jeudi 2 mars 2017

Nathalie ARTHAUD en campagne : en avant pour préparer l'avenir


Préparer l’avenir : voter Nathalie Arthaud
 

Le vote pour Nathalie Arthaud est une façon de faire entendre les exigences du monde du travail. Mais c’est aussi affirmer la nécessité que les travailleurs se regroupent autour de leurs intérêts en formant un courant politique.

Dans toute la société, la bourgeoisie dispose de multiples relais pour défendre ses intérêts. À l’opposé, les travailleurs doivent avoir un parti qui exprime leurs objectifs politiques et fasse entendre leur point de vue, celui de la majorité qui n’exploite personne, sur toutes les questions de société. Un tel parti ouvrier se revendiquerait forcément des idées communistes révolutionnaires, car ce sont les seules idées qui s’opposent irréductiblement à la dictature que la bourgeoisie fait peser sur la société.

En mettant fin à l’isolement des travailleurs, il consoliderait leur conscience d’appartenir à un même camp, celui du monde du travail, et de constituer une force face au patronat. Ce parti ouvrier pourrait devenir le pivot de bien des luttes collectives, l’inspirateur, le coordonnateur, le gardien des expériences collectives.

Un tel parti reste à construire. Voter ne suffira pas à le faire. Mais voter, c’est un premier pas. C’est en exprimer la conscience. C’est exprimer la volonté que les travailleurs se regroupent et constituent ce parti. Et c’est appeler les autres à le rejoindre.

                                                          M. A. (Lutte ouvrière n°2535)

 

Échos de campagne

 


En plus des meetings programmés cette semaine, à Orléans le 1er mars et au Mans le 2, Nathalie Arthaud a répondu à diverses invitations. Elle a pris la parole à un Parlement des étudiants et à une radio étudiante, Fréquence ESJ, radio Internet d’une école de journalisme. Cela lui a donné l’occasion d’être interviewée pendant une heure sur des sujets aussi divers que le débat qui sera organisé par TF1 avec cinq candidats, la déclaration de Macron sur la colonisation, crime contre l’humanité, ou encore le coup de communication de Le Pen au Liban. Sur la question des débats politiques réservés aux candidats dits grands, les jeunes journalistes soulignaient eux-mêmes que, lors des primaires de la droite et de la gauche, tous les candidats avaient participé aux débats, quelle que soit leur taille supposée. Enfin, Nathalie Arthaud a pu développer les différents axes de notre programme.

Lors de son intervention au Parlement des étudiants, Nathalie Arthaud a succédé à Marion Maréchal-Le Pen, qui était venue avec sa petite claque d’étudiants très bon chic, bon genre. Elle y a donc pris l’exact contre-pied de ce qui venait d’être dit, que ce soit sur les violences policières et le racisme ou sur l’Europe et l’internationalisme.

BFM a poussé les murs pour lui accorder sept minutes dans un JT de 16 heures, alors que cette chaîne compte bien une dizaine de vrais interviews ou débats politiques !

Et elle a aussi eu droit à sa première et peut-être dernière interview dans le Parisien. C’était une vraie interview de plus de dix lignes… qu’il fallait chercher dans les pages loisirs télévision à propos justement de l’égalité du temps de parole dans les médias.
 
 

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