattre, avec tous ceux que de telles affaires indignent et révoltent.

 

La prochaine réunion du Groupe d’Etudes Ouvrières organisé par Lutte Ouvrière à Argenteuil aura lieu le jeudi 1ER octobre prochain à 20 heures 15 à l’Espace Nelson Mandela, au 82 bd Leclerc à Argenteuil.
« En France, comme ailleurs dans le monde,  les migrations ont toujours façonné les sociétés humaines. »

Lisez le blog Lutte Ouvrière Argenteuil : « lo argenteuil »

Pour tout contact LUTTE OUVRIÈRE-Argenteuil :  MDommarie@aol.com – 06 99 49 98 64

                                                                                                                         Impr. Sp. LO le 11.09.15.