mardi 7 août 2018

Argenteuil, journée du patrimoine, une bonne soupe si loin de la guerre


L’odeur et le goût de la pourriture
 
 
 
Images de propagande, en tout cas, à l'Arrière
A l’occasion des journées européennes du patrimoine, les 14 et 15 septembre prochains, la cuisine centrale municipale d’Argenteuil proposera aux archives municipales la réalisation et la dégustation d’une « soupe du poilu ». Nous avons hâte de voir de quoi il en retourne.
         Comment imaginer le quotidien des combattants, quand ils étaient en première ou en seconde lignes en particulier ? Comment imaginer comment ils pouvaient se nourrir, quand ils pouvaient le faire ?
         La soupe était accessible à condition de rejoindre les « roulantes ». Celles-ci restaient à l’arrière, au plus près des soldats, ce qui n’allait pas sans prendre des risques Pour le reste, boîte de singe et autres conserves, quartiers de viande à faire cuire de la façon dont on le pouvait, et miches de pain surtout.
         L’horreur de la guerre se mesure au quotidien, lorsqu’il est impossible de se laver, lorsque la vermine vous rend la vie impossible, lorsque l’on dort tout habillé, lorsque l’on mange donc, et quand on peut manger, ce qui vous parvient.
         La guerre relève du domaine de l’imaginable. C’est pour cela qu’il faut combattre pour qu’un jour elle disparaisse de l’histoire de l’humanité.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire