lundi 17 juillet 2017

Fruits et légumes : fruits avariés du capitalisme


Fruits : amers pour les uns, juteux pour une poignée

 


Les producteurs d’abricots sont en colère. Ils dénoncent le prix dérisoire auquel on leur achète leurs fruits, entre 50 cents et 1 euro le kilo, soit une baisse de 27 % par rapport aux dernières années. Les producteurs de pêches et de cerises sont dans la même situation.  Pourtant les consommateurs doivent les payer près de six fois plus cher sur les marchés ou dans les grandes surfaces.

« Fruits de l’été : que des perdants » titrait récemment le Progrès. Si les producteurs qui ne peuvent vivre de leur travail ou les consommateurs qui doivent payer le prix fort sont effectivement les perdants, il y a des gagnants et qui gagnent beaucoup. Ce sont les centrales d’achat et les grands groupes de la distribution qui imposent leur loi aux producteurs et aux consommateurs.

Pour les empêcher de nuire, il faudra que travailleurs et consommateurs imposent un contrôle des prix et des marges des groupes capitalistes.

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