mercredi 21 février 2018

Veolia, voleur volé


Sans doute, juste un peu volé



Vendredi 16 février, la police gabonaise a débarqué dans les locaux de la SEEG, filiale de Veolia, pour en prendre le contrôle. Le gouvernement gabonais a suspendu le contrat avec Veolia qui avait depuis 20 ans le monopole sur la distribution de l'eau et de l'électricité à Libreville.
Veolia se dit « victime d'une expropriation brutale ». Mais le seul liquide dont elle se préoccupait vraiment était celui qui alimentait son compte en banque. La population subit des coupures quotidiennes, des quartiers peuvent rester deux semaines privés d'eau, sans réduction des factures.
La reprise en main de la gestion de l'eau et de l'électricité par l'état gabonais, si elle se réalisait effectivement, ne suffira certes pas à satisfaire les besoins de la population. Mais ce serait une bonne chose d'éliminer la couche de profiteurs comme Véolia, qui pompent le pays.
         Et que pense de tout cela le tout nouveau « directeur des relations institutionnelles » de Véolia, l’ex-Argenteuillais Faouzi Lamdaoui ?

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire