mercredi 12 octobre 2016

Argenteuil, conseil municipal : les yeux de l'amour pour un projet fumeux...



Tout va très bien, tout va très bien…

Le conseil municipal a été marqué hier au soir comme prévu par les deux sujets aux antipodes de l’ordre du jour : le premier point et le dernier.
         Nous renvoyons au compte-rendu en temps réel que rédige le conseiller municipal Frédéric Lefèvre-Naré. (http://engagespourargenteuil.fr/)
         Le premier point portait sur le projet d’aménagement « Ile Héloïse », le dernier, sur la suppression de la délégation d’une adjointe originaire de l’association Conjugue.

         A propos du projet d’aménagement, la municipalité baigne dans le bonheur, et n’y voie que du bon. Nous reviendrons sur nombre de ses allégations dans les jours qui viennent car elles sont révélatrices des illusions, réelles ou feintes, que ces messieurs peuvent avoir. Il suffit de regarder autour de soi dans la région pour constater le destin peu glorieux qu’ont connu nombre de ce genre d’aménagements de « banlieue ». Comme s’il pouvait en aller autrement dans une société en crise marquée par la paupérisation d’une fraction croissante de la population.
         Quant à P. Doucet, il confirme avoir été favorable dès son élection en 2008 à ce projet. On le croit, mais comme à son habitude, il avait gardé cela pour lui.
         Le principe de la vente du terrain « Jean Vilar » a eu deux votes contre : ceux de MJ Cayzac F. Lefèvre-Naré.

         Quant à l’éviction de son poste d’adjointe de Sémia Anzagh, G. Mothron n’a guère fait avancer la connaissance de ses raisons, si ce n’est que tout cela se serait passé sur Facebook… L’adjointe en question n’a guère été plus claire sur le sujet.
         De loin, si l’on y comprend quelque chose, il s’agirait de la dénonciation par l’intéressée de propos racistes venant d’autres membres de la majorité municipale, sur fond des luttes en liaison avec les « primaires de la droite ». Rien de surprenant vu de loin, mais le mystère reste entier sur le sujet.
         Nous reviendrons sur un moment inénarrable de ce vote qui a vu l’éviction l’emporter, finalement de peu. Stupeur dans la salle, la municipalité, le maire, les hauts fonctionnaires municipaux, le directeur de cabinet,.., plus personne ne savait comper !
         Dans le même temps où cette délégation était retirée, la conseillère municipale qui avait fait circuler il y a un an, toujours sur Facebook, un propos à connotation raciste a vu son indemnité connaître une augmentation très notable. Et tout cela, dans la même délibération. Révélateur et très délicat !

A suivre donc

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